Charles Gallot

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Charles Gallot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Charles, SelrachVoir et modifier les données sur Wikidata
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Activité
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Distinction

Charles Auguste Gallot, dit aussi Charles, né le à Cherbourg (Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016) (Manche) et mort le à Tours[1], est un photographe français.

Actif à Paris de 1876 à 1898, on lui doit notamment le dernier portrait photographique du vivant de Victor Hugo, réalisé le [2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un commissaire de la marine, Charles Gallot se retrouve orphelin de père en 1845. Boursier, il effectue ses études au collège de Cherbourg. Il reprend une librairie de la ville en 1862 dont il confie la gestion à sa mère et à sa sœur avant de la vendre en 1865. Il se consacre alors entièrement à la photographie et ouvre un atelier à Cherbourg, au 25 rue Tour-Carrée. La même année, le 18 mai, il épouse Blanche Bréchet dont le frère Jules est également photographe. Celui-ci épouse Angela Gallot, la sœur de Charles, en avril 1865. Les deux beaux-frères ne se font pas concurrence : Jules François Bréchet (1835-1910), s'installe d'abord à Lisieux, puis à Caen. Charles Gallot connaîtra une période délicate car le tribunal de commerce le déclare en faillite le 10 août 1866, mais à la même date il fait paraître une annonce dans le journal relatant cette décision, dans laquelle il précise que l'atelier de photographie de la rue la Fontaine sera ouvert le jeudi 16 courant[3].

La carrière de Charles Gallot prend une ampleur plus importante lorsqu'il s'installe à Paris, d'abord sous le nom de Charles. En 1876, il ouvre un atelier au 1boulevard Beaumarchais, où il se présente comme le photographe de la Société des gens de lettres, de l’Académie française et de l’Académie des beaux-arts.. Il ouvre également des ateliers au 19 rue des Saussaies, au 105 rue de Belleville et une succursale 3 boulevard de Bonne-Nouvelle.

Il revend son atelier équipé depuis déjà longtemps en matériel électrique, en août 1898 à Legendre et Stanislas Zwierzynski[réf. nécessaire].

En janvier 1904, il est promu officier de l'Instruction publique. Il est également musicien et écrira deux polkas : Collodion dite aussi Polka des photographeset La Cingalaise, pour xylophone qui obtint un grand succès dans un des cafés chantants des boulevards parisiens[4].

Un ensemble de 50 de ses portraits d'écrivains, poètes, publicistes etc., réalisés vers 1880, furent mis en vente à Paris à l'hôtel Drouot[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de personnalités :

Publications[modifier | modifier le code]

  • Personnalités contemporaines : portraits et biographies, 3 vol., Impr. de Lutèce, 1884-1885.

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales d'Indre-et-Loire, registre 6 NUM 8/261/423, acte n°1846, vue 464 / 590
  2. « Victor Hugo », notice sur parismuseescollections.paris.fr.
  3. Normannia: La Vigie de Cherbourg du 12 août 1866
  4. La Vigie de Cherbourg, 16 avril 1891.
  5. Gazette de l'Hôtel Drouot, 14 mai 2018, vente Pierre Bergé, lot n° 132.
  6. Gravure d'après la photographie de Gallot, L'Illustration, n° 2379, 29 septembre 1888, p.1.
  7. 24 œuvres de Paul Bourget, eBook, 2016, (ISBN 2918042447).
  8. Gravure par Gaston Vuillier d'après la photographie réalisée par Gallot et reproduite dans Le Monde illustré, n°1890, 24 janvier 1891.
  9. Photographie du . Collection Maison Victor-Hugo à Hauteville House.
  10. Fille adultérine d'Auguste Renoir et Lise Tréhot (cf. Henri Gourdin, Jeanne, l'enfant cachée d'Auguste Renoir, Paris : les Éditions de Paris-Max Chaleil, 2018, 142 p. (ISBN 978-2-84621-277-9)).
  11. Bibliothèque Jacques Doucet, cote 7203 (443).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Yves Lebrec, Les Premiers Photographes de Granville, 1839-1939, Saint-Lô, Archives départementales de la Manche/Granville, Musée du Vieux Granville/Association régionale pour la diffusion de l'image (Ardi), 2003, 176 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]