502e régiment de chars de combat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

502e régiment de chars de combat
Image illustrative de l’article 502e régiment de chars de combat
Insigne régimentaire du 502e RCC

Création 1918
Dissolution 1939
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de chars de combat
Rôle Guerre blindée
Inscriptions
sur l’emblème
La Marne 1918
Reims 1918
L’Aisne 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Le 502e régiment de chars de combat (ou 502e RCC) est une unité militaire de chars de combat ayant combattu pendant les Première et Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1916 : création de l'artillerie d'assaut
  • 1918 : création, le , du 502e régiment d’artillerie spéciale (502e RAS)
  • 1920 : devient le 502e régiment de chars de combat (502e RCC)
  • 1939 : le régiment devient le groupe de bataillons de chars 502 (GBC 502)
  • 1940 : dissolution du GBC 502

Historique des garnisons, campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Un des chars FT du 502e RAS, en soutien de l'attaque de la 66e division d'infanterie sur Fontaine-Saint-Rémy (commune de Leuilly-sous-Coucy) le 2 septembre 1918.

Le 502e régiment d'artillerie d'assaut (502e RAS) est formé le par décision du GQG no 247 datée du . À sa création, le commandement est confié au chef de bataillon Chaubés et sa composition est la suivante :

  • Groupement II (chef d'escadons Danloux)
    • SRR 101 (section de réparation et de ravitaillement)
    • Groupes 3, 8, 11 et 12
  • 4e BCL (chef de bataillon Roussu)
    • compagnies AS 310, 311, 312
  • 5e BCL (chef de bataillon Besse)
    • compagnies AS 313, 314, 315
  • 6e BCL (chef de bataillon Lemar)
    • compagnies AS 316, 317, 318

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

L'étendard du 502e régiment d'artillerie d'assaut lors de la revue du .

La 1re Compagnie du 502e RCC est déployé à partir de novembre 1925 lors de la Grande révolte syrienne avec une trentaine de Renault FT[1].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de sa dissolution, à la veille du second conflit mondial, le 502e RCC donne naissance à quatre bataillons de chars de combat qui seront ventilés dans différents groupes de bataillons de chars :

Le nouveau groupe de bataillons de chars 502 (GBC 502), commandé par le lieutenant colonel Brojat, est affecté à la 4e armée du général Réquin (en). Il est constitué de deux bataillons de chars légers :

Garnisons[modifier | modifier le code]

Campagnes[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

Insigne[modifier | modifier le code]

Étendard[modifier | modifier le code]

Dessin du revers de l'étendard du 502e RCC.

Inscriptions sur l'étendard :

Citation[modifier | modifier le code]

« A puissamment aidé la progression de l'Infanterie sur le terrain semé de nids de mitrailleuses et a fait payer cher à l'ennemi les pertes sévères qu'il a lui-même subies ! »

— NN, 1918 - AS AS 313, 314, 315

Décorations[modifier | modifier le code]

En 1939, les unités suivantes portaient la fourragère croix de Guerre 1914-18 :

  • 4e compagnie (AS 312) : deux palmes
  • 6e compagnie (AS 315) : deux palmes

Refrain[modifier | modifier le code]

« Cinq cent deux, oui, c'est le plus beau régiment. »

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1918 - 1919 : chef de bataillon Chaubés
  • 1919 - 19xx : lieutenant-colonel de Pelacot

Personnalités ayant servi au sein du régiment[modifier | modifier le code]

  • Jean Domercq (1886-1961), rugbyman, capitaine au 502e RAS en 1918.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « A. Gaston Mainfroi[1903 Castelnau de Montmiral (81) – 1992 Toulouse (31)] », sur famillealarmee.free.fr (consulté le ).