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Principauté Andienne

Devise Semper Altius
Hymne Dieu sauve le Prince et la Principauté

Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle unitaire
Reconnu par ONU, OEA, UE
Chef de l'Etat François des Andes
Chef du Gouvernement Hélène de Granmont
Président du Conseil des Pairs Stéphane de Coldina
Président de la Chambre des Seigneurs Mayeul de Coldina
Président du Conseil Amaury de Verval
Capitale Santa Maria
Histoire
Entité précédente
  • Royaumes incas
Proclamation de la Principauté 1550
Reconquête 1620
Démographie
Gentilé Andiens, andiennes
Économie
Monnaie Peso Andien (APP)
Divers
Domaine Internet .pa
Organisations internationales

ONU (observateur) CAN (observateur) OCA (fondateur)

AFA (fondateur)

La Principauté Andienne, est un pays situé en Amérique du Sud. Le pays est bordé au Nord et à l’Est par le Chili. La Principauté a pour capitale politique et administrative la ville de Santa Maria depuis le transfert des institutions par le Régent Pedro Perto au XVIIème siècle. La langue officielle est le français, parlé par toute la population. La Principauté Andienne a pour monnaie, le Peso Andien.

Crée en 1550 par Antoine Ier dit le Marquis de la Bigne et le chef inca Outzu-Kababe la Principauté est depuis lors sans interruption une monarchie parlementaire unitaire.

L’économie, était historiquement axée sur les exportations. Grand producteur de cuivre, de zinc et d’or les matières représentent en 2019 40% des exportations.

La seconde moitié du XXème siècle a vu, sous l’impulsion du Prince Charles-Antoine IV se mettre en place une association du Peuple à la souveraineté du Prince ce qui se traduit par la création du Conseil, la consécration du multipartisme et des libertés fondamentales ainsi que l’élection au scrutin direct des conseillers et la pratique du référendum. Cela peut rapprocher la Principauté d’une démocratie ‘de fait’ (comme le défendent certains auteurs comme Louis de Noctis) même si en droit la Constitution fait état de la souveraineté du Prince en son Parlement et que l'usage des institutions montre clairement que le rôle du Prince est conforme à la constitution.


Étymologie et toponymie[modifier | modifier le code]

La dénomination de « Principauté Andienne » est le nom de l’Etat et du Pays (jamais séparé de fait depuis 1550)

En décembre 1985, le gouvernement princier a demandé à tous les pays d'utiliser comme dénomination officielle le nom en français de « Principauté Andienne » (de manière similaire aux noms de certains pays qui ne sont pas traduits comme Costa Rica, Sierra Leoneetc.). Ce nom officiel s’écrit sans trait d'union, faisant exception, comme certains autres noms de pays, aux règles de la typographie française qui prescrivent habituellement, pour la graphie des noms d’unités administratives ou politiques, des traits d’union entre les différents éléments d’un nom composé, et une capitale à tous les éléments (sauf articles…) ce qui donnerait normalement « Principauté-Andienne » (voir l’article trait d'union - Noms des entités politiques et administratives).

Hors des pays francophones, le nom de « Principauté Andienne » en français reste toutefois d’usage purement diplomatique, les médias et les populations continuant à s’exprimer usuellement dans leurs propres langues. Depuis 1985, le pays a donc, dans les pays non-francophones, deux noms : le nom officiel en français sans trait d’union, et un nom vernaculaire selon la langue et les règles de chaque pays. Depuis 2019 au sein de l’Organe de Coopération Andin le nom français est hispanisé sans que le Gouvernement s’en soit plaint.

Langues[modifier | modifier le code]

Le français est la langue officielle de la Principauté Andienne et la totalité des habitants du pays le comprennent et le parlent. Selon l'OIF en 2018, 99,8 % des habitants savent lire, écrire et parler français.

La langue hispanique est la langue maternelle de 14% des Andiens selon l’IPES en 2017. Historiquement les milieux bourgeois étaient les plus hispanisés puisque l’espagnol était la langue du commerce tandis que le français était la langue de l’aristocratie et les dialectes incas étaient parlés et compris par les couches populaires. Depuis un large brassage s’est effectué.

Histoire[modifier | modifier le code]

Période pré-1550[modifier | modifier le code]

La date de la première présence humaine est très difficile à évaluer. Il semble que ce soient les civilisations incas qui aient les premières investi ces terres. Le site de la ville de Koldina (aujourd’hui Coldina) est occupé depuis le XVème siècle.

Premières années de la Principauté[modifier | modifier le code]

Le marquis de la Bigne, le futur Antoine Ier décida en 1547 d’aller établir un "royaume très chrétien et nouveau au bout du monde". A bord de la frégate Le nouveau monde commandée par son ami Charles Chevalier l’expédition partit en 1549. Le 11 Août 1550 le marquis s’allia avec le chef inca de Koldina Outzu-Kababe pour créer la Principauté Andienne. Les deux signataires obtiennent le titre de co-prince. Alliés les deux souverains menèrent plusieurs conflits contre des clans incas ennemis, grâce à l’armement et l’organisation des français et la connaissance du pays et des coutumes des incas les conflits furent brefs et se finirent toujours par la victoire des andiens.

Le territoire princier trouva une certaine stabilité en 1589. En janvier les troupes expéditionnaires espagnoles occupèrent le territoire princier sans aucune reconnaissance de la construction politique établie. Antoine Ier étant devenu seul Prince (après la mort du chef Kababe) il demande à ses soldats de ne pas résister et de rester à Coldina avec les incas réfugiés. Le Prince va ensuite plaider sa cause au Roi d’Espagne en traversant l’Atlantique. Touché et convaincu par cette expérience unique le monarque accède à la demande de « son cousin le Prince des Andes » en demandant au gouverneur de retirer les troupes espagnoles du territoire de la Principauté.

L’esclavage a été interdit en Principauté dès 1578. De nombreux esclaves dans les colonies voisines s’enfuirent donc pour gagner la Principauté et leur liberté. Cela compliqua les relations avec l’Espagne mais donna au jeune Etat indépendant des forces neuves et dévouées.

Le Prince Antoine Ier mourut le 14 Mars 1590. Une grande ferveur accompagna le décès du créateur de l’Etat.

Régence et Reconquête[modifier | modifier le code]

Le Conseil privé de Sa Majesté avec lequel Antoine Ier gouvernait se réunit le 15 Mars pour déterminer la succession du Prince. Conformément au testament princier le Conseil privé choisit Charles-Antoine de la Bigne (fils du Prince Antoine) comme nouveau Prince. Or Charles-Antoine n’a jamais quitté la France comme son père et ignore tout de sa nouvelle dignité. Le Conseil privé élit donc Charles Chevalier comme Régent de la Principauté en attendant la venue du Prince auquel des messagers ont été envoyés. Charles Chevalier ouvrit l’armée aux non-européens et s’employa à unifier le pays par la construction de voies de communication (routes et ponts). Durant sa régence la bourgeoisie (surtout d’origine espagnole) gagna en influence grâce au commerce grandissant. Charles soutint également le Cercle Noble, le rassemblement de l’aristocratie (membres français de l’expédition).

En Juillet 1595 le régent est tué dans un attentat. Si l’enquête ne donnera rien c’était en réalité Pedro Perto, prévôt des marchands de Coldina, grand bourgeois espagnol et membre du Conseil de Régence qui en était à l’origine. L’ambition semble être la seule raison de cet assassinat, le 15 Août (anniversaire de la création de la Principauté) Pedro Perto est proclamé Régent par le Conseil de Régence.

Le nouveau régent profita de ses relations dans les colonies espagnoles pour développer de manière exponentielle le commerce des matières premières. La découverte d’importants gisements d’or permit au régent de financer le projet de sa vie : la construction d’une nouvelle capitale, la ville de Santa Maria à partir de 1610. Créateur du premier peso andien il consolida le pouvoir central malgré l’absence du souverain, toujours en France. Dans les faits le régent n’avait pas la volonté de donner un rôle au Prince Charles-Antoine, il envoya donc des agents empêcher Charles-Antoine de gagner les Andes.

A partir de 1615 le pouvoir de Pedro Perto devint très personnel et autoritaire. Le conseil de régence perdit son influence tandis que les aristocrates français se virent dépouillés de leurs compétences et notamment des « gardes » qui faisaient office de forces de police et étaient soumises aux barons. La contestation s’organisa autour du cercle noble et du fils de Charles Chevalier : Jacques Chevalier. Ce dernier fut d’ailleurs banni en 1617 pour avoir soutenu indirectement un complot contre le régent. Jacques Chevalier partit donc en France et jura devant les barons de ramener leur Prince pour faire cesser la régence. En Mai 1620 Pedro Perto commença à se faire nommer « Pedro Ier » et à nommer des « ministres » ce qui provoqua l’ire des aristocrates qui de plus se voyaient exclus des postes à responsabilité dans l’Armée que leurs familles avaient créée. En Juin Jacques Chevalier revint avec Charles-Antoine et commença la Reconquête.

Les combats durèrent de Juin à Décembre. Malgré le ralliement du Généralissime l’Armée ne se rallia pas unanimement au Prince légitime puisque de nombreux officiers avaient été promus par les ministres du régent. La guerre civile se finit par la chute du Palais du Régent de Santa Maria. Le régent fut jugé pour trahison, condamné puis exécuté par Jacques Chevalier.

Consolidation et Organisation de l’Etat[modifier | modifier le code]

Charles-Antoine Ier devint le second Prince des Andes en 1620. D’une exceptionnelle longévité son règne consolida l’Etat Princier. Il créa la Banque des Andes et l’Ordre du Grand Condor et finit la construction de Santa Maria. Son fils Louis Ier monta sur le trône en 1681 après une courte période de régence (où le pouvoir fut exercé collégialement par les nobles). Son action fut essentiellement d’unifier les règles, lois et codes dans tout l’Etat, les barons possédant jusque-là un pouvoir législatif, certes limité mais bien réel. En 1689 Louis Ier abdiqua en faveur de son neveu, selon la tradition espagnole (contrairement à la règle française d’indisponibilité de la couronne).

En 1689 commença la seconde guerre civile entre les partisans du Prince Charles (fils de Louis Ier) et du Prince Louis (désigné par testament). Finalement ce fut Louis qui gagna la guerre et monta sur le trône en 1690. Louis II mit en place le premier système unifié des baronnies : le baron était assisté d’un Conseil des Anciens et était dépositaire des pouvoirs de police tandis qu’un « sage » vérifiait que le baron faisait bien respecter les édits du Prince et faisait également office de juge. En 1714 fut signé avec la France de Louis XIV un traité franco-andin d’amitié et de coopération. En 1740 à la mort de Louis II sans héritier direct c’est son frère Victor Ier qui monta sur le trône. Ce fut à cette occasion que les règles de succession furent clairement établies. Victor Ier installa des écoles dans tous les villages et créa la première université à Coldina qu’il confia aux Jésuites. Victor Ier mourut assassiné en 1752.

A la mort de Victor Ier son fils Victor II reçut la couronne. Jusqu’en 1765 le nouveau Prince organisa le régime exceptionnel de « sûreté générale » pour lutter contre les autres autorités que la sienne. Il parla d’une « guerre » dont le but premier était de punir les assassins de son père. Dans ce cadre fut mis en place la ‘Liste des Peines’ dans laquelle était listés et hiérarchisés tous les crimes et délits punissables en Principauté et les peines correspondantes. Créateur des Tribunaux Andiens il créa le système carcéral andien. Par ailleurs le Prince Victor II créa la Compagnie Princière des Transports qui assura notamment la première liaison régulière avec l’Europe en 1786.

L’époque impériale[modifier | modifier le code]

Alors que la Principauté Andienne avait coupé les ponts avec la France à partir de 1791 le Prince Charles Antoine II qui régna à partir de 1801 fut le premier souverain andien à se rendre en France en 1805. Admirateur de l’Empire Napoléonien il s’employa à la suite de son voyage à centraliser le pouvoir (notamment en créant des préfets auquel le maintien de l’ordre est confié) et à normaliser les différentes baronnies (corps de pompiers, maisons de santé…). Il s’opposa aux indépendances des anciennes colonies espagnoles et entra en guerre contre les armées chiliennes et boliviennes en 1811. Son ambition était de créer un Empire des Andes (d’où le nom des guerres ‘impériales’ terrestres contre la Bolivie et le Chili). Fait prisonnier par les chiliens et les boliviens contre la survie de la Principauté il mourut en captivité en 1845 après avoir abdiqué en faveur de son fils en 1818.

La « libéralisation » de la Principauté caractérisa le règne du Prince Antoine II. Inspiré par les ‘nouvelles idées’ libérales venues d’Europe il chercha en premier lieu la paix avec le Chili et la Bolivie. Par le Traité de Coldina en 1819 le Chili et la Bolivie reconnurent l’existence de la Principauté mais avec un territoire restreint. Réformateur le Prince réécrit la Liste des Peines et transforma le système carcéral pour promouvoir une justice « optimiste ». Il donna le droit de grâce aux ducs et aux barons et ajouta à son pouvoir le droit de commuer des peines. Il créa le Tribunal Princier. Il développa des relations diplomatiques avec les républiques d’Amérique latine. En 1855 Victor III monta sur le trône. Il profita de l’affaiblissement de la Bolivie et du Chili (par la Guerre du Pacifique puis par la guerre contre les indiens mapuches de Patagonie) pour briser le Traité de Coldina après des violations de frontières répétées en 1881. En 1883 le maréchal Julien Bizot (futur comte d’Antofagasta) prend la ville chilienne d’Antofagasta entrant ainsi dans la légende après cet exploit militaire. Cette guerre fut nommée a posteriori ‘la 2nde Guerre Chilienne’. Pendant cette guerre le territoire andien cesse d’être bordé par la Bolivie pour être bordé par le Chili. Alors que la Guerre n’est pas encore terminée le Prince Victor III mourut.

Le Prince Charles-Antoine III monta sur le trône en 1883. Son ambition fut de « faire entrer notre Etat sans le XXème siècle ». Par le Traité d’Antofagasta il agrandit le territoire princier. Il fit plusieurs voyages en Europe et envoya 200 soldats en France pour combattre l’Empire Allemand en 1916. Moderne il équipa tous les logements de la capitale en y installant électricité, gaz et eau.

En 1924 Victor IV monte sur le trône. Comme son père il soutient la France en 1939 en envoyant des soldats. En 1942 son fils le Prince Jean des Andes part avec un corps expéditionnaire de 500 volontaires pour rejoindre les Alliés, il y trouvera la mort, déclenchant une vague d’émotion dans le pays. En 1940 le Chili déclare la guerre à la Principauté pour la troisième guerre chilienne qui durera jusqu’en 1946. Grâce à l’action notable des troupes paramilitaires l’invasion chilienne est stoppée et le Chili, n’arrivant pas à conquérir la Principauté, doit se résoudre à reconnaître le Traité d’Antofagasta ouvrant l’ère de la « Paix des Andes ».

L’époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1946 s’ouvre pour la Principauté une nouvelle ère. Le jeune Prince Charles-Antoine IV développe échanges et partenariats divers, ouvrant des frontières longtemps restées hermétiques. Premier Prince des Andes à être invité en visite d’Etat au Chili il concrétise la paix par une « entente respectueuse » avec l’ennemi héréditaire. Il donne à la Principauté une Constitution en 1952 qui créé le Conseil (assemblée populaire législative) et autorise les partis politiques et les syndicats. Il donne un réel pouvoir au gouvernement et au Premier Ministre. Il libéralise aussi l’information. Le niveau de vie s’accroît sensiblement. Charles-Antoine IV règne jusqu’en 2016.

Le Prince Paul Ier lui succède, trop jeune André de la Bigne (premier ministre depuis 1978) devient régent, poste qu’il occupera jusqu’en 2017 où le Prince est couronné. Après une tentative de coup d’état nommé le « coup de Mai » en 2018 la situation politique se stabilise notamment avec l’avènement de Jean-François de Richecourt comme Premier Ministre. Sous le règne de Paul Ier la Principauté développe la coopération internationale en créant l’Organe de Coopération Andin ou l’Alliance Francophone d’Amérique et en se rapprochant de la Communauté Andine des Nations.


Institutions[modifier | modifier le code]

Lorsqu’en 1550 les co-princes des Andes Antoine Ier et Outzu-Kababe créent la Principauté Andienne ils la dotent de « Lois Fondamentales de l’Etat». Cette dotation est extrêmement moderne puisqu’elle introduit la notion d’Etat. De plus conformément à la tradition française ces lois sont dites « immémorielles » ce qui signifie que « nul ne pourra modifier à l’avenir » et « pas même nous [les princes] ». Ces Lois Fondamentales sont au nombre de dix et instituent les devoirs du Prince. De plus ces lois évoquent « la constitution de l’Etat », terme a priori anachronique, qui désigne à l’époque le texte qui liste les pouvoirs, compétences et droits respectifs du Prince et des nobles inspiré de la Magna Carta de Jean-Sans-Terre.

La monarchie andienne est dite parlementaire depuis le XVIIème siècle. En effet l’usage suivait la formule « Le Grand Cabinet ne saurait souffrir le déshonneur du désaveu », c’est-à-dire que le Prince exigeait systématiquement la démission collective du cabinet des ministres lorsque la Chambre des Nobles votaient une « remontrance générale » qui remettait en cause le Gouvernement.

Constitution de 1952[modifier | modifier le code]

En 1952 le Prince Charles-Antoine IV donne à la Principauté une Constitution « moderne ». Contrairement aux premières constitutions qui listaient des devoirs et des compétences la Constitution de 1952 est divisée en ‘articles’.

Dans la doctrine 1952 marque la « cession des parts de souveraineté » par le Prince à d’autres institutions reconnues par la Constitution comme le Conseil (assemblée législative populaire) ou le Gouvernement. Si les Princes avaient des ‘ministres’ depuis le XVIème c’est la première fois que le Gouvernement est pensé comme une entité indépendante de la couronne.

Le pouvoir exécutif appartenait auparavant au Prince et à ses ministres réunis dans le Grand Cabinet. A partir de 1952 le pouvoir exécutif appartient au Prince et à ses ministres réunis dans le Gouvernement. Le Grand Cabinet perd toute fonction exécutive et ne sert désormais qu’à conseiller le souverain dans chacun des départements ministeriels.

Le Premier Ministre était depuis le XVIème le délégué du gouvernement à la Chambre (la Chambre Noble). A partir de 1952 il est mentionné dans la Constitution mais ne dispose pas de pouvoirs propres. Le Premier Ministre devient de facto le chef du gouvernement sans pour autant être investi de ce titre par la Constitution.

Même si le Prince préside les conseils des ministres le Premier Ministre gagne en importance au fur et à mesure des années. Dans la pratique c’est bien le Gouvernement et surtout le Premier Ministre qui exerce la réalité du pouvoir exécutif.

Toutefois certains domaines échappent au chef du gouvernement notamment l’armée (domaine réservé du Prince) et les Affaires Etrangères (domaine réservé du ministre des affaires étrangères).

Réforme de 2019[modifier | modifier le code]

Suite au retour à l’hôtel de la Reconquête de Jean-François de Richecourt est entreprise la plus grande réforme constitutionnelle depuis 1952. La réforme change durablement le système politique andien.

Tout d’abord la forme change : la Constitution de 1952 (révisée plusieurs fois) comportait 49 articles, la nouvelle en comporte 75 divisés en 8 titres.

Ensuite la Constitution introduit la souveraineté de la « nation » qui est définie comme « l’alliance du Prince et du Peuple de ses sujets » (article 12). Par ailleurs la souveraineté nationale « appartient au Prince en son Parlement »

Le Premier Ministre obtient un sous-titre entier consacré à lui seul, indépendamment du Gouvernement. Il lest assermenté (article 41) et la Constitution lui octroie des pouvoirs propres comme l’intégralité du pouvoir réglementaire (42-1)

Les institutions andiennes

Le domaine de la loi est strictement défini (article 30), le domaine des édits également (16-3) et le domaine réglementaire est celui par défaut. (42-4)

Le rôle du Prince est défini clairement séparant pouvoirs propres et pouvoirs partagés (pratique du contreseing ministériel). Il lui est attribué un « rôle politique de premier plan » (16-1). Sa mission et ses pouvoirs propres sont définis par l’alinéa 2 de l’article 14 : « Le Prince est le chef de l’Etat, symbole et acteur de son unité et de sa permanence. Il est le garant de l’indépendance et de la souveraineté nationale, du fonctionnement régulier des Institutions, de la représentativité du Conseil et de la pertinence du cadre constitutionnel. »

Les droits et libertés fondamentaux sont listés dans un le premier sous-titre du Titre VII (Principes fondamentaux de l’Etat : article 55 à 66). Les nombreux droits et libertés et la clarté de leur déclaration constituent une grande avancée.

Le mode de scrutin pour les élections du Conseil est changé : 100 conseillers sont élus à la proportionnelle, 100 conseillers sont élus au scrutin majoritaire uninominal à un tour dans chacune des baronnies.


Vie politique actuelle[modifier | modifier le code]

Principaux partis politiques[modifier | modifier le code]

Les mouvements socialistes, anarchistes, communistes et de gauche non-communiste sont quasi-inexistants en Principauté. L’Union Progressiste Andienne les a longtemps fédérés. Aujourd’hui les quelques élus de cette mouvance se sont alliés aux pacifistes et aux pacifistes du Parti Pour la Paix au sein d’un groupe commun au conseil : le Groupe Ecologiste et Socialiste (GES).

Identité visuelle de l'Union des Partisans

Après la Reconquête les « partisans » du Prince Charles-Antoine Ier se regroupèrent dans un cercle d’influence nommé l’Union des Partisans. Ce cercle traversa les siècles pour se muer en parti politique au XXème. Son positionnement nationaliste, populaire et plutôt agressif vis-à-vis de la bourgeoisie espagnole et du commerce évolua pour faire de l’UP le parti des libéraux au début du XXIème siècle. L’Union des Partisans domina la vie politique andienne de 1952 à 2017 dans lesquelles il ne resta que deux ans dans l’opposition ! Durant sa pratique du pouvoir il se montra plutôt pacifiste (apaisement des relations avec le Chili), libéral (ouverture des frontières, faible fiscalité sur les entreprises) mais socialement protecteur (développement de la charité publique). Aujourd’hui le Parti est présidé par Fabien Rodriguez ambitionne de devenir la 1ère force d’opposition au gouvernement conservateur. Il assume l’étiquette de « Libéral & Populaire » après le ralliement du parti Les Démocrates d’Adrien Ledrek.

Le mouvement conservateur n’a pas de formation historique : durant la 2nde moitié du XXème les conservateurs se retrouvaient dans l’UP mais l’évolution idéologique du parti les en a progressivement chassé. En 2017 les conservateurs quittent avec fracas l’UP en créant l’Union des Partis Catholiques Conservateurs (UPCC) à la suite du baron Barthélémy de Charbotière. Par la suite des grandes dissensions internes (conservateurs économiquement libéraux et conservateurs protectionnistes) eurent raison de cette nouvelle formation politique qui fut enterrée par son dernier président : Foucauld de Coldina. En 2018 le baron Jean-François de Richecourt, nommé Premier Ministre en Octobre par le Prince, créé le Parti des Valeurs Princières (PVP) à partir du Parti Princier. Ce parti est rapidement nommé « Parti Condor » et ambitionne de rassembler les conservateurs andiens, alors répartis entre l’UPCC, la Ligue Andienne et le Front Andien. Durant l’année 2019 ces trois partis se dissolvent ce qui rend le Condor hégémonique dans le courant conservateur.

Il existe dans la Principauté un fort courant d’ultra-monarchistes. Tout d’abord regroupés dans le Parti Princier certains rejoignent la Ligue Andienne, parti fondé par le baron Luc d’Alta à la suite de l’échec du Coup de Mai (coup d’état des ultras qui voulaient porter le Prince Charles-Antoine sur le trône). Certains ultras se désolidarisèrent du parti lorsque la Ligue rejoint le Gouvernement Condor et recréèrent le Front Andien. A la suite du départ de Luc d’Alta la nouvelle présidente du parti Héloïse Fournier annonce la dissolution du parti et son départ pour le Condor. Edgard Olivier, le président du Front Andien fait de même alors que la plupart des militants et électeurs du Front se reconnaissent dans les idées ultra-monarchistes. A partir de 2019 les ultras noyautent le Parti de Soutien au Prince (issu du Parti Princier) qui unifie les ultras sous la houlette du baron Florent de San Juan. Les ultras ambitionnent également de prendre le leadership de l’opposition et sont de fait la première force d’opposition à la Chambre Noble via le Cercle de la Nation avec lequel ils entretiennent des relations solides.


Résultats aux élections du Conseil par mouvements idéologiques

Partis Politiques Décembre 2015 Juillet 2016 Février 2018 Octobre 2018 Janvier 2019 Mai 2019 Aujourd'hui
Parti Pour la Paix 5% 2% 3% 1% 1% 1% -
Parti Écologiste 5% 3% - - - - -
Union Progressiste Andienne puis Groupe Ecologiste et Socialiste - - - 6% 5% 5% 8%
Les Démocrates - - - 14% 5% 10% -
Union des Partisans 37% 42% 9% 8% 9% 13% 21%
Union des Partis Catholiques Conservateurs - - 56% 20% 10% - -
Parti Condor - - - - 35% 33% 63%
Ligue Andienne - - - 36% 17% 19% -
Front Andien 25% 37% - - 9% 14% -
Parti Princier puis Parti de Soutien au Prince 10% 6% 12% 15% 10% 5% 8%


Sport[modifier | modifier le code]

Les autorités de la Principauté ont considéré à partir du début du XXème siècle que le sport devait faire partie de la formation des jeunes. A ce titre pratiquer une activité sportive était obligatoire pour les jeunes à l’école et était une activité normale pour les hommes de ce temps. Pour autant les femmes n’étaient pas autant concernées par les pratiques sportives. En 1956 est créé un Ministère de la Jeunesse qui met en place des plans de trois ans pour développer les infrastructures sportives pour l’ensemble de la population : chaque baronnie se voit dotée d’un club de football et de terrains de jeux. Les sportifs ne sont alors pas des professionnels et les équipes s’affrontent les samedis pour ne pas empiéter sur les métiers des joueurs.

En 2019 le Premier Ministre Jean-François de Richecourt confie à Férréol de Messac le ministère des sports. Le budget du ministère des sports est multiplié par trois pour engager une nouvelle dynamique. Le nouveau ministre recréé la Fédération Andine de Football (FAF) qui met en place une équipe nationale dont les résultats honorent cette jeune sélection. En 2020 elle participera à la Copa America. Le ministre créé par ailleurs la Fédération Andienne de Tennis en 2019.


Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

La liberté de la presse est garantie légalement depuis 1923 et constitutionnellement depuis 1952. Pour autant la censure princière fut abolie en 1824 et ne fut rétablie que temporairement pendant les périodes de guerre.

La Gazette Andienne est le journal le plus ancien de la Principauté puisqu'il date de la Reconquête. Journal quotidien d'actualité nationale la Gazette reste le média dominant, le journal de référence dans la Principauté. Depuis 1925 le Groupe GA est doté d'une branche radio, depuis 2019 le groupe a créé "La Gazette Andienne Premium". Cette même année le groupe a racheté le journal "Diaro Militar" mis en place par le ministère des Armées et l'intègre en le renommant "Gazette Militaire". Fin 2019 le groupe créé la "Gazette Histoire".


Pour autant la presse écrite, très lue, est très diversifiée. En 2019 l'hebdomadaire La Vérité en PA a ainsi été renommé La Voix des Andes suite à une crise lors de laquelle le Premier Ministre Jean-François de Richecourt menaça de dissoudre le journal alors qu'il était personnellement accusé de faire partie de la franc-maçonnerie. Le Groupe LVDA a mis en place en Janvier 2020 "la Voix des Andes Expert" qui permet à ses lecteurs de payer un supplément pour accéder aux articles et au informations les plus importantes. La Voix des Andes a une ligne éditoriale conservatrice revendiquée proche de l'ultra-monarchisme qui se caractérise par un soutien au Front Andien et au Parti de Soutien au Prince. Le journal décrit par exemple avec beaucoup d'emphase les mouvements populaires menés par Bertrand Dumares en Octobre 2019.

En Janvier 2020 est né l'hebdomadaire La Libre Entreprise, qui a une ligne éditoriale libérale. Sa rédaction a pour ambition de devenir le journal économique et financier de référence dans la Principauté ainsi que de constituer le seul journal libéral (économiquement et politiquement).

Identité Visuelle de La libre Entreprise

Divers hebdomadaires de taille plus modeste comme L'Aristocrate ou Le Temps Princier existent également. Généralement politiquement marqués il n'ont qu'un impact limité à certains milieux.

En 2018 est crée le journal Les Nouvelles Princières qui reste à ce jour le seul exemple de presse people andienne. Dans le courant 2019 le journal se diversifie s’intéressant notamment à la politique. Une ligne politique éditoriale claire reste cependant complexe à déterminer.

Télévision[modifier | modifier le code]

La principale chaîne de télévision est l'Information Andienne, chaîne privatisée en 2001. Cette même année l'Etat renonça au monopole de l'audiovisuel. D'autres chaînes

naquirent donc comme RtveTVPA.

Radio[modifier | modifier le code]

La principale radio andienne est celle de la Gazette Andienne. En 1955 le primat des Andes d'alors Mgr Bertrand de Lesme créé la RCA (Radio Catholique Andienne) destinée à devenir "une voix catholique sur les ondes du monde" en partenariat avec Radio Vatican.

D'autres radio locales, comme RadioAlta, peuvent également avoir une audience nationale.

Religion[modifier | modifier le code]

En Principauté le Prince des Andes est un monarque de droit divin. Les Lois Fondamentales de l'Etat lui intiment l'ordre de "respecter et faire respecter la loi de Dieu" (Loi huitième), la Loi première indique qu'il doit nécessairement être catholique et la loi seconde dispose que 'Le Prince doit veiller au développement de la foi et assurer la protection de l'Eglise catholique romaine'. La Constitution de 1952 disposait que "La religion catholique romaine est la religion d'Etat". Depuis 2019 elle dispose que "L'Etat Princier reconnaît la religion catholique romaine comme la religion du Prince et de l'Etat" (article 67).

Le catholicisme est la religion de "95% des citoyens et de 89% des résidents sur le territoire andien" (Rapport annuel sur la Principauté Andienne, IPES, Janvier 2020). Selon ce même rapport 2% des andiens seraient protestants, 1% seraient juifs et 2% des andiens se revendiqueraient "athées ou agnostiques". La proportion des croyants d'autres religion était estimée en 2017 à 0,49%.

La proportion de catholiques pratiquants en 2019 (se rendant à la messe au moins une fois par semaine) était de 77%. La pratique religieuse est plus forte dans les campagnes (89% de catholiques pratiquants) que dans les villes (75% à Santa Maria).