Utilisateur:Dr.mbl/Brouillon/1/Notes de révision

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Ajouts/Ajouter[modifier | modifier le code]

Bibliographie

✔️ John Alcock, biologiste américain spécialisé en écologie comportementale, commence par décrire et même expliquer le comportement du mâle Hemipepsis ustulata, ou tarentule commune, dans son chapitre dédié à la définition de la sociobiologie puis établit une distinction entre ces deux secteurs scientifiques imbriqués : « L'écologie comportementale est l'étude du lien évolutif entre le comportement d'un animal et son environnement; la sociobiologie peut être considérée comme le volet de l'écologie comportementale qui explore les effets de l'environnement sur l'évolution du comportement. »[1]

Référence
  • (en) Marie Augusta Neal, « Review : Sociobiology and behavior by David P. Barash », Sociological Analysis, Oxford University Press, vol. 39, no 2,‎ , p. 185-187 (lire en ligne, consulté le ). (frais de consultation requis)

Références automatiques[modifier | modifier le code]

  1. Alcock 2003, p. 9
    « "Behavioral ecology " is the study of the evolutionary relationship between an animal's behavior and its environment; sociobiology can be viewed as that component of behavioral ecology that explores the effects of the social environment on behavioral evolution. »
    .

Rappel[modifier | modifier le code]

Pour information - [...] les sources d'experts auto-publiées peuvent être considérées comme fiables quand elles sont produites par un expert établi sur le sujet de l'article qui travaille dans le domaine concerné et ayant été auparavant publié par des publications tierces sérieuses. Aide:Identifiez des sources fiables#Sources auto-publiées (en ligne et papier) dr.mbl (discuter) 7 novembre 2015 à 14:48 (CET)

À propos de Michael McGoodwin, md[modifier | modifier le code]

Sources et références à ne pas oublier CV dr.mbl (discuter) 7 novembre 2015 à 14:54 (CET)

Pense-bête Sociobiologie[modifier | modifier le code]

Pour aller plus loin ?
Articles connexes

Retraits de l'article principal[modifier | modifier le code]

Voir explications : Discussion/Sociobiologie Propos 2014 et 2015

  • Jean-Jacques Kupiec, Ni Dieu ni gène : Pour une autre théorie de l'hérédité, Seuil, 240p., 2003
  • Jean-Jacques Kupiec, Olivier Gandrillon, Michel Morange, Marc Silberstein (sous la direction de), Le hasard au cœur de la cellule. Probabilités, déterminisme, génétique, Paris, Syllepse, 2009. Nouvelle édition revue et augmentée aux Éditions Matériologiques, 2011

Reconstruction de la section Reconnaissance scientifique Voir explications : Discussion/Sociobiologie Propos 2014 et 2015 Tableau repris ailleurs dans Wp. Texte de la section modifié en fonction des remarques exprimées par les contributeurs.
Octobre 2015 Supprimé par Thierry613, Décision unilatérale


Bibliographie. Organisation[modifier | modifier le code]

(en + fr) Richard C. Lewontin, Steven Peter Russell Rose et Leon J. Kamin, Nous ne sommes pas programmés [« Not in our Genes. Biology, Ideology, and Human Nature (1984, Pantheon Books, 322 p.) »], Paris, La Découverte, 1985 pour la traduction française (ISBN 978-2707115324, lire en ligne [PDF]) Document utilisé pour la rédaction de l’article

  • Patrick Tort, Misère de la sociobiologie, éd. PUF, 1985.
  • Pierre Thuillier, Les biologistes vont-ils prendre le pouvoir ? La sociobiologie en question, éd. Complexe, 1981.
  • Marshall Sahlins, The Use and Abuse of Biology : An Anthropological Critique of Sociobiology, 1977.
    • (fr) Critique de la sociobiologie, aspects anthropologiques, éd. Gallimard, 1980.
  • Georges Canguilhem, La Connaissance de la vie, éd; Vrin, 198p., 2000 (1965).

Image hippopotames[modifier | modifier le code]

Légende et grandeur à réviser

Troupeau d'hippopotames en baignade
Exemple de comportement social directement observable : Attroupement d'hippopotames [1]

Critiques ? Opposants + défenseurs[modifier | modifier le code]

Citer ? Section ? Bibliographie critique seulement ?

Ruelland, Baril, Lepeltrie

« Cet ouvrage retrace le parcours sinueux et l’échec de la sociobiologie humaine, cette théorie pseudo-scientifique qui anima les débats entre 1975 et 1985 et s’inscrivit comme idéologie scientiste dans l’ensemble des théories sur la nature humaine. Partant d’une analyse épistémologique des concepts de la sociobiologie humaine et de la sociobiologie animale, l’auteur établit la filiation historique de ceux-ci, des modèles et des idées qui les ont historiquement justifiés et de celles qui les justifient encore actuellement, et montre que cette théorie ne saurait prétendre à une institutionnalisation complète ni à aucune reconnaissance de la part du monde scientifique. [2] »

Citer Thomas Lepeltier Thomas Lepeltier, « L'empire des gènes. Histoire de la sociobiologie : Présentation critique par Thomas Lepeltier », Sciences Humaines, no 157,‎ (lire en ligne) Mise à jour en ligne 2011-06-15.

Article dans OneNote

Traductions et références[modifier | modifier le code]

Section Évolution de la sociobiologie[modifier | modifier le code]

✔️ dr.mbl (discuter) 1 décembre 2015 à 17:56 (CET) En 2006[3], à la remarque « l'emprise de vos idées sur la sociobiologie surprendrait vos adversaires des années 1970 » , Wilson commente : « l'opposition est devenue pour ainsi dire silencieuse ... La plupart des contestations provenait des sciences sociales où la question était viscérale et quasiment universelle [note 1] . »

Qu'est-ce que la sociobiologie ?[modifier | modifier le code]

  1. Corriger. La plupart des critiques scientifiques rappelle que la sociobiologie n'est pas une science exacte, ni un courant de pensée révolutionnaire ni un nouveau paradigme, comme signalé par le Pr James D. Cadien[4]
  2. Correction de Racconish dixit trop long, écourté comme suit: « ne constitue pas une révolution », plutôt, « ses principes de base remontent [...] à la naissance de la biologie et du transformisme avec Lamarck et à l'élaboration du principe de sélection naturelle avec Darwin et Wallace » [5].
  3. Reconsidérer « À plusieurs égards, la sociobiologie ne constitue pas une révolution. Elle s'établit sur les principes de base qui remontent aux années 1700 avec Érasme Darwin, puis à la naissance de la biologie et du transformisme avec Lamarck, et à l'élaboration du principe de sélection naturelle avec Darwin et Wallace »[6].
  4. Corriger {{marron| dans le même ordre d'idée, le sociobiologiste français Pierre Jaisson tient à préciser, en entrevue, que la sociobiologie « n’est pas une idéologie » et « n’est pas non plus une théorie »]][7].
  5. Paragraphe Horrowitz -Ces activités l'amènent à réviser, publier et expliquer son point de vue sur les fondements et les éléments théoriques de la sociobiologie[8].

Corriger / reformuler[modifier | modifier le code]

Cadian Cadien via Rechercher-Remplacer
vue sa vocation transversale ✔️

Article public du 2015-11-23[modifier | modifier le code]

Planche de comparaisons entre des têtes d'hommes et de cochon
Figures comparées d'homme et de cochon, 1820[note 2].

La sociobiologie est, en sciences du vivant, l'étude des bases biologiques présumées des comportements sociaux répertoriés dans le règne animal. En sa qualité de synthèse, elle fait appel à un vaste rassemblement des savoirs sur l'évolution des espèces. De la sélection naturelle à la coévolution gène-culture, en passant par l'eusocialité, l'effet Westermarck, l'altruisme réciproque, la consilience, entre autres, la sociobiologie interpelle tant les sciences de la vie que les sciences exactes, humaines et sociales.

Adn, molécules, cellules vivantes
De la molécule d'ADN à la cellule vivante.

Née aux États-Unis, dans les années 1970, la sociobiologie a pour mauvaise fortune de raviver des guerres d'idées d'une extrême intensité. Les hostilités à la fois les plus vivaces et les plus universelles portent sur la théologie, l'eugénisme, le nazisme, le racisme, l'élitisme et le sexisme.

Après la Seconde Guerre mondiale, suivie de la participation des États-Unis à la guerre du Viêt Nam, les tensions sociales se traduisent par des rafales de contestations populaires. En 1969, le groupe Science for the People suivi en 1975 du Sociobiology Study Group (en) puis du ralliement Sociobiology Study Group of Science for the People (en) se forment. Ce dernier est revendiqué par des experts, académiciens et étudiants rattachés de près et de loin à l'Université Harvard où enseigne le professeur Edward Osborne Wilson, chef de file de la sociobiologie. Des théoriciens aujourd'hui réputés, tels que des Gould, Lewontin et Sahlins, ont tôt fait de se liguer contre son schéma explicatif dont ils dénoncent les effets pervers tant socio-politiques que scientifiques.

Au XXIe siècle, après bientôt cinquante ans d'existence, il arrive encore que la sociobiologie et son fondateur subissent des affrontements cuisants. Certaines disciplines, dont l'écologie comportementale par exemple, tendent à s'en dissocier pour cause de réputation contaminée. Certains épistémologues et historiens des sciences humaines et sociales, ainsi que des anthropologues, biologistes et généticiens, continuent de fustiger la sociobiologie en raison de différends dans l'approche et la méthodologie.

Il existe sans conteste différentes lectures de la sociobiologie. Cet éventail de points de vue appelle une analyse plurielle de sa valeur scientifique. En ce début de XXIe siècle, la sociobiologie loge à l'enseigne des sciences de la vie. Elle tend à s'intégrer aux sciences humaines et sociales. La sociobiologie en tant que science sollicite et accepte par avance toute critique susceptible d'enrichir la matière par un éclairage d'appoint.


Origine du concept[modifier | modifier le code]

En France et aux États-Unis, le néologisme « sociobiologie », en anglais « sociobiology », voit d'abord le jour sous diverses formes et graphies vers la fin du XIXe siècle.

En France, à partir des années 1890, apparaissent les termes « sociologie biologique », « bio-sociologie », « socio-biologie » et « biosociologie » [10]. L'expression voisine « socio-biologie » est utilisée dans le titre de trois études du médecin Georges Auguste Morache, en 1902, 1904 et 1906[11],[12],[13]. Ces notions font l'objet de querelles récurrentes : « Le procès de la Sociologie biologique est encore pendant. Tous les ans, à son sujet, le Congrès International de l'Institut de Sociologie ramène les mêmes réquisitoires et les mêmes plaidoyers » [14]
Aux États-Unis, le mot « sociobiologie » dans sa graphie des XXe et XXIe siècles surgit ici et là, par intermittence. Environ une dizaine d'auteurs scientifiques y font appel depuis les années 1940, bien que sans définition ni correspondance sémantique établies[15],[16],[17].

En 1971, le biologiste myrmécologue Edward Osborne Wilson, professeur à l'Université Harvard du Massachusetts aux États-Unis, s'approprie le mot « sociobiologie ». À ce moment-là, il le transforme en concept pour désigner et développer une nouvelle science qui porte, depuis, le nom de sociobiologie[18],[10].

Mise en perspective[modifier | modifier le code]

La sociobiologie wilsonnienne mûrit aux États-Unis au sortir de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Après une période d'incubation, elle voit le jour dans les années 1970-1980 dans un climat de rébellion populaire causé par la participation active des États-Unis à la Guerre du Viêt Nam (1952-1980)[19]. L'après guerre 39-45 connaît également, explique Jorland, « une explosion de l'intérêt pour les sciences »[20],[21]. D'où une fragmentation grandissante des connaissances[22]. En sciences de la vie, le fourmillement des idées et les résultats de recherches fusent[pas clair] tantôt de sciences attestées, comme la biologie et la génétique, et tantôt en voie de l’être, comme la paléogénétique et la biogéographie insulaire[23].

À l'instar de la physique, de la chimie et des mathématiques, les répercussions de cet engouement rejoignent toutes les branches de la biologie, notamment la biologie moléculaire et la génétique des populations [24]. Les sciences humaines et sociales font l'objet de ce que Mattei Dogan (en) appelle un « double processus de dispersion de leurs travaux », résultant d'un « découpage disciplinaire qui fait que certaines disciplines s’occupent prioritairement de dimensions spécifiques du monde social [...] et un découpage sous-disciplinaire qui prend la forme d’une hyper-spécialisation »[23],[25]. Parallèlement à cette fragmentation, ajoute Dogan, « les spécialités se recombinent, créant de nouveaux domaines hybrides »[23]. Depuis les années 1950, zoologie, éthologie, sociologie, anthropologie, écologie comportementale, génétique des populations, mathématiques, physique, chimie et philosophie des sciences composent le paysage scientifique de la sociobiologie en devenir. Mais une dégradation de la cohérence d’ensemble pourrait freiner l'avancement des sciences et en favoriser les dérives[26]. La nécessité de regrouper les expertises pour en faire la synthèse semble s'imposer à l'esprit scientifique est ainsi, selon l'expression de Wilson, « dans l'air du temps »[26].

Qu'est-ce que la sociobiologie ?[modifier | modifier le code]

La sociobiologie suscite depuis sa naissance en 1971 une multitude d'interrogations, dénigrements, critiques scientifiques campées, tant positives que négatives. Qu'est-ce au juste que la sociobiologie, théorie, science, discipline scientifique, pseudo-science ? Instrument de contrôle social ? Les réactions abondent à l'envi. La plupart des critiques scientifique rappellent que la sociobiologie n'est ni une science exacte, ni un courant de pensée révolutionnaire ni un nouveau paradigme ; comme le dit James D. Cadien, la sociobiologie « ne constitue pas une révolution », plutôt, « ses principes de base remontent [...] à la naissance de la biologie et du transformisme avec Lamarck et à l'élaboration du principe de sélection naturelle avec Darwin et Wallace »[27]; dans le même ordre d'idée, le sociobiologiste français Pierre Jaisson ajoute que la sociobiologie « n’est pas une idéologie » et « n’est pas non plus une théorie »[7].

Sur un autre plan, le généticien Horowitz souligne que la « science s'est développée à une rapidité telle » depuis les années 1900 que « les histoires des sciences sont souvent rédigées du vivant des chercheurs » et « certains de ce nombre sont encore actifs » [28]. Or, à ce propos justement, le chef de file de la sociobiologie, Edward Osborne Wilson continue à réviser et à modifier les fondements et les éléments théoriques de la sociobiologie[29].

Problématique[modifier | modifier le code]

En sciences de la vie, plusieurs biologistes, généticiens et mathématiciens s'intéressent à l'évolution des espèces. Dans la même veine, la sociobiologie envisage l'évolution sous l'angle de la biologie. Le problème est centré sur la sélection naturelle considérée comme mécanisme principal de l'évolution, c'est-à-dire dont elle serait le moteur. Les facteurs favorables et défavorables à l'évolution sont examinés sous cet angle. Selon le sociobiologiste Yves Christen, « la sociobiologie étudie comment des comportements peuvent assurer aux individus qui les possèdent de meilleures chances de succès évolutif »[30], Laurent Dobuzinskis notant à ce sujet que « l’hypothèse centrale de la sociobiologie consiste en ceci que les comportements animaux (et humains) ont une origine génétique et donc qu’ils résultent des effets de la sélection naturelle »[31].

Cadre théorique[modifier | modifier le code]

«  La théorie moderne de l'évolution, également connue sous le nom de synthèse moderne de l'évolution, constitue le socle de toutes les sciences de la vie. Elle tire sa force de plusieurs disciplines, incluant l'archéologie, l'anthropologie, la biologie, l'écologie, la génétique, la paléontologie et la primatologie. Cette synthèse de disciplines se reflète dans les diverses perspectives de la sociologie maintenant logée à l'enseigne « Evolution and Sociology » incluant la neurobiologie, la psychologie évolutionniste, la sociobiologie, l'écologie humaine ... notre objectif consiste à convaincre le domaine de la sociologie en général que la pensée évolutionniste peut enrichir l'entreprise sociologique ...[note 3] ,[32] »

.

Les influences scientifiques ayant débouché sur la naissance de la sociobiologie se situent une lignée de savants précurseurs, de Lamarck à Hamilton, en passant plus précisément par Darwin, Wallace, Spencer, Mendel, de Vries, R.A. Fisher, J.B.S Haldane, Sewall Wright, Theodosius Dobzhansky, Julian Huxley, Ernst Mayr, Bernhard Rensch, George Gaylord Simpson, George Ledyard Stebbins.

L'altruisme en question[modifier | modifier le code]

La contradiction entre l'existence même de l'altruisme et celle de la sélection naturelle, soulevée dès 1858 par Darwin et Wallace, est également thématisée par la sociobiologie, notamment Edward O. Wilson, qui cherche à comprendre « comment l'altruisme, lequel par définition diminue la capacité individuelle d'adaptation, peut-il possiblement évoluer par sélection naturelle »[33],[note 4],[note 5].

Théorie de Hamilton[modifier | modifier le code]

Sélection de parentèle[modifier | modifier le code]

Le concept de sélection de parentèle de Hamilton est développé par Wilson dans son ouvrage Sociobiology: The New Synthesis. La première confirmation expérimentale est réalisée et publiée en 1976 dans la revue Science par les biologistes américains Robert Trivers et Hope Hare. Mais les résultats de Trivers et Hare sont aussitôt réfutés. Entre autres, leurs affirmations ne fonctionnent que sous la parenté théorique de 0,75 entre sœurs[pas clair].

Naissance de la sociobiologie[modifier | modifier le code]

Wilson commence à exposer les bases de la sociobiologie en 1971 dans son ouvrage, pour ainsi dire fondateur, The Insect Societies[35]. L'auteur y révèle vouloir créer, sous le nom de « sociobiologie », une nouvelle discipline scientifique[36]. Sachant que ce mot est déjà connu dans l'univers académique, il rapporte l'avoir choisi dans le but d'éviter la confusion et, par là, faciliter l'acceptation par ses pairs de sa nouvelle démarche[37]. C'est donc sans équivoque qu'il attribue le titre de « The Prospects for a unified Sociobiology » au dernier chapitre de ce volume. Il y expose une première description de la sociobiologie, de ses enjeux et de sa fécondité attendue[38]. Puis, en 1975, il en officialise l'envol par la publication de son nouvel ouvrage au titre annonciateur Sociobiology : The New Synthesis.

Définition[modifier | modifier le code]

En 1975, Wilson confère d'office à la sociobiologie le statut de Nouvelle synthèse[39]. D'entrée de jeu, il en présente une définition sommaire : « La sociobiologie est l'étude systématique des bases biologiques de tous les comportements sociaux[40]. » En 1978, dans son nouvel ouvrage « On human Nature », Wilson estime indispensable d'apporter quelques précisions fondamentales au sujet de la sociobiologie. Il souligne qu'elle « est une branche importante de la biologie comportementale, laquelle devrait être reliée à la biologie des populations[41]. » Il précise aussi, en tant que concepteur, que la sociobiologie est « est une extension de la théorie de l'évolution et de la biologie des populations appliquée aux organisations sociales . »[note 6]


Ces premiers jalons de la sociobiologie envisagée comme discipline scientifique se raffinent et s'enrichissent en permanence. Pour ces motifs, en 2007, Wilson et Wilson (en), pionniers de la première heure, estiment le temps venu d'en réviser les fondements scientifiques. Ils publient alors l'article « Rethinking the scientific basis of sociobiology » [42]. Sur le plan de balises mieux cernées, en 2009, le médecin spécialiste Michael C. McGoodwinon présente une définition enrichie de la sociobiologie:

« La sociobiologie est l'étude scientifique, ou systématique, des bases de toutes les formes de comportements sociaux , dans tous les types d'organismes incluant l'homme, laquelle incorpore les connaissances provenant de l'éthologie, de l'écologie et de la génétique, afin d'en tirer des principes généraux en regard des propriétés biologiques de sociétés entières[43]  »

Il serait prématuré de prendre pour acquises les balises et les définitions formulées depuis les années 1970 par son fondateur, ses adhérents et par la relève. La rapidité des découvertes scientifiques appelle un ajustement constant des hypothèses et des concepts mis à l'épreuve en sciences, a fortiori en sociobiologie, étant donné son déploiement transversal[44].

Troupeau d'hippopotames en baignade
Attroupement d'hippopotames, exemple de comportement social[45]

Modèles empiriques[modifier | modifier le code]

Eusocialité[modifier | modifier le code]

Structure et organisation sociale[modifier | modifier le code]

Méthode[modifier | modifier le code]

Démarche hypothético-déductive[modifier | modifier le code]

Théorisation[modifier | modifier le code]

Objectifs heuristiques[modifier | modifier le code]

Réception de la sociobiologie[modifier | modifier le code]

« Le livre de Wilson sur la sociobiologie provoque une étonnante gamme de réactions. Avec le recul des années, on peut revenir en arrière et de demander dans quel sens il y a eu un débat sur la possibilité d'une nouvelle discipline de la sociobiologie [...] beaucoup d'applaudissements ; certaines dénonciations politiques amères ; quelques démonstrations ; un fatras de pop-sociobiologie dans les médias ; critiques techniques ; réponses aux critiques ; et en un temps un mouvement beaucoup de livres. Mais sur quoi au juste portaient les arguments ? [...] Ce que dit Wilson, ou ce qu'il implique ? Le livre en entier, ou simplement le dernier chapitre sur la célèbre sociologie appliquée aux humains ? Contenu ou style ? Idées ou leurs effets pervers potentiels ? Et qui est réceptif ? [note 7],[46] »

Dans l'ensemble, estime A. L. Caplan (1984)

« La parution de l'ouvrage volumineux de E.O. Wilson, « Sociobiology : The New Synthesis », a déclenché des « trépidations interdisciplinaires dont les vibrations se répercutent encore dans des parties de l'univers académique aussi exotiques que la philosophie [...] Cependant, en dépit du fait que tant d'attention ait été dirigée sur la sociobiologie, de l'intérieur comme de l'extérieur de l'université par admirateurs et détracteurs, des problèmes de base rattachés au sujet demeurent remarquablement obscurs ... Par exemple, la plus fondamentale des questions que l'on puisse poser porte sur sa propre description »


Aux États-Unis, la parution grand public en 1975 de l'ouvrage Sociobiology : A New Synthesis, provoque réactions et remous immédiats. À côté des critiques élogieuses, une série d'attaques foudroyantes ont entraîné un remue-ménage resté historique, rapporte Wade dans son article Troubled birth for anew discipline (1976). Il signale que « le livre a subi de vertes critiques en raison d'un présumé message caché de politiques réactionnaires. Ces théories sont tenues pour être analogues à celles de l'eugénisme nazi... cette flambée repose sur un débat scientifique - que d'aucuns estiment d'importance historique - sur la question de savoir si le comportement humain est biologiquement déterminé[47][48] »


En France, le livre « La sociobiologie », traduction de « Sociobiology: The New Synthetis », présente un titre amputé de son intitulé officiel, arrive en français en 1989, soit quatorze ans plus tard [49]. L'absence de la sociobiologie du paysage scientifique français a entraîné un vrai déficit culturel. Nous restons aujourd'hui l'un des rares pays où l'on forme des générations de biologistes dans l'ignorance des résultats apportés par cette discipline. Alors qu'on ne cesse d'en parler dans les congrès internationaux, nos chercheurs constatent qu'ils manquent totalement d'informations [50]

Jamais une science n'a fait l'objet d'autant de polémiques, d'anathèmes et de procès d'intention. Depuis son apparition, dans les années 1970, la sociobiologie a été totalement marginalisée par les milieux universitaires français. [[#cite_note-JaissonEntrevue)_Ce_décalage_dans_le_temps_et_dans_la_présentation_modifie_considérablement_la_nature_des_réactions_auprès_de_la_population_en_général._Cependant,_malgré_les_propriétés_différentes_du_paysage_intellectuel_de_l'époque,_les_scientifiques_francophones_européens_étaient_parfaitement_au_fait_de_l'apparition_de_la_sociobiologie_aux_États-Unis_dans_les_ouvrages_de_1971_et_1975._À_la_différence,_l'ouvrage_de_Wilson_''On_Human_Nature,''_une_explication_de_la_sociobiologie,_publiée_en_1978,_est_disponible_en_français_dès_l'année_suivante_sous_le_titre_L'Humaine_Nature._En_1985,_le_rapprochement_entre_la_pensée_d'[[Alfred_Espinas]]_pour_la_sociologie_avec_celle_de_Wilson_en_matière_de_sociobiologie_fait_déjà_l'objet_de_discussions_intellectuelles_en_Europe'"`UNIQ--ref-000000C0-QINU`"'.</s>-59|[51]]]

En Allemagne, l'analyse de la couverture médiatique de la sociobiologie de Sébastian Linke (2011) fait état d'un découplage significatif entre la discussion académique et son absence de présentation ponctuelle dans la presse[52].

Peinture. Profils au fil du temps.
Points de vue dans le temps et dans l'espace[53]

Lorsque les débats les plus intenses sur la sociobiologie étaient à leur apogée aux États-Unis durant la seconde moitié des années 1970, à peu près aucun rapport n'a été présenté sur le sujet dans la presse allemande. Petit à petit, la couverture médiatique est apparue à partir des années 1990. Par conséquent, la sociobiologie est présentée comme une science nouvelle, sans plus. Ainsi, on accueille une sociobiologie sans vague[54]

« quand les débats scientifiques sur la sociobiologie (SB) étaient à leur apogée (fin des années 1970), presque aucun rapport a eu lieu dans la presse allemande, alors que depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, lorsque la discussion académique se sont installés, SB a été présenté plus en plus souvent. L'affaire révèle l'importance du contexte culturel dans l'élaboration de la couverture de vulgarisation scientifique, une SB un non-problème dans les médias allemands à l'époque de ses plus intenses débats scientifiques contextes contraignent la science dans le public : comment le débat de la sociobiologie est (pas) présenté dans la presse allemande[note 8] »

Science for the People et Sociobiology Study Group (en)-

Avant la sortie publique de l'ouvrage sur la sociobiologie de Wilson en 1975, le groupe Science pour le Peuple existait déjà. Depuis sa naissance en 1969, il était très actif en matière de relations entre la science, la responsabilité sociale, et la politique. Ce groupe proclame : « [...] la science est inévitablement politique [...] le contexte du capitalisme d'entreprise américaine contemporaine [...] contribue grandement à l'exploitation et à l'oppression de la plupart des gens à la fois dans ce pays et à l'étranger. Nous réclamerons une réorientation du travail scientifique et nous suggérerons des moyens grâce auxquels les travailleurs scientifiques poourront diriger leurs recherches vers la réalisation de changements sociaux significatifs »[note 9]

« Nous ne nions pas l'existence de composantes génétiques dans le comportement humain. Par contre, nous nous attendons à découvrir les universaux biologiques davantage dans les comportements généralisés tels que manger, excréter, dormir, plutôt qu'au niveau des habitudes hautement spécifiques et variables tels que la guerre, l'exploitation sexuelle des femmes et le recours à l'argent comme moyen d'échange. Wilson rejoint les rangs du long défilé de déterministes biologiques dont les travaux ont servi de pilier aux institutions de leur société en les exonérant de leur responsabilité en matière de problèmes sociaux. De ce que nous avons vu de l'impact social et politique de ces théories dans le passé, nous croyons fermement devoir nous élever contre eux. Nous devons prendre la « Sociobiologie » au sérieux, non pas parce que nous pensons qu'elle fournit une base scientifique pour l'examen du comportement humain, mais parce qu'elle montre les signes d'une nouvelle vague des théories du déterminisme biologique[note 10].[56] »

Quant à E.O. Wilson, il explique : « En 1975, la guerre du Vietnam prenait fin. En même temps, la Nouvelle Gauche dans l'académie était devenue quasi dominante et très violente à plusieurs égards, notamment durant les années 1960. Ce mouvement a impliqué une minorité d'étudiants et de professeurs. Néanmoins, ils étaient si bruyants et à ce point démonstratifs qu'ils tendaient à dominer le climat d'apprentissage dans l'académie. C'était une tendance très fâcheuse. Les principaux antagonistes — Stephen Jay Gould et Richard Lewontin par exemple, et plusieurs autres organisateurs du mouvement contre la sociobiologie — avaient pour but de l'étouffer dans l’œuf. Donc, ils vociféraient de façon extrêmement soutenue[57],[note 11] » , [note 12]

Évolution de la sociobiologie[modifier | modifier le code]

Dans ses ouvrages critiques sur la sociobiologie, Ullica Segerstrale, historienne, sociologue et professeure, analyse de près l'évolution de la sociobiologie depuis ses débuts. En 2000, elle rappelle que le Sociobiology Study Group of Science for the People persiste dans ses revendications car ils est d'abord un mouvement de gauche et qu'il agit avant tout au niveau politique. Mais, souligne-t-elle, la violence n'est plus au rendez-vous. Ce constat de paix relative, poursuit-elle, nuit à la compréhension du branle-bas explosif provoqué par la sociobiologie dans les années 1970[note 13]. Elle explique : « Le conflit soulevé par la sociobiologie est à considérer comme une bataille interminable sur la question de savoir ce qu'est une « bonne science » en regard de la responsabilité sociale des scientifiques. Elle fait appel aux grands thèmes tels que l'unité de la connaissance, la nature de l'homme, le libre arbitre et le déterminisme. Wilson est tombé de plain pied dans ce nid de guêpe, là où nichent des revendications, réclamations, contre-réclamations, des préoccupations morales, des croyances métaphysiques, convictions politiques, hommes de paille, faux-fuyants, potins et ragots, ragots, ragots[note 14] ». début des années 2000[64].

Du côté des autres sciences, comme l'anthropologie, la philosophie ou l'épistémologie, le refus général d'association avec la sociobiologie, plus précisément la biologie, est tout aussi catégorique jusqu'au début du XXIe siècle[65].

Comme le résume Wilson, en 2006, durant une entrevue et en réponse à l'une des questions posées par l'intervieweur :

Q - Your adversaries from the 1970s would be appalled by how much your ideas about sociobiology have taken hold. R - The opposition has mostly fallen silent … Most of the opposition came from the social sciences, where it was visceral and almost universal[66].


Depuis le début du XXIe siècle, le rejet massif de la sociobiologie par les sociologues commence à s'émousser. À l'instar de Van den Burghe et de Maryanski, la tendance à l'acceptation de la sociobiologie se manifeste. Les sociologues commencent à exploiter le noyau dur[Quoi ?] de la sociobiologie tout en y apportant certaines modifications.


« Il est grand temps de se considérer comme une simple espèce biologique parmi d'autres... tant que ce fait ne sera pas accepté... la sociobiologie restera stagnante car il n'y a aucun doute que des forces biologiques influencent les modes d'organisation des humains »[note 15]


«  tandis que quelques scientifiques continuent d'utiliser la sociobiologie pour décrire leurs travaux (par exemple Hrdy, 1999) ) durant et après la controverse sur cette discipline, d'autres scientifiques continuent d'utiliser cette approche mais la nomment autrement, le plus souvent écologie comportementale (Krebs et Davies, 1978)[note 16]. »


[note 17]

Interrelations[modifier | modifier le code]

Sociobiologie et sciences[modifier | modifier le code]

Critiques[modifier | modifier le code]

La sociobiologie suscite, pour l'essentiel, deux types d'arguments critiques : la rhétorique au regard de la science ou encore les critiques d'ordre idéologique, politique, et social. Une distinction supplémentaire s'impose :

  • On trouve des auteurs qui s'insurgent quasi-exclusivement contre l'application de la sociobiologie aux sociétés humaines, c'est-à-dire ceux dont l'intérêt principal ou exclusif porte sur les comportements de l'homme ;
  • Les critiques en sciences de la vie, par exemple en génétique, biologie ou biochimie, portent l'aspect théorique de la sociobiologie, sur l'imprécision des concepts, sur les méthodes, et sur la non-vérifiabilité des la plupart des hypothèses.

Période 1970-2000[modifier | modifier le code]

Lorsque la sociobiologie apparaît dans l'univers de la biologie, Richard C. Lewontin, biologiste, généticien et épistémologue, exprime aussitôt ses arguments critiques.

«  La sociobiologie est une forme de déterminisme biologique selon lequel l'organisation sociale humaine résulte d'une contrainte des gènes sélectionnés durant l'évolution. En particulier, on fait référence à la domination du mâle, la hiérarchisation sociale, l'activité économique de l'entrepreneurship, la territorialité, l'agression comme conséquences de la génétique humaine[note 18],[68] »


L'homme de science réputé précise son argument[68]: « Il est démontré que la sociobiologie comme théorie est méticuleusement construite de manière à la rendre impossible à vérifier, qu'elle commet nombre d'erreurs fondamentales dans sa tentative de décrire la nature humaine , qu'il n'existe aucune preuve de l'héritabilité des traits sociaux, et que les arguments évolutionniste sont de simples fantaisies et des histoires d'adaptation[note 19] »


Période 2000-2016[modifier | modifier le code]

Dans ses ouvrages critiques sur la sociobiologie, Ullica Segerstrale, historienne, sociologue et professeure, analyse de près l'évolution de la sociobiologie depuis ses débuts. En 2000, elle rappelle que le Sociobiology Study Group of Science for the People persiste dans ses revendications car ils est d'abord un mouvement de gauche et qu'il agit avant tout au niveau politique. Mais, souligne-t-elle, la violence n'est plus au rendez-vous. Ce constat de paix relative, poursuit-elle, nuit à la compréhension du branle-bas explosif provoqué par la sociobiologie dans les années 1970note 3. Elle explique : « Le conflit soulevé par la sociobiologie est à considérer comme une bataille interminable sur la question de savoir ce qu'est une « bonne science » en regard de la responsabilité sociale des scientifiques. Elle fait appel aux grands thèmes tels que l'unité de la connaissance, la nature de l'homme, le libre arbitre et le déterminisme. Wilson est tombé de plain pied dans ce nid de guêpe, là où nichent des revendications, réclamations, contre-réclamations, des préoccupations morales, des croyances métaphysiques, convictions politiques, hommes de paille, faux-fuyants, potins et ragots, ragots, ragots (trad 20) ». Par hypothèse, la biologie jointe à la sociologie pourrait expliquer plusieurs aspects du monde social. Mais en sociologie, une telle perspective est rejetée d'emblée ; de plus, l'absence de sociologue dans l'équipe fondatrice de la sociobiologie fait l'objet de critiques 47. Cette position reste représentative de la relation de la sociologie avec la sociobiologie jusqu'au début des années 200047. Depuis le début du XXIe siècle, le rejet massif de la sociobiologie par les sociologues commence à s'émousser. À l'instar de Van den Burghe et de Maryanski, la tendance à l'acceptation de la sociobiologie se manifeste. Les sociologues commencent à exploiter le noyau dur[Quoi ?] de la sociobiologie tout en y apportant certaines modifications.[réf. nécessaire] « Il est grand temps de se considérer comme une simple espèce biologique parmi d'autres... tant que ce fait ne sera pas accepté... la sociobiologie restera stagnante car il n'y a aucun doute que des forces biologiques influencent les modes d'organisation des humains »trad 21 Comme le résume Wilson, en 2006, durant une entrevue et en réponse à l'une des questions posées par l'intervieweur : Q - Your adversaries from the 1970s would be appalled by how much your ideas about sociobiology have taken hold. R - The opposition has mostly fallen silent … Most of the opposition came from the social sciences, where it was visceral and almost universal49. en 2007, un article co-signé par Edward O. Wilson et David Sloan Wilson propose de refondre les fondations de la sociobiologie en fonction de l'état actuel des connaissances, de son passé théorique des années 1960-1975, et des avancées de l'heure en sciences de la vie, principalement dans le domaine de la génétique. 54 Dans cet article, ils exposent leur point de vue sur la nécessité de réviser leurs hypothèses de base ainsi que les principes de la sociobiologie comme ils la conçoivent dorénavant55 : « La sociobiologie est aux prises avec une diversité de cadres conceptuels pauvrement reliés entre eux, et se retrouve par conséquent dans un piètre chaos théorique. Une partie du problème provient d'une réticence à revenir sur des éléments pivots développés durant les années 1960. En l'occurrence, le rejet de la sélection de groupe assorti à l'élaboration de cadres théoriques alternatifs destinés à expliquer l'évolution des comportements coopératifs et altruistes. Nous proposons un retour aux sources pour clarifier ce qu'est la sélection de groupe, pourquoi son rejet a été considéré comme très important, puis comment elle a été relancée sur une base plus solide par une formulation plus prudente dans les recherches subséquentes. [Aujourd'hui] la Théorie de la sélection multi-niveaux, incluant la sélection de groupe, fournit une base théorique élégante sur laquelle asseoir la sociobiologie future, après que son passé tumultueux soit correctement compris56,trad 22. »

terminent sur une hypothèse probablement Les auteurs justifient leur propos sur la base des explications formulées par Charles Darwin dans The Descent of man (1871), lequel s'exprimait en ces termes : « Même si une moralité de haut niveau ne procure pas d'avantage, ou si peu, à chaque individu et à ses enfants par rapport aux autres individus de la même tribu, il ne faut pas l'oublier, une augmentation du nombre d'individus bien pensants et une élévation du standard de moralité procurera assurément un avantage immense à cette tribu par rapport à une autretrad 23. » En conclusion de leur argumentaire, les auteurs heuristiquenote 4 : « L'égoïsme l'emporte sur l'altruisme au sein des groupes. Les groupes altruistes l'emportent sur les groupes égoïstes. Tout le reste est

Tendances[modifier | modifier le code]

Travaux primés[modifier | modifier le code]

Académie royale des sciences de Suède[modifier | modifier le code]

L'Académie royale des sciences de Suède[69] choisit les lauréats du Prix Nobel. Elle nomme également, une fois par année, un lauréat du Prix Crafoord[70] destiné à promouvoir la recherche fondamentale dans l'une des sciences exclues de la catégorie Nobel.

Lauréats du Prix Nobel de physiologie ou médecine[modifier | modifier le code]

1973. Décerné, pour la première fois dans la catégorie des sciences du comportement, à trois co-lauréats
Pour leurs découvertes sur l'organisation des comportements et leurs modes d'expression individuels et sociaux[note 20],[71].
2007. Décerné dans la catégorie Physiologie ou médecine, notamment en biosciences, à trois co-lauréats
Pour le développement d'une technique d'administration de gènes modifiés chez les souris[note 21], [note 22], [note 23],[72].

Lauréats du Prix Crafoord en Biosciences[modifier | modifier le code]

L'astronomie, les mathématiques, les géosciences, les Sciences de la vie nommées biosciences en anglais, dont la sociobiologie, et la recherche sur la polyarthrite représentent les domaines scientifiques ayant droit au Prix Crafoord. Le prix est octroyé à l'une d'entre elles, à tour de rôle une fois à tous les trois ou quatre ans[73].

Ce tableau est proposé à titre indicatif. Il contient les mentions reliées aussi bien de près que de loin à la sociobiologie comme telle. Par exemple, précurseurs et penseurs inspirés tels que, Tinbergen, Lorenz, Hamilton, Mayr, Trivers, pour ne citer que quelques exemples. Leurs travaux scientifiques sont susceptibles d'éclairer l'histoire de la sociobiologie et d'en repérer les éléments sujets à débats.


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « R.Coniff - Your adversaries from the 1970s would be appalled by how much your ideas about sociobiology have taken hold. - EO Wilson : The opposition has mostly fallen silent … Most of the opposition came from the social sciences, where it was visceral and almost universal »
  2. Illustration par Charles Lebrun d'une considération physiognomoniste de Giambattista della Porta rapportée par Gaspard Lavater[9].
  3. Modern Evolutionary theory—also known as the modern synthesis- is the foundation block for all the life sciences. lt draws its strength from many disciplines including archaeology, anthropology, biology, ecology, genetics, paleontology, and primatology. This synthesis of disciplines is reflected in the various perspectives within sociology currently under the umbrella of Evolution and Sociology including neurobiology, evolutionary psychology, sociobiology, stage-model theorizing, world systems dynamics, human ecology, historical sociology, and evolutionary sociology. The challenge before us is not to demonstrate that any of our distinctive approaches is the best way but, instead, to convince the field in general that evolutionary thinking can add to the sociological enterprise. Let us not get bogged down in acrimony and lose the momentum that we have gained by becoming a regular section in ASA. I ask all of you to reach out and welcome all science oriented sociologists who express an interest in learning more about Evolution and Sociology. Most sociologists know little about modern evolutionary theory.
  4. Le mot « altruisme » n'est pas utilisé dans le même sens par tous. La population en général sait spontanément ce que ce mot veut dire et l'utilise dans le langage courant. À la différence, les spécialistes en biologie et en sociobiologie associent l'altruisme à son impact sur le potentiel de reproduction génétique d'un individu en le combinent à des calculs mathématiques savants. Ainsi, l'expression capacité d'adaptation est évaluée au nombre de descendants viables créés par un individu.
  5. En 1998, dans Consilience, Wilson rappelle que « dans les années 1970 [...] l'altruisme constituait le problème central de la sociobiologie à la fois chez les animaux et les humains »[34].
  6. Wilson, On Human Nature (en), édition 2012, pages xix-xx, Preface 1978 : « Les retombées de la publication de Sociobiology m'ont conduit à étendre mes lectures sur le comportement humain ; j'ai aussi participé à plusieurs séminaires et échangé des écrits avec des scientifiques des sciences sociales. Je suis devenu plus que jamais persuadé que le temps était enfin arrivé de combler le fossé entre les deux cultures, dont la sociobiologie en général est simplement l'extension de la biologie des populations et de la théorie de l'évolution appliquée aux organisations sociales, est l'outil approprié pour cet effort. On human Nature consiste à explorer cette thèse. »
    « The aftermath of the publication of Sociobiology led me to read more widely on human behavior and drew me to many seminars and written exchanges with social scientists. I became more persuaded than ever that the time has at last arrived to close the fatuous gap tween the two cultures, and that general sociobiology which is simply the extension of population biology and evolutionary theory to social organization, is the appropriate instrument for the effort. On Human Nature is an exploration of that thesis. »
  7. We should perhaps backtrack and ask in what sense there has been a debate about the possibility of a new discipline of sociobiology, originally defined by Wilson as “the systematic study of the biological basis of all social behaviour”. True, the book evoked a startling range of responses : many plaudits; some bitter political denunciations and a few demonstrations; a welter of pop-sociobiology in the media; technical critiques; replies to the critics; and in time many more books. But what were the arguments about? What Wilson said, or what he was taken to imply? The whole book, or just the famous closing chapter on humans? Substance or style? Ideas or their potential uses? And who, in the endless textual round since, has truly been open to persuasion ? Ndt. Traduction libre
  8. The analyses show a decoupling between the academic discussion and the German media coverage: when the scientific debates about SB were at their height (late 1970s), nearly no reporting occurred in the German press, whereas from the middle of the 1990s onwards, when the academic discussion had settled, SB was presented increasingly often. The case reveals the importance of cultural contexts in shaping popular science coverage, making SB a non-issue in the German media at the times of its most intense scientific debate
  9. « We will argue below that science is inevitably political, and in the context of contemporary American corporate capitalism, that it contributes greatly to the exploitation and oppression of most of the people both in this country and abroad. We will call for a re-orientation of scientific work and will suggest ways in which scientific workers can re-direct their research to further meaningful social change »[55]
  10. We are not denying that there are genetic components to human behavior. But we suspect that human biological universals are to be discovered more in the generalities of eating, excreting and sleeping than in such specific and highly variable habits as warfare, sexual exploitation of women and the use of money as a medium of exchange. Wilson joins the long parade of biological determinists whose work has served to buttress the institutions of their society by exonerating them from responsibility for social problems.From what we have seen of the social and political impact of such theories in the past, we feel strongly that we should speak out against them. We must take “Sociobiology” seriously, then, not because we feel that it provides a scientific basis for its discussion of human behavior, but because it appears to signal a new wave of biological determinist theories.
  11. « 1975 was the last year of the Vietnam War. It was also the twilight of the New Left in the academy, which had become almost dominant and very violent in several respects in the '60s. It involved a minority of students and professors, but nonetheless, they were so vocal and demonstrative that they tended to rule the learning climate in the academy. It was a very unfortunate trend. The main antagonists -- Stephen Jay Gould and Richard Lewontin for example, and several others who organized the movement against it -- their idea was to strangle it in the crib. So their language was extremely strong »
  12. « Deuxième raison à ce non-scandale de l'évolutionnisme, la thèse de Darwin est très bancale et insatisfaisante d'un point de vue scientifique (elle ne ressemble guère à ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de darwinisme). Elle ne comporte ni théorie de l'hérédité (cette notion est très balbutiante en 1859, voir ci-après), ni théorie de la variation (la théorie de la mutation est due à Hugo De Vries en 1901- 1903). Au risque de blasphémer, on peut même dire que le livre n’est pas très bon, et qu’il est devenu de moins en moins bon au fil de ses six éditions successives, car Darwin l’a surchargé de corrections, repentirs et additions, au point qu’il a fini par devenir quasiment illisible (c’est néanmoins la sixième édition qui sera réimprimée tout au long du XXe siècle, jusqu’à ce que quelqu’un s'avise de la lire, et s'aperçoive de la nécessité de revenir à la première(note 9. Une traduction française en a alors été proposée (Darwin, 1992)[58] »
  13. Pour aller plus loin : [59],[60],[61],[62]
  14. « The conflict over sociobiology is best interpreted as a drawn-out battle about the nature of good science and the social responsibility of the scientist, while it touches on such grand themes as the unity of knowledge, the nature of man, and free will and determinism. The author has stepped right into the hornet's nest of claims and counterclaims, moral concerns, metaphysical beliefs, political convictions, strawmen, red herrings, and gossip, gossip, gossip »[63]
  15. « it is high high time that we seriously look at ourselves as merely one biological species among many.” ... until this shift ... sociology will remain stagnant for there can be no doubt that biological forces shape and constrain patterns of human organizations »[65].
  16. while a few scientists continued to use the term “sociobiology” to describe their work (for example, Hrdy, 1999) during the controversy over sociobiology and after, scientists using these approaches tended to use other terms, most commonly “behavioral ecology” (Krebs and Davies, 1978) [67]
  17. « Deuxième raison à ce non-scandale de l'évolutionnisme, la thèse de Darwin est très bancale et insatisfaisante d'un point de vue scientifique (elle ne ressemble guère à ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de darwinisme). Elle ne comporte ni théorie de l'hérédité (cette notion est très balbutiante en 1859, voir ci-après), ni théorie de la variation (la théorie de la mutation est due à Hugo De Vries en 1901-1903). Au risque de blasphémer, on peut même dire que le livre n’est pas très bon, et qu’il est devenu de moins en moins bon au fil de ses six éditions successives, car Darwin l’a surchargé de corrections, repentirs et additions, au point qu’il a fini par devenir quasiment illisible (c’est néanmoins la sixième édition qui sera réimprimée tout au long du XXe siècle, jusqu’à ce que quelqu’un s'avise de la lire, et s'aperçoive de la nécessité de revenir à la première(note 9. Une traduction française en a alors été proposée (Darwin, 1992)[58] »
  18. Sociobiology is a form of biological determinism which argues that human social organization is constrained by genes that have been selected in evolution. In particular, it regards male dominance, hierarchical society, entrepreneurial economic activity, territoriality, and aggression as a consequences of human genes
  19. It is shown that sociobiological theory is carefully constructed to make it impossible to test, that it makes a number of fundamental errors in attempting to describe "human nature," that there is no evidence for inheritance of human social traits, and that the evolutionary arguments used are merely fanciful, adaptive stories
  20. (en) « for their discoveries concerning organization and elicitation of individual and social behaviour patterns »
  21. (en) « For their development of a technique for introducing modified genes into mice »
  22. La technique mise au point par Capecchi, Evans et Smithies, concernant l'administration d'un gène qui remplace la version originale d'un gène précis de la souris, s'est montrée extrêmement utile dans le domaine de la recherche en génétique visant à déterminer l'action d'un gène en particulier
  23. (en) « [...]technique that involved introducing a gene that “knocks out” (replaces) a mouse’s own version of a targeted gene, became extremely useful in genetic research as a way of finding out what specific genes do »

Références[modifier | modifier le code]

  1. Wikipedia commons. Troupeau d'hippopotames. Hippopotamus amphibius, Luangwa völgy, Zambie, 2002.
  2. Ruelland, 2004. [1]
  3. (en) Richard Coniff (Intervieweur) et Edward Osborne Wilson (Interviewé), « Discover Interview : E.O. Wilson. Biology's chief provocateur explores the evolutionary origins of cooperation, warfare, and the tribal mind », Discover Magazine. Science for the curious,‎ (lire en ligne)
  4. Anthropology, Univ. Arizona, Tucson 1974 The Genetics Center and Southwest Biomedical Research Institute Tempe, Arizona
  5. Cadien 1979, p. 758{{commentaire biblio|« In many ways sociobiology is not a revolution, that its basic claims have roots far back in biology and evolutionary thought, and that this is merely the time which some scientists feel is right to dredge them to the surface again »
  6. Cadien 1979, p. 758
    « In many ways sociobiology is not a revolution, that its basic claims have roots far back in biology and evolutionary thought, and that this is merely the time which some scientists feel is right to dredge them to the surface again »
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  8. Wilson et Wilson 2007 2007
  9. Gaspard Lavater, L'art de connaître les hommes par la physionomie, t. 9, Dépélafol, (lire en ligne), p. 135
  10. a b et c Guillaume 1985, p. 139.
  11. Morache 1902.
  12. Morache 1904.
  13. Morache 1906.
  14. Richard (1900), Bouglé (1900) et Célestin Bouglès (1900)
  15. Synthese. Journal coverage 1936-2011 et 2012-2015; Mannoury, G. Sociobiology dans Synthese, volume 5, No 11, pages 522-525, 1947 [2] (frais de consultation requis) ; 1946. John Paul Scott, zoologue et généticien, rapporté par Wilson dans Gregory 1978, chapitre 1 ; 1948. Charles F. Hockett linguiste évolutionniste, rapporté par Wilson dans Gregory 1978, chapitre 1.
  16. Altmann 1962, p. 330-435.
  17. Buettner-Janusch 1962, p. 183.
  18. Wilson, p. 400-403..
  19. « Les États-Unis de Truman à Carter », cours de premier cycle 2013-2014 à l'Université Laval du Québec
  20. Jorland 1998, p. 91-92.
  21. Kay 1993, p. 929-930.
  22. Jorland 2002, p. 731-735.
  23. a b et c Dogan 1994, p. 37-53
  24. Horowitz 1993, Book review of Kay, 1993, p. 929-930.
  25. Lahire 2012, paragraphe 6 et 7.
  26. a et b Wilson 2001, p. 3.
  27. Cadien 1979, p. 758
    « In many ways sociobiology is not a revolution, that its basic claims have roots far back in biology and evolutionary thought, and that this is merely the time which some scientists feel is right to dredge them to the surface again ».
  28. Horowitz 1993, p. 929
    « Science has advanced so rapidly in our century that histories of science are often written while participants in the events described are still living, some still active »
  29. Wilson et Wilson 2007 2007
  30. Christen 1981, p. 44.
  31. Dobuzinskis et Christen 1981, p. 171.
  32. Evolution and Sociology Volume 3, No 2, Fall 2006 url= http://www.asanet.org/sectionevol/docum ... fall06.pdf
  33. Wilson, p. 3
    « how can altruism which by definition reduces personal fitness, possibly evolve by natural selection ? Expliqué par Wilson « In the process of natural selection, any device that can insert a higher proportion of certain genes into subsequent generations will come to caracterize the species [...] As more complex social behavior by the organism is added to the gene's techniques for replicating themselves, altruism becomes increasingly prevalent and eventually appears in exaggerated forms. This brings us to the central theoretical problem of sociobiology. »
  34. Wilson 1998, Chapitre 10, p. 170
    « In the 1970's, as I stressed in my early syntheses, altruism was the central problem of Sociobiology in both animals and humans. »
  35. Wilson 1971.
  36. Wilson 1971, Chapitre 22, p. 400-403.
  37. Wilson 1978, p. 2.
  38. Wilson 1971, Chapitre 22.
  39. Titre de la version d'origine en anglais : Sociobiology: The New SynthesisWilson 1975
  40. Wilson 1975, p. 4
    « Sociobiology is the systematic study of the biological basis of all social behavior. »
  41. Wilson 1978, p. x
    « This important branch of behavioral biology should be joined with population biology. »
  42. Edward Osborne Wilson, David Sloan Wilson et 2007 p. 327-348, vol. 82, no 4
  43. Analyse - Summary by Michael McGoodwin, 1978, reviewed 1991, minor revisions 2009 (en) Michael McGoodwin, « Edward O. Wilson : On Human Nature », mcgoodwin.net, 1978, 1991, 2009
    « Sociobiology is defined as the scientific or systematic study of the biological basis of all forms of social behavior, in all kinds of organisms including man, and incorporating knowledge from ethology, ecology, and genetics, in order to derive general principles concerning the biological properties of entire societies. »
  44. Moczek, A.P. (2009) : Endless forms most strange: a review of The Superorganism: the Beauty, Elegance, and Strangeness of Insect Societies (Bert Hölldobler and Edward O. Wilson) : Evolution & Development 11(6): 754-756
  45. Wikipedia commons. Troupeau d'hippopotames. Hippopotamus amphibius, Luangwa völgy, Zambie, 2002.
  46. Turney, J. (2013). "Ullica Segerstrale - Defenders of the Truth. Overview."
  47. (en) citation étrangère
  48. (en) Wade, « Troubled birth for new discipline », Science Magazine, vol. 191, no 4232,‎ , p. 1151-1155 (DOI 10.1126/science.11643305, présentation en ligne) Consulté le 2015-05-09. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  49. Wilson 1989, Éditions du Rocher.
  50. Jaisson, Entrevue.
  51. [[#cite_ref-JaissonEntrevue)_Ce_décalage_dans_le_temps_et_dans_la_présentation_modifie_considérablement_la_nature_des_réactions_auprès_de_la_population_en_général._Cependant,_malgré_les_propriétés_différentes_du_paysage_intellectuel_de_l'époque,_les_scientifiques_francophones_européens_étaient_parfaitement_au_fait_de_l'apparition_de_la_sociobiologie_aux_États-Unis_dans_les_ouvrages_de_1971_et_1975._À_la_différence,_l'ouvrage_de_Wilson_''On_Human_Nature,''_une_explication_de_la_sociobiologie,_publiée_en_1978,_est_disponible_en_français_dès_l'année_suivante_sous_le_titre_L'Humaine_Nature._En_1985,_le_rapprochement_entre_la_pensée_d'[[Alfred_Espinas]]_pour_la_sociologie_avec_celle_de_Wilson_en_matière_de_sociobiologie_fait_déjà_l'objet_de_discussions_intellectuelles_en_Europe'"`UNIQ--ref-000000C0-QINU`"'.</s>_59-0|↑]] Jaisson, Entrevue) Ce décalage dans le temps et dans la présentation modifie considérablement la nature des réactions auprès de la population en général. Cependant, malgré les propriétés différentes du paysage intellectuel de l'époque, les scientifiques francophones européens étaient parfaitement au fait de l'apparition de la sociobiologie aux États-Unis dans les ouvrages de 1971 et 1975. À la différence, l'ouvrage de Wilson On Human Nature, une explication de la sociobiologie, publiée en 1978, est disponible en français dès l'année suivante sous le titre L'Humaine Nature. En 1985, le rapprochement entre la pensée d'Alfred Espinas pour la sociologie avec celle de Wilson en matière de sociobiologie fait déjà l'objet de discussions intellectuelles en Europe[10]..
    • (en) Sebastian Linke, « Contexts constrain science in the public : How the sociobiology debate was (not) presented in the German press », Public Understanding of Science, Sage Journals, vol. 21, no 6,‎ 2011, 2012, p. 740-758 (DOI 10.1177/0963662510394250, présentation en ligne)Publié en ligne le 1er mars 2011 avant l'impression
  52. Rappel inspiré de la toile Allégorie du temps sur le sujet de la Prudence. Titien, vers 1550-1565. Huile [3]
  53. Contexts constrain science in the public: How the sociobiology debate was (not) presented in the German press - ResearchGate. Available from: http://www.researchgate.net/publication/247156552_Contexts_constrain_science_in_the_public_How_the_sociobiology_debate_was_(not)_presented_in_the_German_press [accessed May 15, 2015].
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  61. Gould et Lewontin 1975.
  62. Segestrale 2001, Quatrième de couverture.
  63. Turner 2012, Chapitre 6.
  64. a et b Turner 2012, Chapitre 9. Pierre van den Berghe's Approach.
  65. Reference Type: Journal Article, Author: Conniff, Richard Year: 2006 Title: Discover Interview: E.O. Wilson. Biology's chief provocateur explores the evolutionary origins of cooperation, warfare, and the tribal mind. Journal: Science for the curious. DiscoverMagazine.com Issue: June 26 URL: http://discovermagazine.com/ Added to Library: 20 Jun 2015
  66. Driscoll 2013, Stanford encyclopedia of Philosophy, behavioral ecology.
  67. a et b Lewontin 1980, p. 347-363.
  68. (en)(sv)Académie Royale des Sciences de Suède. Site officiel. Consulté le 29 novembre 2014.
  69. (en)Prix Crafoord. Site officiel
  70. Prix Nobel 1973
  71. Encyclopedia Britannica. Sarah A. Webb. Nobel Prizes : Year in Review 2007.
  72. (en)Prix Crafoord en Biosciences 1982-2014

Documentation thématique[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages et documents fondateurs[modifier | modifier le code]

  • (en) Edward Osborne Wilson, The Insect Societies, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of the Harvard University Press, , 562 p. (ISBN 978-0-674-4549-03, présentation en ligne)
  • (en) Edward Osborne Wilson, « The Prospects for a Unified Sociobiology », dans Edward Osborne Wilson, The Insect Societies, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of the Harvard University Press, , 562 p. (ISBN 0-674-45490-1 et 9780674454903, présentation en ligne), « 22 », p. 400-403 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Edward Osborne Wilson, « The Prospects for a Unified Sociobiology : This important branch of behavioral biology should be joined with population biology », American Scientist, Sigma Xi, The Scientific Research Society, vol. 59, no 4,‎ , p. 400-403 (lire en ligne) Inscription ou Frais de consultation requis. Consulté le 2015-05-20. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Edward Osborne Wilson, Sociobiology : The New Synthesis, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press, , 697 p. (ISBN 0674816218). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Traduction, 1989. Edward Osborne Wilson (auteur) et Paul Couturiau (traducteur), La sociobiologie [« Sociobiology : The New Synthesis (1975) »], Monaco, Le Rocher, , 697 p. (ISBN 0-674-00089-7 et 978-2-2680-0536-2, OCLC 42289674)
  • (en) Edward Osborne Wilson, « Man : From Sociobiology to Sociology », dans Edward Osborne Wilson, Sociobiology : The New Synthesis, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of the Harvard University Press, (lire en ligne [PDF]), « 27 », p. 547-575 (1975) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr + en) Richard Dawkins (auteur), Robert Trivers (Préface, édition 1976) et Laura Ovion (traducteur), Le Gène égoïste [« The Selfish Gene »], Odile Jacob (ISBN 978-2-7381-1243-9)
    1989 pour une seconde édition revue et enrichie. (ISBN 0-19-286092-5). Le Gène égoïste, d'abord publié en 1976, contient onze chapitres, une préface de l'auteur et un avant-propos de Robert Trivers. La seconde édition est refondue et parait en 1989 augmentée d'une nouvelle Introduction et de deux chapitres. De nombreuses notes aux chapitres précédents ont été ajoutées. Aussi augmentée d'une seconde préface de l'auteur. L'avant-propos de Trivers n'y figure pas.
  • (en) David P. Barash (auteur) et Edward O. Wilson (Préface), Sociobiology and Behavior, New York, Elsevier, , XV + 378 (présentation en ligne)
  • (en + fr) Edward Osborne Wilson (auteur) et Roland Roland Bauchot (traducteur), L'humaine nature (essai de sociobiologie) [« On Human Nature (1978) »], vol. 38, Paris, Stock, coll. « Le monde ouvert », , 317 p. (ISBN 9-782-2340-1059-8 et 2234010594) Préface de Alexandre Dorozynski
    • Seconde édition 2004.(en) Edward Osborne Wilson, On Human Nature : With a New Preface, Revised Edition, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, 1978, 2004 (ISBN 9-780-6740-1638-5)
  • (en) Michael Steven Gregory, Anita Silvers et Diane Sutch, Sociobiology and Human Nature : An interdisciplinary critique and defense, San Francisco, USA, Jossey-Bass, , xix+326 (ISBN 0-875-89384-8 et 978-0-87589-384-6, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article Résultats de la conférence Sociobiology : implications for human studies tenue à l'université d'État de San Francisco, les 14-15 juin 1977. Avec index. Bibliographie : p. 295-316. Librairies Australia ID 1305237.
  • (en) Edward Osborne Wilson, « Introduction : What is Sociobiology ? », dans Gregory Michael Steven, Anita Silvers, Diane Sutch (1978), Sociobiology and Human Nature : An interdisciplinary critique and defense, (lire en ligne), « 1 », p. 1-12. Résultats de la conférence Sociobiology : implications for human studies tenue à l'université d'État de San Francisco, les 14-15 juin 1977. Avec index. Bibliographie : p. 295-316. Librairies Australia ID 1305237. Consulté le 10 janvier 2015. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Charles J. Lumsden (auteur) et Edward Osborne Wilson (co-auteur), Genes, Mind and Culture : The Coevolutionary Process, Cambridge, Mass, Harvard Universityy Press, , xiv+428
    Traduction 1983. Michel Veuille, « Compte-rendu : C.J. Lumsden et E.O. Wilson. Genes, Mind and Culture. The Coevolutionary Process. 1981 », l'Homme, vol. 23, no 1,‎ , p. 151-153 Consulté le 30 août 2015 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en + fr) Charles J. Lumsden (auteur), Edward Osborne Wilson (co-auteur) et Paul Alexandre (traducteur), Le feu de Prométhée : Réflexions sur l'origine de l'esprit [« Promethean Fire. Reflections on the Origin of Mind, 1983 »], Paris, Mazarine, , 222 p.

Débats épistolaires d'origine[modifier | modifier le code]

  • (en) C. H. Waddington, « Mindless Societies : Book Review. Sociobiology : The new synthetis », The New York Review of Books, @nybooks, nos 1975-08-07,‎ Consulté le 2014-11-15 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Sociobiology Study Group of Science for the People (Collectif), Stephen Jay Gould (Co-auteur), Richard C. Lewontin (Co-auteur), Bertram Bruce, Robin Crompton et Val Dusek et al., « Against Sociobiology : In response to : Mindless Societies August 07 Issue », The New York Review of Books,‎ Consulté 2014-11-15 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Edward Osborne Wilson, « For Sociobiology : In response to : Against Sociobiology 1975.11.13 », The New York Review of Books, New York,‎ (lire en ligne) Consulté le 2014-12-26. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Sociobiology Study Group of Science for the People (Collectif), Stephen Jay Gould (Co-auteur), Richard C. Lewontin (Co-auteur), Bertram Bruce, Robin Crompton et Val Dusek et al., « Dialogue. The Critique : Sociobiology : : Another Biological Determinism », BioScience, BioScience Oxford University Press et Amewrican Institute of Biological Sciences, vol. 26,‎ , p. 182+184-186. (présentation en ligne)(frais de consultation requis) Consulté le 10 février 2015 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Edward Osborne Wilson, « Dialogue. The Response: Academic Vigilantism and the Political Significance of Sociobiology », BioScience, BioScience Oxford University Press et Amewrican Institute of Biological Sciences, vol. 26, no 3,‎ , p. 183–190 (lire en ligne) (frais de consultation requis) Consulté le 10 février 2015Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Stuart Hampshire, « The Illusion of Sociobiology : On Human Nature, E.O. Wilson, 1978 », The New York Review of Books, New York,‎ (lire en ligne) Consulté le 10 février 2015 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Stephen Jay Gould, Joseph Alper et Bertram Bruce, « The politics of Sociobiology : In response to : The Illusion of Sociobiology, October 12, 1978 », The New York Review of Books,‎ (lire en ligne) Consulté le 10 février 2015 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Ouvrages, documents, compte-rendus critiques[modifier | modifier le code]

  • Laurent Dobuzinskis (Compte-rendu par) et Yves Christen (auteur de l'ouvrage), « L'heure de la sociobiologie : Compte-rendu », Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, Paris, vol. 14, no 1,‎ , p. 171-173 (ISSN 0008-4239, e-ISSN 17449324[à vérifier : ISSN invalide]) Consulté le 2015-01-30. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Thomas Lepeltier (Compte-rendu critique) et Jacques G. Ruelland (auteur de l'ouvrage), « Book Review : L'empire des gènes. Histoire de la sociobiologie », Sciences humaines, . Mis à jour 2011-06-15. Consulté le 2015-10-31 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Principaux tenants et défenseurs[modifier | modifier le code]

  • Daniel Baril, « La démagogie est-elle génétique ? : Réplique à J.G. Ruelland (2005) », Le Québec sceptique, vol. 58,‎ , p. 17-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article Consulté le 2015-01-15 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Yves Christen (auteur), L'heure de la sociobiologie, Paris, , 233 p. Consulté le 2015-01-30. Document utilisé pour la rédaction de l’article        Vulgarisation scientifique fiable


Principaux contestataires[modifier | modifier le code]

  • (en) Richard C. Lewontin, « Sociobiology : Another Biological Determinism », Int J Health Serv, vol. 10, no 3,‎ , p. 347-363 (présentation en ligne). Consulté le 2015-07-23 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jacques G. Ruelland, L'Empire des gènes : Histoire de la sociobiologie (Histoire des Sciences), Montréal, Lyon, ENS Éditions, coll. « La Croisée des chemins », (réimpr. électronique), Nouvelle éd. (1re éd. 2004), 326 p. (ISBN 9782847880458 et 9782847884371, lire en ligne [html]). Consultations 2014-2015. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Principaux historiens[modifier | modifier le code]

Entrevues scientifiques[modifier | modifier le code]

Audiographie[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie générale[modifier | modifier le code]

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En français[modifier | modifier le code]

Traductions de l'anglais vers le français incluses

  • Gérald Berthoud (Directeur), Sciences sociales et défis de la sociobiologie, vol. 23, Genève, Droz, coll. « Cahiers Vilfredo Pareto », , 382 p. (ISBN 2600042229), chap. 29. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article         Référence scientifique majeure     
  • Denis Buican, Darwin dans l'histoire de la pensée biologique, France, Éditions Ellipses, coll. « Culture scientifique », , 232 p. (ISBN 978-2-7298-4006-8, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Denis Buican et Cédric Grimoult, L'Évolution : Histoire et controverses, Paris, CNRS Éditions, coll. « Le Banquet scientifique, dirigée par Jean Audouze », , 248 p. (ISBN 978-2-271-07320-4, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Denis Buican et Cédric Grimoult, « 8. Évolution synergique des comportements et de la connaissance », dans L'Évolution. Histoire et controverses, Paris, CNRS Éditions, coll. « Le Banquet scientifique, dirigée par Jean Audouze », , 248 p. (ISBN 978-2-271-07320-4, présentation en ligne), Sociobiologie et éthologie comparée Consulté le 2015-06-24 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alan Francis Chalmers (auteur) et Michel Biezuski (traducteur), Qu'est-ce que la science ? Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend : Récents développements en philosophie des sciences [« What is This Thing Called Science ? An Assement of the Nature and Status of Science and its Methods (1976, 1982) »], France, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais. La Découverte », 1987 pour la traduction française, 287 p. (ISBN 9-782253-055068). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article          Référence scientifique majeure     
  • Chandler Davis, « La sociobiologie et son explication de l'humanité », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 36, no 4,‎ , p. 531-571 (lire en ligne). Consulté 2015-05-22 Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • Charles Darwin (auteur), Thierry Hoquet (Traduction, présentation, annotations) et Jean-Marc Lévy Leblond (Sous la direction de), L'origine des espèces : Texte intégral de la première édition de 1859 [« On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life (1859, 1st edition) »], Paris, Seuil, coll. « Sources du savoir », 1971, 2013 pour cette édition, 516 p. (ISBN 978-2-02-105959-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Charles Darwin (auteur), Patrick Tort (directeur nouvelle traduction) et Michel Prum (coordonnateur de traduction), La Filiation de l'homme et la Sélection liée au sexe [« The Descent of Man, and selection in relation to Sex (1871) »], Institut Charles Darwin International, coll. « Champions classiques. Essais », 1871, 2013 (ISBN 978-2-7453-2685-0) Précédé de « L'anthropologie inattendue de Charles Darwin » de Patrick Tort.
  • Charles Darwin (auteur) (trad. Samuel Pozzi et René Benoit), L'expression des émotions chez l'homme et les animaux [« The expression of the emotions in man and animals 1872. Text Image PDF F1142 »], Paris, C. Reinwald et Cie, , 404 p. (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Desportes et Assomption Vloebergh, La recherche en éthologie : les comportements animaux et humains, Paris, Seuil, Éditions scientifiques, coll. « Points. Sciences », , 319 p. (ISBN 2-02-005080-3), chap. 517. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • M. Dogan, « Morcellement des sciences sociales et recomposition des spécialités autour de la sociologie : Fragmentation of social sciences and restructuration of specialities around sociology », Revue internationale des sciences sociales, France, Erès, Fenouillet, no 134,‎ , p. 37-53 (ISSN 0304-3037, présentation en ligne) Consulté le 2015-09-26
  • Cédric Grimoult, Histoire de l'évolutionnisme contemporain en France : 1945-1995, Paris, Librairie Droz, Paris-Genève. Publié avec l'aide de l'Université de Paris X Nanterre, 616 p. (ISBN 2-600-00406-8, ISSN 0254-2838, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article          Référence scientifique majeure     
  • Ivan Guillaume (auteur du chapitre), « La biosociologie d'Espinas et la sociobiologie de Wilson : Deux systèmes de pensée comparables », dans Gérald Berthoud, Sciences sociales et défi de la sociobiologie, Genève, Librairie Droz, , p. 139-158. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Paul Hopkins, « La sociobiologie », dans Jean-Pierre Desportes, Assomption Vloebergh, La recherche en éthologie. Les comportements animaux et humains, , Chapitre 14. 288-304. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Gilbert Hottois, « Sociobiologie », dans Gilbert Hottois et Jean-Noël Missa, Nouvelle encyclopédie de bioéthique : médecine, environnement, biotechnologie, Belgique, De Boeck & Larcier., coll. « Université », , 922 p. (ISBN 2-8041-3712-0, lire en ligne), p. 731-735 Consulté le 2015-04-03. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gérard Jorland, « La notion de révolution scientifique aujourd’hui », Revue européenne des sciences sociales [Online], Librairie Droz,‎ (ISSN 0048-8046, DOI 10.4000/ress.579) Consulté le 2015-06-07 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gérard Jorland, « Les sciences dans l'histoire », Le Débat, vol. 5, no 102,‎ , p. 91-98
  • Bernard Lahire, « Des effets délétères de la division scientifique du travail sur l’évolution de la sociologie », SociologieS (en ligne), vol. Débats. Situation actuelle de la sociobiologie,‎ (lire en ligne) Pagraphes 6 et 7. Consulté le 13 octobre 2015. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Régis Meyran, « La culture est-elle dans les gênes ? », Pour la science, histoire des sciences sociales no 428,‎ (présentation en ligne, academia.edu [PDF]) 2015-10-22 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Noël Missa, « Eugénisme d'État. 2. Fondements théoriques de l'eugénisme d'État », dans Gilbert Hottois et Jean-Noël Missa, Nouvelle encyclopédie de bioéthique : médecine, environnement, biotechnologie, Belgique, De Boeck & Larcier., coll. « Université », , 922 p. (ISBN 2-8041-3712-0, lire en ligne), p. 422-425 Consulté le 2015-04-03. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Georges Auguste Morache, Le mariage : Étude de socio-biologie et de médecine légale, Charleston (SC) (USA), (1902 Félix Alcan pour l'original) ; Nabu Press pour la reproduction (2012), , 326 p. (ISBN 1275155294 et 978-1275155299)
  • Georges Auguste Morache, Naissance et mort : Étude de socio-biologie et de médecine légale (1904), Charleston (SC) (USA), (Félix Alcan pour l'original 1904) ; Nabu Press pour la reproduction (2012), , 292 p. (ISBN 1147969051) Reproduction exacte d'un livre publié avant 1923.
  • Georges Auguste Morache, La responsabilité : Étude de socio-biologie et de médecine légale (1906), Charleston (SC) (USA), (1902 Félix Alcan pour l'original) ; Nabu Press pour la reproduction (2012), , 292 p.
  • Odile Petit, « Éthologie », Encyclopædia Universalis [en ligne], Encyclopædia Universalis Inc.,‎ (présentation en ligne) (frais de consultation requis) Consulté le 2015-02-02.Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • André Pichot (auteur), A Leroux (Directeur) et P Livet (directeur), « Sur la notion d'évolution en biologie », dans Leçons de philosophie économique. Tome 3 : Science économique et philosophie des sciences, Economica, (lire en ligne [PDF]), p. 387-419 Consulté le 2015-09-29 Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • Jean Rostand, La Formation de l'être : Histoire des idées sur la génération, Hachette, , 222 p.          Référence scientifique majeure     
  • Edward Osborne Wilson (auteur) et Constant Winter (traducteur), L'unicité du savoir : De la biologie à l'art, une même connaissance [« Consilience: The Unity of Knowledge 1998 »], Paris, Robert Laffont, 2000 pour la traduction française, 399 p. (ISBN 0-679-45077-7 et 9780679450771). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

En anglais[modifier | modifier le code]

Traductions vers le français placées dans la Section En français

  • (en) John Alcock, The Triumph of Sociobiology, États-Unis, Oxford University Press, , 1re éd., 272 p. (ISBN 0-19-514383-3, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Stuart A. Altmann, « A Field Study of the Sociobiology of Rhesus Monkeys, Macaca Mulatta (1962) », Annals of the New York Academy of Sciences, vol. 102,‎ , p. 330-435 (DOI 10.1111/j.1749-6632.1962.tb13650.x)
  • (en) John Buettner-Janusch, The Relatives of Man : Modern studies of the relation of the evolution of nonhuman primates to human evolution, vol. 102, The New York Academy of Science, , p. 183 et suivantes Recueil d'articles présentés au Congrès tenu les 27 et 28 avril 1962 sous l'égide de l'Académie des Sciences de New-York          Référence scientifique majeure     
  • (en) James D. Cadien, « Book Review. The Sociobiology Debate : Readings on Ethical and Scientific Issues », The American Journal of Human Genetics, vol. 31, no 6,‎ , p. 758–759 (lire en ligne [PDF]) L'auteur : Univ. Arizona, Tucson 1974 The Genetics Center and Southwest Biomedical Research Institute Tempe, Arizona Consulté le 2015-04-19. Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Arthur L. Caplan, « Sociobiology as a strategy in science », The Monist, Hegeler Institute, vol. 67, no 2,‎ , p. 143-160 Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Richard Chambers, Vestiges of the natural history of creation, Londres, John Churchill, (lire en ligne) Scanned, OCRed and corrected by John van Wyhe 1998. RN3. Autres versions sur Darwin on line. Explications. Version (1845)Explanations: A sequel to "Vestiges of the natural history of creation." By the author of that work Darwin Online;Vestiges en ligne, Version anonyme, scanned from an original text Electronic Scholarly Publishing.
  • (en) Catherine Driscoll, « Sociobiology », The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Edward N. Zalta,‎ (lire en ligne) Consulté le = 2015-01-10 Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Lee Allan Dugatkin, « Inclusive fitness Theory from Darwin to Hamilton », Genetics, vol. 176, no 3,‎ , p. 1375-1380 (lire en ligne) Consulté le 2015-05-09. Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Renée C. Fox, Victor M. Lidz et Harold J. Bershady, After Parsons : A Theory of Social Action for the Twenty-First Century, États-Unis, Russell Sage Foundation, , 368 p. (ISBN 978-0-87154-269-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) William David Hamilton, « The Evolution of Altruistic Behavior », American Naturalist, no 97,‎ , p. 354-356 Consulté le 2015-05-09          Référence scientifique majeure     
  • (en) William David Hamilton, « The Genetical Evolution of Social Behaviour », Journal of Theorical Biology, no 7,‎ , p. 1-52 (lire en ligne) Consulté le 2015-05-09. Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Bert Hölldobler et Edward Osborne Wilson, The Superorganism : The Beauty, Elegance, and Strangeness of Insect Societies, W.W. Norton, , 522 p. (ISBN 9780393067040)          Référence scientifique majeure     
  • (en) Kay, The Molecular Vision of Life, New York and Oxford, Oxford University Press, 304 p. (ISBN 0-19-505812-7 et 9780195111439)
  • (en) Norman H. Horowitz (Division of Biology, California Institute of Technology), « The Molecular Vision of Life », Biophysical Journal, vol. 66,‎ , p. 929-930 Consulté le 2015-06-07. Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Michael Ruse, « Edward O. Wilson : Biography - American biologist », Encyclopædia Britannica Online, Encyclopædia Britannica Inc.,‎ (lire en ligne) Consulté le 2015-01-31. Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Michael Ruse, Sociobiology, sense or nonsense?, Springer Netherlands, 1979, 1985, 260 p. (ISBN 90-277-1797-4, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Phillip Sloan, « The Concept of Evolution to 1872 », The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Edward N. Zalta,‎ (lire en ligne) Consulté le 2015-02-11. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Jonathan H. Turner, Contemporary Sociological Theory : Livre numérique Google, Sage Publications, , 768 p. (ISBN 9781483307206, présentation en ligne)          Référence scientifique majeure     
  • (en) Jonathan H. Turner, « The Rise of Evolutionary and Ecological Theorizing », dans Contemporary Sociological Theory, Sage Publications, (présentation en ligne), « 6 » Consulté le 2015-05-19, Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Jonathan H. Turner, « Darwinian Inspired Evolutionary Theories », dans Contemporary Sociological Theory, Sage Publications, (lire en ligne), « 9 » Consulté le 2015-05-19, Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) David Sloan Wilson, « Richard Dawkins, Edward O. Wilson, And The Consensus Of The Many », This view of Life, The Evolution Institute org,‎ (lire en ligne) Consulté le 2015-02-14. Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     
  • (en) Bill Zimmerman, Len Radinsy, Mel Rothenberg et Bart Meyers, « Towards A Science For The People : Science in Capitalist America; Science is Political; What is to be Done ? Political Organizing in the Health Fields. Postscript. Censorship by Science », sur Cursos, investigaciones y materiales de divulgación crítica, Coordinacion naturaleza ciencia y sociedad, Censuré par l'Association Américaine pour l'avancement des Sciences. Censorship by Science The preceding article, “Towards a Science for the People”, was censored out of the pages of Science, not a few paragraphs or a blue-pencilled phrase here and there, but the entire article. The journal’s editor, Philip Abelson, performed the surgery single-handed, against the advice of colleagues and in violation of precedent in effect for decades. How did this happen? And what does it mean ?Consulté 2014-2015. Document utilisé pour la rédaction de l’article          Référence scientifique majeure     

Annexes[modifier | modifier le code]

Webographie[modifier | modifier le code]

En français[modifier | modifier le code]

En anglais[modifier | modifier le code]

Encyclopédies
Banques de données
Revues
Centres de recherches et Universités

Articles connexes choisis[modifier | modifier le code]

Disciplines

Comportements sociaux

Concepts/Théories

Mécanismes l'évolution


Résumés / Comptes rendus de d'ouvrages

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