Thiébaut Ier de Bar
Thiébaut Ier de Bar | |
Titre | |
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Comte de Bar | |
– (24 ans) |
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Prédécesseur | Henri Ier |
Successeur | Henri II |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Scarpone |
Date de naissance | vers 1158 |
Date de décès | |
Père | Renaud II de Bar |
Mère | Agnès de Blois |
Conjoint | Laurette de Looz Ermesinde de Bar-sur-Seine Ermesinde Ire de Luxembourg |
Enfants | Agnès Henri II Agnès Marguerite Renaud Élisabeth Marguerite |
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Thiébaut Ier de Bar, né vers 1158, mort le 13 février 1214, fut comte de Bar de 1190 à 1214. Il était fils de Renaud II de Bar et d'Agnès de Blois.
Biographie
Fils cadet du comte de Bar, il appartenait par sa mère au clan des Thibaud de Champagne, une lignée faisant face au duché de Lorraine au plan local et au sein du royaume le centre d'une ligue d'opposition au roi de France Philippe Auguste.
Il reçoit d'abord les seigneuries de Briey et de Stenay. Dans le royaume de France. Il participe avec son frère Henri Ier à la troisième croisade, et devient comte de Bar quand ce dernier est tué au Siège de Saint-Jean-d'Acre (1191).
De retour en Europe, il se consacre à augmenter sa puissance territoriale, par ses parentés et par ses mariages. Son troisième mariage, en 1197, lui permet d’acquérir le Luxembourg. Il se trouve alors à la tête d'un immense ensemble territorial entre la France et le Saint-Empire. Il se pose en arbitre local et en 1202 le duc de Lorraine Simon II signe un traité pour s'assurer que ses volontés concernant sa succession soient respectés. En échange, Thiébault recevra la suzeraineté du comté de Vaudémont que lui cède le duc de Lorraine.
En 1211, il vient en Occitanie combattre contre les Cathares, mais désapprouve la chevauchée[1] de Simon IV de Montfort dans le comté de Foix, et ne le suit pas dans le Quercy, rompant la croisade[2].
Il meurt en 1214, peu avant Bouvines. Son territoire sera partagé en deux, le Barrois et ses dépendances passant à son fils et le Luxembourg restant à sa veuve la comtesse titulaire Ermesinde qui épouse dès le mois de mai suivant le comte Waléran III de Limbourg.
Ascendance
Union et postérité
Il épousa en premières noces en 1176 Laurette de Looz († 1190), fille de Louis Ier, comte de Looz et de Rieneck, et d'Agnès de Metz, d'où :
- Agnès († 1226), mariée en 1189 à Ferry II († 1213), duc de Lorraine
Il se remarie en secondes noces en 1189 avec Ermesinde de Bar-sur-Seine († 1211), fille de Guy Ier, comte de Bar-sur-Seine et de Pétronille de Chacenay, et veuve d'Anseau II de Traînel, d'où
- Henri II (1190 † 1239), comte de Bar
- Agnès, mariée à Hugues V de Châtillon († 1248), comte de Saint-Pol et de Blois
- Marguerite, marié en 1221 à Henri III, comte de Salm (1191 † 1228), puis à Henri de Dampierre († 1259)
Le mariage est annulé en 1195 et il épouse enfin en troisièmes noces en 1197 Ermesinde Ire (1186 † 1247), comtesse de Luxembourg, fille d'Henri IV, comte de Luxembourg et de Namur, et d'Agnès de Gueldre. Ils eurent :
- Renaud, seigneur de Briey, mort avant 1214
- une fille, morte en 1214
- Élisabeth († 1262), mariée à Valéran de Limbourg († 1242)[3], seigneur de Montjoie (en all. :Monschau)
- Marguerite, mariée à Hugues III († 1243), comte de Vaudémont, puis à Henri de Bois, qui fut régent du comté de Vaudémont.
Annexes
Bibliographie
Notes et références
- Une chevauchée est une expédition destiné à infliger un maximum de ravages pour affaiblir économiquement son adversaire.
- Georges Bordonove, La Tragédie cathare, Paris, Pygmalion – Gérard Watelet, coll. « Les Grandes Heures de l’Histoire de France », , 462 p. (ISBN 2-85704-359-7), p. 217-222
- ou Waléran III de Montjoie