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Faune[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Comme la végétation, et probablement davantage qu’elle, la faune du Massif central a été modifiée par l’Homme. Du fait de la diversité des biotopes, du contact entre milieux océaniques, continentaux et méditerranéens ainsi que des interventions anthropiques, le Massif central est aujourd’hui porteur de biodiversité et d’une grande quantité d’espèces animales. Certaines ont été décimées, comme la loutre, le busard cendré, l’aigle royal, la cistude d'Europe ou le râle des genêts. D’autres ont été introduites avec succès sur les hauts sommets volcaniques (Sancy, Cantal, Mézenc) ou cristallins, comme la marmotte, le mouflon ou le chamois. Le grand-duc, qui s’était raréfié, a retrouvé un certain dynamisme dans les escarpements rocheux des vallées de montagne, tout comme le faucon pèlerin (Cantal, Corrèze). Finalement, mieux protégés, les rapaces sont en augmentation, à l’image du vautour fauve réintroduit, avec le vautour percnoptère, dans les Grands Causses. Cette préservation des biotopes a souvent permis une recolonisation naturelle par de nombreuses espèces : pic noir, chouette de Tengmalm, grenouille rieuse, etc.

Alors que peu d’oiseaux restent sédentaires au-delà de 1 200 mètres d'altitude, beaucoup migrent à travers les hautes terres vers des contrées plus clémentes ; en réalité, le Massif central constitue bel et bien un corridor écologique entre la péninsule Ibérique et le reste de l’Europe.

Malgré leur mobilité, diverses espèces obéissent à des conditions d’habitat bien connues. Le castor est présent dans certaines vallées (Allier, Sioule, Lignon[Lequel ?]), Dourbie, Tarn comme la loutre (Corrèze, Creuse, ouest du Puy-de-Dôme et du Cantal) ou les écrevisses à pattes blanches qui peuplent les rivières non polluées. Le saumon atlantique se retrouve dans la haute vallée de l’Allier. Des espères rares comme les Merles de roche ou à plastron nichent dans les éboulis des versants des monts d’Auvergne ou du Forez. Dans les grandes forêts, surtout de conifères, la martre est présente dans tout le Massif central.

Les petits mammifères abondent jusqu’à créer une gêne pour l’agriculture : taupe, belette, mulot ou campagnol. Les forêts abritent le sanglier et le chevreuil dont on redoute également les dégâts sur les cultures et prairies. Des plans de gestion de ces populations sont devenus nécessaires. Le blaireau est présent dans l'Aveyron, le Cantal, dans la Haute-Loire ou dans le Puy-de-Dôme. La belette ou l’hermine sont mieux représentées dans l'Aveyron et en Lozère tandis que la fouine est repérée jusqu’à 1 300 mètres d’altitude dans tout le massif.

Le retour des prédateurs, et notamment du loup, dont les indices de présence se multiplient dans les parties orientales et méridionales du Massif central, ne laisse pas d’inquiéter chasseurs et éleveurs.

La connaissance de la faune s’est améliorée avec la définition des zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF) ; des mesures de protection existent d’ores et déjà sur les sites Natura 2000 qui sont nombreux dans les vallées (Allier, Loire), la montagne volcanique, le Forez, la Margeride, le Velay, le Mézenc, la Montagne limousine, les causses ou les Cévennes.

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