Gumiane

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Gumiane
Gumiane
Entrée de Gumiane
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Daniel Chauvin
2020-2026
Code postal 26470
Code commune 26147
Démographie
Gentilé Gumianais, Gumianaises
Population
municipale
20 hab. (2021 en diminution de 4,76 % par rapport à 2015)
Densité 2,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 39″ nord, 5° 16′ 37″ est
Altitude Min. 632 m
Max. 1 600 m
Superficie 8,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Gumiane
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Gumiane

Gumiane est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Gumiane est située à 28 km à l'est de Dieulefit, à 15 km à l'ouest de La Motte-Chalancon et à 9 km au sud de Saint-Nazaire-le-Désert.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Vue du paysage à Gumiane

La commune est au pied de la montagne d'Angèle[1] (1 606 m)[2]. Le point culminant de la commune est le Merlu[réf. nécessaire].

Sites particuliers :

  • Le col Lescou (829 mètres) (panorama)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • La commune est arrosé par un ruisseau du même nom, la Gumiane, qui a sa source sur la commune de Gumiane, traverse celle de Bouvières et se jette dans le Roubion après un cours de 3,85 km. En 1891, sa largeur moyenne était de sept mètres, sa pente de 134 mètres, son débit ordinaire de 0,05 m3, extraordinaire de 15 m3[3].
  • La Roanne a sa source sur la commune[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 022 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Église et mairie de Gumiane.
Vue depuis le col Lescou, le cimetière de Gumiane se trouve sur la droite.

Gumiane est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,2 %), prairies (20,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Gumana (pouillé de Die).
  • 1509 : Eguminienna (visites épiscopales).
  • 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Pierre : ecclesia parrochialis Sancti Petri de Guminiana (visites épiscopales).
  • 1516 : mention du prieuré : prioratus Guimianae (rôle de décimes).
  • 1528 : locus Gumianae (Mém. pour la commune d'Arnayon).
  • 1529 : mention du mandement : mandamentum Gumianae (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1610 : mention de l'église qui est désormais dédiée à la Vierge : Nostre Dame de Gumiane (archives de la Drôme, E 2357).
  • 1685 : mention de l'église qui est à nouveau dédiée à saint Pierre : cure de Saint-Pierre de Gumiane (archives de la Drôme, E 2149).
  • 1891 : Gumiane, commune du canton de la Motte-Chalancon.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[16] :

  • Au point de vue féodal, Gumiane était une terre du fief des évêques de Die.
  • Possession des comtes de Diois.
  • Passe (par héritage) aux Isoard d'Aix.
  • 1314 : passe (par mariage) aux princes d'Orange de la maison de Baux, qui la possède encore en 1372.
  • 1540 : possession des Brotin.
  • Elle passe aux Eurre qui font entrer cette terre dans leur marquisat de Montanègue.
  • 1750 : le marquisat est acquis par les Verdeilhan des Fourniels, derniers seigneurs de Gumiane.

Le mandement de Gumiane avait la même étendue que la commune de ce nom[16].

Avant 1790, Gumiane était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée premièrement aux saints Pierre et Paul puis à la sainte Vierge, puis à nouveau à saint Pierre, dépendait du prieur de Villeperdrix qui y prenait la dîme et présentait à la cure[16].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Nazaire-le-Désert. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de la Motte-Chalancon[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1871   ?    
1874   ?    
1878   ?    
1884   ?    
1888   ?    
1892   ?    
1896   ?    
1900   ?    
1904   ?    
1908   ?    
1912   ?    
1919   ?    
1925   ?    
1929   ?    
1935   ?    
1945   ?    
1947   ?    
1953   ?    
1959   ?    
1965   ?    
1971   ?    
1977   ?    
1983   ?    
1989   ?    
1995   ?    
2001 2008 Marc Chancel    
2008 2014 Marc Chancel   maire sortant
2014 2020 Alain Gondouin (sans étiquette) avocat
2020 En cours
(au 9 janvier 2021)
Daniel Chauvin[17][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 20 habitants[Note 2], en diminution de 4,76 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
175136163191174161161172178
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
196178155136143142132116149
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
110102101908786736156
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
565044434133282320
2021 - - - - - - - -
20--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête : dimanche suivant le 29 juin[2].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : tilleul, pâturages (ovins, caprins)[2].

  • Produits locaux : fromage Picodon[2].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Gumiane possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Montagne d'Angèle
  2. a b c d e f et g Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Gumiane.
  3. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 175 (ruisseau).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Gumiane et Saint-Nazaire-le-Désert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-le-Désert », sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-le-Désert », sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 175 (commune).
  17. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.