3e division d'infanterie (Empire allemand)

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3e division d'infanterie
Création 5 septembre 1818
Dissolution mai 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Allégeance Empereur allemand et roi de Prusse (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Type Division d'infanterie
Garnison Stettin[1]
Guerres Guerre austro-prussienne
Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Batailles Guerre austro-prussienne
Bataille de Sadowa
Guerre franco-allemande de 1870
Bataille de Saint-Privat
Siège de Metz
Siège de Paris
Première Guerre mondiale
1914 - Bataille de Mons
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - Bataille de l'Aisne
1914 - Bataille d'Ypres
1914 - Bataille de Łódź

La 3e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe aux guerres des Duchés et austro-prussienne. Elle participe ensuite à la guerre franco-allemande de 1870, puis à la Première Guerre mondiale. Au début du conflit, la 3e division d'infanterie fait partie du 2e corps d'armée (de) allemand et participe aux différents combats en Belgique (bataille de Mons) puis en France avec la bataille de la Marne. Elle est ensuite impliquée dans la course à la mer et combat à Ypres. En , la division est transférée sur le front de l'est. Elle combat sur ce front jusqu'en où elle est envoyée en Flandres pour limiter la progression des troupes alliées. La division est ensuite rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Guerre austro-prussienne de 1866

Composition

2e régiment de grenadiers, colonel Ernst von Reichenbach
42e régiment d'infanterie, colonel Ferdinand von Borcke (de)
14e régiment d'infanterie, colonel Alexander von Stahr (de)
54e régiment d'infanterie, lieutenant-colonel Benno von Kurowski
2e bataillon de chasseurs à pied

Guerre franco-allemande de 1870

Composition

2e régiment de grenadiers
42e régiment d'infanterie
14e régiment d'infanterie
54e régiment d'infanterie

Historique

La 3e division d'infanterie est engagée dans la guerre franco-allemande de 1870, elle combat à la bataille de Saint-Privat puis participe au siège de Metz. Elle fait également partie des troupes impliquées dans le siège de Paris en 1870.

Première Guerre mondiale

Composition

Temps de paix, début 1914

2e régiment de grenadiers (Stettin)
9e régiment de grenadiers colbergeois (Stargard-en-Poméranie)
54e régiment d'infanterie (Kolberg) et (Köslin)
  • 6e brigade d'infanterie (Stettin)
34e régiment de fusiliers (Stettin) et (Swinemünde)
42e régiment d'infanterie (Stralsund) et (Greifswald)
  • 3e brigade de cavalerie (Stettin)
2e régiment de cuirassiers (Pasewalk)
9e régiment d'uhlans (de) (Demmin)
  • 3e brigade d'artillerie de campagne (Stettin)
2e régiment d'artillerie de campagne
38e régiment d'artillerie de campagne

Composition à la mobilisation - 1915

  • 5e brigade d'infanterie
2e régiment de grenadiers
3e régiment de grenadiers
  • 6e brigade d'infanterie
34e régiment de fusiliers
42e régiment d'infanterie
  • 3e brigade d'artillerie de campagne
2e régiment d'artillerie de campagne
38e régiment d'artillerie de campagne
  • 3e régiment de grenadiers à cheval

1916

  • 6e brigade d'infanterie
34e régiment de fusiliers
42e régiment d'infanterie
4e régiment de Landwehr (1er, 2e et 4e bataillons)
  • 3e brigade d'artillerie de campagne
2e régiment d'artillerie de campagne
38e régiment d'artillerie de campagne
  • 3e régiment de grenadiers à cheval

1917

  • 6e brigade d'infanterie
426e régiment d'infanterie
428e régiment d'infanterie
4e régiment de Landwehr (1er, 2e et 4e bataillons)
  • 3e commandement d'artillerie divisionnaire
38e régiment d'artillerie de campagne
  • 3e escadron du 3e régiment de grenadiers à cheval

1918

  • 6e brigade d'infanterie
381e régiment d'infanterie
426e régiment d'infanterie
428e régiment d'infanterie
  • 125e commandement d'artillerie divisionnaire
2e régiment d'artillerie de campagne
  • 3e escadron du 3e régiment de grenadiers à cheval

Historique

Au début de la Première Guerre mondiale, la 3e division d'infanterie forme avec la 4e division d'infanterie le IIe corps d'armée rattaché à la Ire armée allemande. Le 54e régiment d'infanterie est détaché pour intégrer la 36e division de réserve nouvellement créée.

1914

  • 13 -  : entrée en Belgique, la division atteint Visé le , Hasselt le , Aarschot le et Laeken le . Le , la division est engagée dans la bataille de Mons.
  • -  : entrée en France, poursuite des troupes alliées, la division se trouve à Cambrai le puis combat sur la Somme entre le 27 et le .
  • 5 -  : engagée dans la bataille de la Marne, (bataille de l'Ourcq) combat vers Varreddes.
  • -  : repli défensif, la division occupe une nouvelle ligne de défense au nord de Soissons. Engagée dans la bataille de l'Aisne.
  • 2 -  : combats dans la région de Roye, vers Laucourt et Beuvraignes.
  • 15 -  : occupation d'un secteur et combats vers Lassigny et Canny-sur-Matz.
  • -  : retrait du front et mouvement vers les Flandres dans le secteur du parc de Wijtschate.
  • 5 -  : engagée dans la première bataille d'Ypres.
  • 22 -  : retrait du front, en réserve de l'OHL ; mouvement par V.F. vers le front de l'est. La division est scindée en ses deux brigades, la 5e brigade est attachée à la VIIIe armée allemande en Prusse Orientale. La 6e brigade est attachée à la Xe armée allemande à l'est de Łódź[2].
  • -  : engagée dans la bataille de Łódź.
  • -  : occupation d'un secteur le long de la Rawka et de la Bzoura et dans la région de Bartoszowka.

1915

  • 12 -  : en réserve de la IXe armée allemande.
  • 20 -  : occupation d'un secteur dans la région de Przasnysz.
  • -  : occupation d'un secteur dans la région de Orzyc-Bogen.
  • -  : occupation d'un secteur dans la région de Przasnysz. La division est réorganisée au début de l'année 1915. La 5e brigade est dissoute, le 2e régiment de grenadiers est rattaché à la 109e division d'infanterie nouvellement créée ; le 3e régiment de grenadiers renforce la 3e division de la Garde. La 6e brigade est renforcée par les 1er, 2e et 4e bataillons du 4e régiment de Landwehr[2].
  • -  : attaque du village et de la forêt de Szla. Poursuite des troupes russes vers le Narew.
  • -  : combat pour la traversée du Narew.
  • 4 -  : bataille de Orz-Bach.
  • 8 -  : bataille de Ostrow.
  • 11 -  : bataille de Tschishew-Sambrow.
  • 13 -  : franchissement du Nurzec et prise de Ciechanoviec.
  • 15 -  : poursuite des troupes russes sur le Narew supérieur et sur le Nurzec.
  • 19 -  : attaque de Boćki, le  ; puis engagée dans la bataille de Bielsk.
  • -  : poursuite des troupes russes sur Swislosz et sur Naumka-Werecia.
  • 6 -  : engagée dans la bataille de Wolkowyszk.
  • -  : actions locales dans les régions de la Mjadsjolka, de la Dryswjata et de Kosjany.

1916 - 1917

  • -  : occupation d'un secteur dans la région de la rivière Naratsch et de Dryswjatysee. Durant cette période, la division perd ses régiments d'infanterie d'active d'origine, le 42e régiment d'infanterie est transféré en Macédoine en . Le 34e régiment de fusiliers est transféré en Courlande en . La division est renforcée par l'arrivée des 426e et 428e régiment d'infanterie[2].
  • -  : en ligne dans la région de Dünaburg.
  • 7 -  : arrêt des combats ; cessez-le-feu avec les troupes russes.
  • -  : négociations d'armistice avec les autorités russes.

1918

  • -  : reprise de l'offensive, attaque allemande sur le lac Peïpous et le long de la Daugava.
  • -  : occupation et exploitation des territoires conquis.
  • 2 -  : concentration et transport par V.F. sur le front de l'ouest.
  • 11 -  : occupation d'un secteur sur l'Yser et la Lys, actions défensives.
  • - 1er novembre : combats défensifs lors de la poussée alliée au-delà de la Lys.
  • 2 -  : repli sur la ligne défensive Anvers-Meuse. Après le , la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps

Grade Nom Date
Generalleutnant Karl August Adolf von Krafft -
Generalleutnant Konstantin von Zepelin (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Karl Christian von Weyrach -
Generalleutnant Friedrich Wilhelm von Brünneck (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Ludwig Roth von Schreckenstein -
Generalleutnant Georg von Stülpnagel -
Generalmajor Wilhelm von Cölln (de) -
Generalleutnant Friedrich Wilhelm Karl von Grabow -
Generalleutnant Ferdinand von Hirschfeld -
Generalleutnant Karl von Herrmann -
Generalleutnant Frédéric-Charles de Prusse -
Generalleutnant Ferdinand von Bialcke (de) -
Generalmajor/Generalleutnant August von Werder -
Generalmajor/Generalleutnant Ernst von Hartmann -
Generalmajor/Generalleutnant Theodor von Sell (de) -
Generalleutnant Helmuth von Ziemietzky (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Rudolf von Waldow (de) -
Generalleutnant Rudolf von Oppeln-Bronikowski (de) -
Generalmajor Hans von Kaltenborn-Stachau -
Generalleutnant Rudolf von Oppeln-Bronikowski (de) -
Generalleutnant Wilhelm Roeder von Diersburg (de) -
Generalleutnant Kuno von Falkenstein (de) -
Generalleutnant Anton von Froben (de) -
Generalleutnant August von Janson (de) -
Generalleutnant Leopold Hentschel von Gilgenheimb (de) -
Generalleutnant Hermann von Vietinghoff (de) -
Generalleutnant Wolfgang von Unger -
Generalleutnant Rudolf Heinrich von Wegerer -
Generalmajor/Generalleutnant Georg von der Marwitz -
Generalleutnant Ferdinand von Trossel -
Generalleutnant Gustav von Hollen -
Generalleutnant Hermann von Staabs -
Generalmajor Paul Grünert -
Generalleutnant Richard von Kraewel -
Generalmajor Friedrich Wilhelm von Sydow -
Generalleutnant Siegfried von La Chevallerie (de) -

Notes et références

Notes

Références

  1. Wegner 1990, p. 93
  2. a b et c US Army 1920, p. 77

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

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