Sylvain Berrios

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Sylvain Berrios
Illustration.
Fonctions
Maire de Saint-Maur-des-Fossés
En fonction depuis le
(10 ans et 23 jours)
Élection 30 mars 2014
Réélection 5 juillet 2020
Prédécesseur Henri Plagnol
Vice-président de la Métropole
du Grand Paris
En fonction depuis le
(8 ans, 3 mois et 4 jours)
Élection
Réélection
Président Patrick Ollier
Député français

(4 ans, 6 mois et 3 jours)
Élection 16 décembre 2012
Circonscription 1re du Val-de-Marne
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Henri Plagnol
Successeur Frédéric Descrozaille
Conseiller général du Val-de-Marne

(4 ans, 9 mois et 24 jours)
Circonscription Canton de Saint-Maur-La Varenne
Prédécesseur Denis Constant
Successeur Muriel Devaux
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Maisons-Alfort (Val-de-Marne)
Nationalité Française
Parti politique UMPLR

Sylvain Berrios, né le à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), est un homme politique français. Membre de l'UMP puis des Républicains, il est député du Val-de-Marne de 2012 à 2017 et maire de Saint-Maur-des-Fossés depuis 2014.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir été responsable commercial à la division des produits publics du groupe L'Oréal (-) puis consultant en communication chez ATACAMA/SCB Conseil (-)[1], il devient chef de cabinet du secrétaire d'État à la Réforme de l'État Henri Plagnol de 2002 à 2004.

Il s'y implique notamment dans l'élaboration et le déploiement du plan « ADELE » pour le développement de l'administration électronique, dans les lois de simplification permettant au gouvernement de légiférer par ordonnances dans ce domaine, dans la mise en place des stratégies ministérielles de réforme (SMR) ou encore la création des trophées de la qualité du service public.

Il a par ailleurs conduit l'expérimentation d'« Allô service public 3939 » en région Rhône-Alpes, avant d'assurer son déploiement national en qualité de chargé de mission au sein des services du Premier ministre de 2004 à 2006.

Il est également conseiller général du canton de Saint-Maur-La Varenne et membre de la commission permanente, adjoint au maire délégué à l’urbanisme et au cadre de vie à Saint-Maur-des-Fossés et membre du conseil national de l'UMP.

Il soutient la candidature de Jean-François Copé pour le Congrès de l'UMP du 18 novembre 2012[2].

Il est élu député de la 1re circonscription du Val-de-Marne lors de l'élection législative partielle, en tant qu'UMP dissident, contre le sortant centriste Henri Plagnol, soutenu par l'UMP[3],[4] (et dont il était jusque récemment l'adjoint[5]), qui s'est tenue les 9 et . Sa suppléante est Laurence Bouchet-Coulon. Il est membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées et du groupe UMP.

Sylvain Berrios fut également chef de la mission de la communication de la Direction générale de la modernisation de l'État, au ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État.

Il démissionne de son poste de conseiller général en janvier 2013 et est remplacé par Muriel Devaux.

Le , en pleine campagne municipale, Sylvain Berrios vote à l'Assemblée nationale la loi portant sur l'interdiction de cumuls de mandat[6]. Il ne démissionne d'aucun de ses deux mandats, considérant que la loi ne s'applique qu'à partir de 2017.

Il succède à Henri Plagnol en tant que maire de Saint-Maur-des-Fossés à la suite du deuxième tour des élections municipales de 2014. Il porte plainte contre Henri Plagnol en pour détournements de fonds publics[7].

Il soutient la candidature de Bruno Le Maire pour le congrès de l'UMP du 29 novembre 2014[8].

Durant l'été 2015, il quitte la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale pour rejoindre la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire.

Il est élu le vice-président chargé de la GEMAPI de la métropole du Grand Paris[9].

Le , au cours d'un conseil municipal, Roméo de Amorim ancien maire-adjoint de Sylvain Berrios, accuse ce dernier d'irrégularités dans les marchés publics de la ville ainsi que de pressions pour faire signer en blanc les procès-verbaux de la commission d'appel d'offre de la ville. Sylvain Berrios reconnaîtra publiquement les signatures en blanc dès le lendemain du Conseil municipal dans une note interne publiée dans la presse[10].

En , alors qu'il a voté en tant que député la loi concernant l'interdiction de cumul de mandat[11], il demande officiellement aux Républicains l'investiture pour les élections législatives de [12]. Le parti investit finalement André Kaspi.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[13], s'éloignant de Bruno Le Maire et Jean-François Copé dont il était proche. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé avec plusieurs personnalités conseiller politique.

En 2024, la justice ouvre une enquête sur d'éventuels conflits d'intérêt, entres autres, concernant la SCI ABBARA où il est associé à 50 % avec Hughes Anselin (lui même deja concerné par une plainte déposée par l’association AC Anti-Corruption[14])

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Profil sur le site acteurspublics.com, Acteurs Publics.
  2. « Le député Sylvain Berrios rallie Nicolas Sarkozy », 94citoyens.com.
  3. Carton plein pour la droite aux législatives partielles, Le Figaro, 16 décembre 2012.
  4. Devedjian réélu, Aboud et Berrios nouveaux députés UMP, Le Figaro, 16 décembre 2012.
  5. Sophie de Ravinel, « Val-de-Marne : Henri Plagnol invite les ténors de la droite », lefigaro.fr, 12 décembre 2012.
  6. « Texte adopté n° 278 », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  7. « L'ex-maire de Saint-Maur au tribunal pour des fausses factures avec une filiale de Bygmalion », La Voix Du Nord,‎ (lire en ligne)
  8. Loïc Besson, « Nicolas Sarkozy raille le nombre de candidats à la primaire », lefigaro.fr, 12 avril 2016.
  9. Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le 1er janvier 2016. Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info,‎ (lire en ligne).
  10. http://www.leparisien.fr/saint-maur-des-fosses-94100/saint-maur-apres-la-polemique-une-note-sur-les-appels-d-offres-17-04-2016-5722777.php
  11. « Sylvain Berrios vote pour l'interdiction du cumul des mandats »
  12. « republicains.fr/actualites_lis… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  13. Bruno Jeudy, « Nicolas Sarkozy : la France, son combat », Paris Match, semaine du 25 au 31 août 2016, pages 38-45.
  14. « Soupçons de conflits d’intérêtsLa justice enquête sur le maire de Saint-Maur-des-Fossés », sur Investigation, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]