Gumiane
Gumiane | |||||
Entrée de Gumiane | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Daniel Chauvin 2020-2026 |
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Code postal | 26470 | ||||
Code commune | 26147 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gumianais, Gumianaises | ||||
Population municipale |
20 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 30′ 39″ nord, 5° 16′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 632 m Max. 1 600 m |
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Superficie | 8,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Gumiane est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[edit | edit source]
Localisation[edit | edit source]
Gumiane est située à 28 km à l'est de Dieulefit, à 15 km à l'ouest de La Motte-Chalancon et à 9 km au sud de Saint-Nazaire-le-Désert.
Saint-Nazaire-le-Désert Bouvières |
Saint-Nazaire-le-Désert | Chalancon | ||
Bouvières | N | Arnayon | ||
O Gumiane E | ||||
S | ||||
Bouvières | Chaudebonne | Arnayon |
Relief et géologie[edit | edit source]
La commune est au pied de la montagne d'Angèle[1] (1 606 m)[2]. Le point culminant de la commune est le Merlu[réf. nécessaire].
Sites particuliers :
- Le col Lescou (829 mètres) (panorama)[2].
Hydrographie[edit | edit source]
- La commune est arrosé par un ruisseau du même nom, la Gumiane, qui a sa source sur la commune de Gumiane, traverse celle de Bouvières et se jette dans le Roubion après un cours de 3,85 km. En 1891, sa largeur moyenne était de sept mètres, sa pente de 134 mètres, son débit ordinaire de 0,05 m3, extraordinaire de 15 m3[3].
- La Roanne a sa source sur la commune[2].
Climat[edit | edit source]
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 022 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports[edit | edit source]
Urbanisme[edit | edit source]
Typologie[edit | edit source]
Gumiane est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols[edit | edit source]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,2 %), prairies (20,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[edit | edit source]
Hameaux et lieux-dits[edit | edit source]
Logement[edit | edit source]
Projets d'aménagement[edit | edit source]
Risques naturels et technologiques[edit | edit source]
Toponymie[edit | edit source]
Attestations[edit | edit source]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Gumana (pouillé de Die).
- 1509 : Eguminienna (visites épiscopales).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Pierre : ecclesia parrochialis Sancti Petri de Guminiana (visites épiscopales).
- 1516 : mention du prieuré : prioratus Guimianae (rôle de décimes).
- 1528 : locus Gumianae (Mém. pour la commune d'Arnayon).
- 1529 : mention du mandement : mandamentum Gumianae (inventaire de la chambre des comptes).
- 1610 : mention de l'église qui est désormais dédiée à la Vierge : Nostre Dame de Gumiane (archives de la Drôme, E 2357).
- 1685 : mention de l'église qui est à nouveau dédiée à saint Pierre : cure de Saint-Pierre de Gumiane (archives de la Drôme, E 2149).
- 1891 : Gumiane, commune du canton de la Motte-Chalancon.
Étymologie[edit | edit source]
Histoire[edit | edit source]
Du Moyen Âge à la Révolution[edit | edit source]
La seigneurie[16] :
- Au point de vue féodal, Gumiane était une terre du fief des évêques de Die.
- Possession des comtes de Diois.
- Passe (par héritage) aux Isoard d'Aix.
- 1314 : passe (par mariage) aux princes d'Orange de la maison de Baux, qui la possède encore en 1372.
- 1540 : possession des Brotin.
- Elle passe aux Eurre qui font entrer cette terre dans leur marquisat de Montanègue.
- 1750 : le marquisat est acquis par les Verdeilhan des Fourniels, derniers seigneurs de Gumiane.
Le mandement de Gumiane avait la même étendue que la commune de ce nom[16].
Avant 1790, Gumiane était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée premièrement aux saints Pierre et Paul puis à la sainte Vierge, puis à nouveau à saint Pierre, dépendait du prieur de Villeperdrix qui y prenait la dîme et présentait à la cure[16].
De la Révolution à nos jours[edit | edit source]
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Nazaire-le-Désert. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de la Motte-Chalancon[16].
Politique et administration[edit | edit source]
Tendance politique et résultats[edit | edit source]
Administration municipale[edit | edit source]
Liste des maires[edit | edit source]
Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]
Politique environnementale[edit | edit source]
Finances locales[edit | edit source]
Jumelages[edit | edit source]
Population et société[edit | edit source]
Démographie[edit | edit source]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 20 habitants[Note 2], en diminution de 4,76 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements[edit | edit source]
Enseignement[edit | edit source]
Santé[edit | edit source]
Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]
Fête : dimanche suivant le 29 juin[2].
Loisirs[edit | edit source]
Sports[edit | edit source]
Médias[edit | edit source]
Cultes[edit | edit source]
Économie[edit | edit source]
Agriculture[edit | edit source]
En 1992 : tilleul, pâturages (ovins, caprins)[2].
- Produits locaux : fromage Picodon[2].
Tourisme[edit | edit source]
Revenus de la population et fiscalité[edit | edit source]
Emploi[edit | edit source]
Culture locale et patrimoine[edit | edit source]
Lieux et monuments[edit | edit source]
- Ancien site de l'église et cimetière, comportant des tombes en lauzes et poteries médiévales, à Basse-Gumiane[réf. nécessaire].
- Petite église du XIXe siècle[2].
- Église Notre-Dame de Gumiane, communale du XIXe siècle à Gumiane-le-Haut[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel[edit | edit source]
Patrimoine naturel[edit | edit source]
Personnalités liées à la commune[edit | edit source]
Héraldique, logotype et devise[edit | edit source]
Gumiane possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes[edit | edit source]
Bibliographie[edit | edit source]
Articles connexes[edit | edit source]
Liens externes[edit | edit source]
- Gumiane sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[edit | edit source]
Notes et cartes[edit | edit source]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[edit | edit source]
- Montagne d'Angèle
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Gumiane.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 175 (ruisseau).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Gumiane et Saint-Nazaire-le-Désert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Nazaire-le-Désert », sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Nazaire-le-Désert », sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 175 (commune).
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.