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La classification des hétéroptères en sept infra-ordres est reconnue depuis les travaux de Schuh en 1979, qui a réanalysé, selon une approche [[cladistique]], les données collectées par Cobben en 1978 sur l'évolution des [[Pièces buccales (anatomie des insectes)|appareils buccaux]] et les méthodes d'alimentation<ref>{{Chapitre|langue=En|auteur1=Panizzi, Antônio R.|auteur2=Grazia, Jocélia|titre chapitre=Introduction to true bugs (Heteroptera) of the neotropics.|titre ouvrage=True bugs (Heteroptera) of the neotropics|lieu=Dordrecht|éditeur=Springer|année=2015|isbn=|lire en ligne=https://www.alice.cnptia.embrapa.br/bitstream/doc/1055102/1/ID438102015LVcap1panizzi.pdf|passage=4}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=En|auteur1=Schuh, Randall T.|titre=The Influence of Cladistics on Heteropteran Classification|périodique=Annual Review of Entomology|volume=31|numéro=1|année=1986|pages=67-93|doi=10.1146/annurev.ento.31.1.67|auteur=|pmc=|lire en ligne=https://www.annualreviews.org/doi/10.1146/annurev.en.31.010186.000435}}.</ref>. |
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Bien que la [[monophylie]] des sept infra-ordres |
Bien que la [[monophylie]] des sept infra-ordres ait été démontrée par une étude moléculaire<ref>{{article|langue=En|auteur1=Xie et al.|titre=18S rRNA hyper-elongation and the phylogeny of Euhemiptera (Insecta: Hemiptera)|périodique=Molecular phylogenetics and evolution|volume=47|numéro=2|année=2008|pages=|auteur=|pmc=|lire en ligne=https://www.researchgate.net/profile/Qiang_Xie2/publication/5493149_18S_rRNA_hyper-elongation_and_the_phylogeny_of_Euhemiptera_Insecta_Hemiptera/links/5669463908ae193b5fa1ef84.pdf}}.</ref>, leurs relations de parenté ne sont pas encore pleinement établies et plusieurs hypothèses phylogénétiques restent à confirmer<ref name=Weirauch></ref>. Les Hétéroptères dériveraient des †[[Scytinopteroidea]], une super-famille fossile de [[Cicadomorpha]]. Le groupe basal des Hétéroptères seraient les [[Nepomorpha]], apparus au début du Trias. Les six autres infra-ordres seraient apparus sur une courte période au cours du [[Trias moyen]]. [[Cimicomorpha]] et [[Pentatomomorpha]] apparaissent comme des groupes frères dans un clade commun, mais les relations avec les quatre autres infra-ordres restent à préciser. La plupart des super-familles de [[Cimicomorpha]] et de [[Pentatomomorpha]] seraient apparues au Jurassique, mais leurs familles modernes se seraient surtout diversifiées à partir du [[Crétacé]], qui coïncide avec l'apparition et le développement des [[plantes à fleurs]] il y a 140 millions d'années<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Min|nom1=Li|prénom2=Ying|nom2=Tian|prénom3=Ying|nom3=Zhao|prénom4=Wenjun|nom4=Bu|titre=Higher Level Phylogeny and the First Divergence Time Estimation of Heteroptera (Insecta: Hemiptera) Based on Multiple Genes|périodique=PLoS ONE|volume=7|numéro=2|date=2012-02-27|issn=1932-6203|pmid=22384163|pmcid=PMC3288068|doi=10.1371/journal.pone.0032152|lire en ligne=https://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0032152|consulté le=2022-04-18|pages=e32152}}</ref>. |
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Version du 18 avril 2022 à 22:01
Hétéroptères, Punaises
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Hexapoda |
Classe | Insecta |
Sous-classe | Pterygota |
Infra-classe | Neoptera |
Super-ordre | Hemipteroidea |
Ordre | Hemiptera |
Le sous-ordre des hétéroptères (Heteroptera) ou punaises, appartient à l'ensemble des insectes ptérygotes hétérométaboles, possédant un appareil buccal de type piqueur-suceur, deux paires d'ailes — les ailes postérieures sont membraneuses alors que les antérieures sont partiellement cornées —, et des antennes longues.
Ce sous-ordre comprend 90 familles regroupant plus de 42 000 espèces[1] collectivement désignées sous le nom de punaises, qu'elles soient terrestres ou aquatiques. La plus connue de ces familles est sans doute celle des pentatomidés.
Milieu de vie
Les entomologues distinguent les hydrocorises (du grec kóris, « punaise » et hydro, « eau ») qui ont un mode de vie sous la surface de l'eau, et les géocorises (du grec geo, « terre »), punaises terrestres ou aquatiques de surface[2].
Alimentation
La plupart des punaises se nourrissent de sèves végétales grâce à leur appareil buccal piqueur-suceur. Certaines (chez les Pentatomidae, Tingidae, Miridae, Lygaeidae) sont des organismes nuisibles aux végétaux chez qui cette prise de nourriture peut provoquer des dégâts directs (baisse de croissance, dessèchement des cellules de l'épiderme causant le phénomène de « grillures ») ou des dégâts indirects (transmission d'agents phytopathogènes véhiculés par la salive lors de la prise du bol alimentaire, à l'origine de phénomènes de nanismes, de jaunisses, de balais de sorcières et de dépérissements variés), mais elles sont rarement en nombre suffisant pour créer de tels dégâts[3]. D'autres espèces (chez les Miridae, Anthocoridae, Pentatomidae et Nabidae) sont prédatrices et constituent des auxiliaires des cultures en lutte biologique, en mangeant des espèces nuisibles (pucerons, thrips, acariens, aleurodes, œufs de papillons et de cicadelles, larves de mouches…)[4]. Certaines espèces sont des parasites hématophages des vertébrés, telle la punaise des lits ou les représentants du genre Triatoma, vecteurs de la maladie de Chagas telles la vinchuca (Triatoma infestans) et Triatoma protracta.
Les punaises, comme d'autres arthropodes peuvent abriter des bactéries symbiotes, qui leur fournissent des oligo-éléments ou vitamines qu'elles ne peuvent synthétiser, ou qui sont impliquées dans leur digestion. Par exemple, des mycobactéries du genre Rhodoccocus sont observées chez les punaises triatomes vectrices de la maladie de Chagas (et chez un autre arthropode piqueur, la tique Ixodes ricinus[5]). Elles jouent un rôle dans la physiologie du repas sanguin.
Reproduction
Le mécanisme de castration chimique existe chez les punaises, notamment Lygus hesperus (en) : lors de l'accouplement, le mâle transfère à la femelle un composé répulsif avec son spermatophore, l'acétate de myristyle qui a une fonction anaphrodisiaque, la femelle perdant alors son pouvoir de séduction[6].
Odeur
L'« odeur de punaise » est caractéristique de certaines espèces qui font partie des Pentatomes (punaises à bouclier). Ces punaises possèdent sur le thorax des glandes odoriférantes produisant une substance pouvant être perçue comme malodorante. Elles sont également qualifiées de « glandes répugnatoires » en raison de leurs propriétés répulsives.
Systématique
Les infra-ordres d'Heteroptera
La classification des hétéroptères en sept infra-ordres est reconnue depuis les travaux de Schuh en 1979, qui a réanalysé, selon une approche cladistique, les données collectées par Cobben en 1978 sur l'évolution des appareils buccaux et les méthodes d'alimentation[7],[8].
Bien que la monophylie des sept infra-ordres ait été démontrée par une étude moléculaire[9], leurs relations de parenté ne sont pas encore pleinement établies et plusieurs hypothèses phylogénétiques restent à confirmer[10]. Les Hétéroptères dériveraient des †Scytinopteroidea, une super-famille fossile de Cicadomorpha. Le groupe basal des Hétéroptères seraient les Nepomorpha, apparus au début du Trias. Les six autres infra-ordres seraient apparus sur une courte période au cours du Trias moyen. Cimicomorpha et Pentatomomorpha apparaissent comme des groupes frères dans un clade commun, mais les relations avec les quatre autres infra-ordres restent à préciser. La plupart des super-familles de Cimicomorpha et de Pentatomomorpha seraient apparues au Jurassique, mais leurs familles modernes se seraient surtout diversifiées à partir du Crétacé, qui coïncide avec l'apparition et le développement des plantes à fleurs il y a 140 millions d'années[11].
Selon ITIS (16 janv. 2013)[12] et Weirauch & Schuh (2011)[10] :
- infra-ordre Cimicomorpha ;
- infra-ordre Dipsocoromorpha ;
- infra-ordre Enicocephalomorpha ;
- infra-ordre Gerromorpha ;
- infra-ordre Leptopodomorpha ;
- infra-ordre Nepomorpha ;
- infra-ordre Pentatomomorpha.
Liste de familles par infra-ordre
Liste des familles, super-familles, genres et infra-ordres
Selon BioLib (2 avril 2022)[13] :
- infra-ordre Enicocephalomorpha Stichel, 1955 (425 espèces)
- super-famille Enicocephaloidea Stål, 1860
- famille Enicocephalidae Stål, 1860
- famille Aenictopecheidae Usinger, 1932
- super-famille Enicocephaloidea Stål, 1860
- infra-ordre Dipsocoromorpha Dohrn, 1859
- super-famille Dipsocoroidea Dohrn, 1859 (395 espèces)
- famille Ceratocombidae Fieber, 1860
- famille Dipsocoridae Dohrn, 1859
- famille Hypsipterygidae Drake, 1961
- famille Schizopteridae Reuter, 1891
- famille †Cuneocoridae Handlirsch, 1920
- famille Stemmocryptidae Štys, 1983
- super-famille Dipsocoroidea Dohrn, 1859 (395 espèces)
- infra-ordre Gerromorpha Leach, 1815 (2120 espèces)
- super-famille Gerroidea Leach, 1815
- famille Gerridae Leach, 1815
- famille Veliidae Brullé, 1836
- famille Hermatobatidae Coutière & Martin, 1901
- super-famille Hebroidea Amyot & Serville, 1843
- famille Hebridae Amyot & Serville, 1843
- super-famille Hydrometroidea Billberg, 1820
- famille Hydrometridae Billberg, 1820
- famille Macroveliidae McKinstry, 1942
- famille Paraphrynoveliidae Andersen, 1978
- super-famille Mesovelioidea Douglas & Scott, 1867
- famille Mesoveliidae Douglas & Scott, 1867
- famille Madeoveliidae Poisson, 1959
- super-famille Gerroidea Leach, 1815
- infra-ordre Leptopodomorpha Brullé, 1836 (381 espèces)
- super-famille Leptopodoidea Brullé, 1836
- famille Leptopodidae Brullé, 1836
- famille Omaniidae Cobben, 1970
- famille †Palaeoleptidae Poinar & Buckley, 2009
- super-famille Saldoidea Amyot & Serville, 1843
- famille Aepophilidae Puton, 1879
- famille Saldidae Amyot & Serville, 1843
- famille †Archegocimicidae Handlirsch, 1906
- super-famille Leptopodoidea Brullé, 1836
- infra-ordre Nepomorpha Latreille, 1802 (2309 espèces)
- super-famille Aphelocheiroidea Fieber, 1851
- famille Aphelocheiridae Fieber, 1851
- famille Potamocoridae Usinger, 1941
- super-famille Corixoidea Leach, 1815
- famille Corixidae Leach, 1815
- famille †Shurabellidae Popov, 1971
- super-famille Naucoroidea Leach, 1815
- famille Naucoridae Leach, 1815
- famille †Leptaphelocheiridae Polhemus, 2000
- famille †Triassocoridae Tillyard, 1922
- genre †Canteronecta Mazzoni, 1985
- super-famille Nepoidea Latreille, 1802
- famille Belostomatidae Leach, 1815
- famille Nepidae Latreille, 1802
- super-famille Notonectoidea Latreille, 1802
- famille Notonectidae Latreille, 1802
- super-famille Ochteroidea Kirkaldy, 1906
- famille Ochteridae Kirkaldy, 1906
- famille Gelastocoridae Kirkaldy, 1897
- famille †Propreocoridae Popov, Dolling & Whalley, 1994
- super-famille Pleoidea Fieber, 1851
- famille Pleidae Fieber, 1851
- famille Helotrephidae Esaki & China, 1927
- famille †Mesotrephidae Popov, 1971
- famille †Scaphocoridae Popov, 1968
- famille †Pseudonerthridae Martins-Neto & Goodwyn, 2005
- famille †Pterocimicidae Popov & al., 1994
- genre †Morrisonnepa Lara, Foster, Kirkland & Howells, 2020
- super-famille Aphelocheiroidea Fieber, 1851
- infra-ordre Cimicomorpha Latreille, 1802 (21277 espèces)
- super-famille Cimicoidea Latreille, 1802
- famille Anthocoridae Fieber, 1837
- famille Cimicidae Latreille, 1802
- famille Nabidae A. Costa, 1853
- famille Curaliidae Schuh, Weirauch & Henry, 2008
- famille Lyctocoridae Reuter, 1884
- famille Plokiophilidae China, 1953
- famille Polyctenidae Westwood, 1874
- famille †Taimyrocoridae Popov, 2016
- famille †Torrirostratidae Yao & al., 2014
- genre †Electrocoris Usinger, 1942
- super-famille Miroidea Hahn, 1833
- famille Microphysidae Dohrn, 1859
- famille Miridae Hahn, 1833
- famille Ebboidae Perrichot & al., 2006
- super-famille Reduvioidea Latreille, 1807
- famille Reduviidae Latreille, 1807
- famille Ceresopseidae Becker-Migdisova, 1958
- famille Pachynomidae Stål, 1873
- super-famille Tingoidea Laporte, 1832
- famille Tingidae Laporte, 1832
- famille †Hispanocaderidae Golub & Popov, 2012
- famille †Ignotingidae Zhang, Golub, Popov & Shcherbakov, 2005
- super-famille Joppeicoidea Reuter, 1910
- famille Joppeicidae Reuter, 1910
- super-famille Thaumastocoroidea Kirkaldy, 1908
- famille Thaumastocoridae Kirkaldy, 1908
- famille Velocipedidae Bergroth, 1891
- famille †Vetanthocoridae Yao & al., 2006
- genre †Sternocoris Popov, 1986
- super-famille Cimicoidea Latreille, 1802
- infra-ordre Pentatomorpha Leach, 1815 (18411 espèces)
- super-famille Aradoidea Brullé, 1836
- famille Aradidae Brullé, 1836
- famille Termitaphididae Myers, 1924
- famille †Kobdocoridae Popov, 1986
- super-famille Coreoidea Leach, 1815
- famille Alydidae Amyot & Serville, 1843
- famille Coreidae Leach, 1815
- famille Rhopalidae Amyot & Audinet-Serville, 1843
- famille Stenocephalidae Dallas, 1852
- famille Hyocephalidae Stål, 1874
- famille †Trisegmentatidae Zhang, Sun & Zhang, 1994
- famille †Yuripopovinidae Azar, Nel, Engel, Garrouste & Matocq, 2011
- genre †Cacalydus Scudder, 1890
- genre †Corizites Popov, 1986
- genre †Cratocoris Martins-Neto, Popov & Zamboni, 1999
- genre †Etirocoris Scudder, 1890
- genre †Litholygaeus Popov, 1986
- genre †Monocoris Popov, 1986
- super-famille Lygaeoidea Schilling, 1829
- famille Artheneidae Stål, 1872
- famille Berytidae Fieber, 1851
- famille Blissidae Stål, 1862
- famille Colobathristidae Stål, 1865
- famille Cryptorhamphidae Hamid, 1971
- famille Cymidae Baerensprung, 1860
- famille Geocoridae Baerensprung, 1860
- famille Heterogastridae Stål, 1872
- famille Largidae Amyot & Audinet-Serville, 1843
- famille Lygaeidae Schilling, 1829
- famille Malcidae Stål, 1865
- famille Meschiidae Malipatil, 2014
- famille Ninidae Barber, 1956
- famille Oxycarenidae Stål, 1862
- famille Rhyparochromidae Amyot & Audinet-Serville, 1843
- genre Phasmosomus Kiritshenko, 1938
- famille †Pachymeridiidae Handlirsch, 1906
- super-famille Pentatomoidea Leach, 1815
- famille Acanthosomatidae Signoret, 1863
- famille Canopidae McAtee & Malloch, 1928
- famille Cydnidae Billberg, 1820
- famille Dinidoridae Stål, 1868
- famille Lestoniidae China, 1955
- famille Megarididae McAtee & Malloch, 1928
- famille Parastrachiidae Oshanin, 1922
- famille Pentatomidae Leach, 1815
- famille Phloeidae Dallas, 1851
- famille Plataspididae Dallas, 1851
- famille Scutelleridae Leach, 1815
- famille Tessaratomidae Stål, 1864
- famille Thaumastellidae Seidenstücker, 1960
- famille Thyreocoridae Amyot & Audinet-Serville, 1843
- famille Urostylidae Dallas, 1851
- famille †Mesopentacoridae Popov, 1968
- famille †Primipentatomidae Yao, Cai, Rider & Ren, 2013
- famille †Probascanionidae Handlirsch, 1921
- famille †Protocoridae Handlirsch, 1906
- famille †Venicoridae Yao & al., 2012
- genre †Chinchekoala Petrulevicius, 2016
- super-famille Piesmatoidea Amyot & Serville, 1843
- famille Piesmatidae Amyot & Serville, 1843
- super-famille Idostoloidea
- famille Henicocoridae Woodward, 1968
- famille Idiostolidae Scudder, 1962
- super-famille Pyrrhocoroidea Amyot & Serville, 1843
- famille Pyrrhocoridae Amyot & Audinet-Serville, 1843
- genre †Rhepocoris Scudder, 1890
- super-famille Aradoidea Brullé, 1836
- famille †Eocimicidae Handlirsch, 1906
- famille †Galgulidae Westwood, 1840
- famille †Hadrocoridae Handlirsch, 1920
- famille †Xishanidae Hong, 1981
- genre †Anacoloptera Handlirsch, 1906
- genre †Berytopsis Heer, 1853
- genre †Galerucites Oppenheim, 1888
- genre †Hebeicoris Hong, 1983
- genre †Heterochterus Evans, 1971
- genre †Liasocoris Wendt, 1940
- genre †Sinocoris Hong, 1983
- genre †Sphongophoriella Becker-Migdisova, 1958
Familles de punaises associées aux milieux aquatiques
Écologie
Agroscope signale une augmentation des signalements de punaises (Heteroptera) dans les cultures. Il s'agit en particulier de punaise ornée du chou Eurydema et autres punaises des brassicacées, de punaise des baies Dolycoris baccarum, et de punaises ternes Lygus. Leur prolifération est attribuée au réchauffement climatique[14].
Autre
La punaise diabolique (Halyomorpha halys) (12 à 17 mm de long) est originaire d'Extrême-Orient mais observée dans la région zurichoise. L'insecte s'attaque surtout aux fruits et aux feuilles des abricotiers, cerisiers, pruniers et pommiers et se multiplie « plutôt lentement ». Elle apprécie aussi les arbustes (arbre aux papillons, buisson ardent et chèvrefeuille) et peut pulluler dans les maisons où elle hiverne[15]. La punaise diabolique est arrivée en France par l'Alsace et cause de nombreux dommages dans les vergers. Son élimination par les pesticides est relativement compliquée car l'espèce possède de nombreuses résistances aux traitements.
Aspects culturels
- Les Français utilisent parfois l'exclamation « punaise ! » pour exprimer un sentiment de surprise aussi bien positif que négatif (expression familière, substitut édulcoré de l'interjection « putain ! »).
- Une « punaise de sacristie » est une personne dévote très attachée à l'Église (expression familière).
Liens externes
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Heteroptera (consulté le )
- (en) Référence Orthoptera Species File : Atractomorpha heteroptera Bey-Bienko, 1951 Non valide (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Heteroptera (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Heteroptera Latreille, 1810 (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Heteroptera Latreille 1810 (consulté le )
- (en) Référence WoRMS : Heteroptera (+ liste espèces) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Heteroptera (taxons inclus) (consulté le )
- Modèle:UBIO
- Atlas des hétéroptères non-aquatiques du Luxembourg.
Notes et références
- (en) Weirauch, C., Schuh, R.T., Cassis, G. et Wheeler, W.C., « Revisiting habitat and lifestyle transitions in Heteroptera (Insecta: Hemiptera): insights from a combined morphological and molecular phylogeny. », Cladistics, vol. 35, no 1, , p. 67-105 (DOI 10.1111/cla.12233).
- Raymond Poisson, Faune de France. Hétéroptères aquatiques, vol. 61, Paul Lechevalier, , p. 2
- Philippe Ryckewaert, Guide de reconnaissance des insectes et acariens des cultures maraîchères des Petites Antilles, Quæ, , p. 25-27.
- Lydie Suty, La lutte biologique. Vers de nouveaux équilibres écologiques, Quæ, , p. 189
- Halos et al., 2006.
- (en) C. S. Brent et J. A. Byers, « Female attractiveness modulated by a male-derived antiaphrodisiac pheromone in a plant bug », Animal Behaviour, vol. 82, no 5, , p. 937-943
- (en) Panizzi, Antônio R. et Grazia, Jocélia, « Introduction to true bugs (Heteroptera) of the neotropics. », dans True bugs (Heteroptera) of the neotropics, Dordrecht, Springer, (lire en ligne), p. 4.
- (en) Schuh, Randall T., « The Influence of Cladistics on Heteropteran Classification », Annual Review of Entomology, vol. 31, no 1, , p. 67-93 (DOI 10.1146/annurev.ento.31.1.67, lire en ligne).
- (en) Xie et al., « 18S rRNA hyper-elongation and the phylogeny of Euhemiptera (Insecta: Hemiptera) », Molecular phylogenetics and evolution, vol. 47, no 2, (lire en ligne).
- (en) Weirauch, C. & Schuh, R.T., 2011. Systematics and Evolution of Heteroptera: 25 Years of Progress. Annual Review of Entomology, 56, 487-510. Article en ligne
- (en) Min Li, Ying Tian, Ying Zhao et Wenjun Bu, « Higher Level Phylogeny and the First Divergence Time Estimation of Heteroptera (Insecta: Hemiptera) Based on Multiple Genes », PLoS ONE, vol. 7, no 2, , e32152 (ISSN 1932-6203, PMID 22384163, PMCID PMC3288068, DOI 10.1371/journal.pone.0032152, lire en ligne, consulté le )
- Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 16 janv. 2013
- BioLib, consulté le 2 avril 2022
- Cornelia Sauer, Matthias Lutz, Serge Fischer, Lucia Albertoni, Mauro Jermini et Samuel Hauenstein, « Augmentation des signalements d’attaques de diverses espèces de punaises en cultures maraîchères », Extension cultures maraîchères, Agroscope, , p. 3 (info_22_2019_e.pdf)
- Vincent Albouy, Des insectes en ville, éditions Quæ, , p. 95.