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Al Mada

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Al Mada
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Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 2010 : Fusion de la SNI et de l'ONA
2014 : Changement de direction, mutation vers un fonds panafricain
 : SNI devient Al Mada
Forme juridique Fonds de placementVoir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Positive ImpactVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Casablanca
Drapeau du Maroc Maroc
Direction Hassan Ouriagli
Actionnaires Famille royale marocaine
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Activité ConglomératVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales Attijariwafa Bank
Sopriam
Groupe Managem
Atlas Hospitality
Nareva
OPTORG
Sonasid
Marjane Holding
Wafa Assurance
AGMA (en)
InwiVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.almada.maVoir et modifier les données sur Wikidata

Al Mada (anciennement Société nationale d'investissement ou SNI) est un fonds d'investissement privé marocain à vocation panafricaine. Son actionnariat est composé de plusieurs entreprises et fonds d’investissements marocains, et de quelques entreprises étrangères. Son principal actionnaire est Siger, la holding de la famille royale du Maroc[1],[2].

Al Mada est présent dans plusieurs secteurs et notamment la distribution, la banque, l’immobilier, les mines et la construction, les télécoms, l’énergie et l'assurance.

1966-1994 : Création de la SNI et rapprochement avec l’ONA

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Le [3], la SNI est créée par décret royal comme entreprise publique. En 1967, la société est introduite à la Bourse de Casablanca.

En 1980, le groupe Omnium Nord-Africain (ONA), structure historique créée lors du protectorat et détenue alors par la banque française BNP Paribas est revendue à la famille royale du Maroc. Les négociations sont menées par le conseiller André Azoulay[4],[5]. Le groupe opère dans cinq secteurs stratégiques : mines, distribution, activités financières, portefeuille et métiers de développement.

En 1994, la SNI est privatisée, ce qui marque une étape décisive dans son évolution puisqu’il s’agit du début de la mise en place de partenariat à long terme, avec des firmes transnationales, telles que le groupe Lafarge[3].

L’ONA devient, en 1999, le premier actionnaire de la SNI, entamant par là-même un rapprochement entre les deux groupes.

2002-2010 : Montée capitalistique de la SNI au sein de l’ONA

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Dès son accession au trône en 1999, Mohammed VI engage la restructuration de l’ONA.

Dès le mois de , le roi nomme Driss Jettou à la tête de l’ONA. Mourad Cherif est président-directeur général de 1999 à 2002. Bassim Jaï Hokimi lui succède jusqu’en 2005[6].

Côté SNI, Mohammed VI nomme Mohamed Mounir el Majidi et Hassan Bouhemou, président-directeur général de la holding entre 2001 et 2014[7].

Les deux nouveaux architectes en chef du business royal sont Mounir Majidi et Hassan Bouhemou.

Les années 2002-2005 sont dédiées à la restructuration, à la diversification des activités et à la reconstitution des marges de manœuvre[8].

En 2002, la Siger détient 13,5 % des actions de l’ONA. La SNI devient le premier actionnaire de l’ONA. (avec 29.84 % des parts)[3]. En septembre 2003, Mounir Majidi et Hassan Bouhemou lancent une rotation de participations. Cette refonte de l’actionnariat a pour objectif de rééquilibrer les structures financières de l’ONA et de la SNI. L’ONA passe désormais sous le contrôle de la SNI, qui elle-même est contrôlée à 60% par la Siger.

En 2004, la SNI renforce sa présence au sein de l’ONA et à la fin de l’année, la SNI possède 32.4 % du capital de l’ONA. La même année, la Banque commerciale du Maroc (BCM) et la Wafa Bank fusionne pour former Attijariwafa Bank, filiale de la SNI. Fin 2005, la SNI possède plus d’1/3 des parts de l’ONA (33,3 %)[3].

Entre 2005 et 2010, le groupe ONA-SNI entreprend le déploiement d’une politique de champions nationaux[9].

Le processus de fusion entre la BCM et la Wafa Bank est finalisé.

Il investit dans les télécoms avec l’acquisition en 2005 de Maroc Connect (futur Wana Corporate, devenu Inwi), l’énergie avec la création en 2005 de Nareva Holding, le tourisme avec l’entrée au capital d’Atlas Hospitality en 2009, les matériaux de construction avec Sonasid et une participation dans Lafarge Maroc à hauteur de 50 %, et la grande distribution avec le développement de Marjane, la chaîne de super et hypermarchés[9]. Leur réussite permet au Maroc de développer son influence sur le continent africain[10] et notamment dans l’Afrique subsaharienne où ils sont implantés[11]. Attijariwafa Bank signe une vingtaine d’accords stratégiques lors de la dernière tournée du Roi Mohammed VI en Afrique subsaharienne lui conférant ainsi un rayonnement continental[12],[3].

En 2006, la SNI consolide son partenariat avec ArcelorMittal, dans l’objectif de renforcer l’importance de la Sonasid sur le marché national. Une nouvelle holding nommée « Nouvelles Sidérurgies Industrielles » (NSI), est donc créée afin d’y transférer la participation de la SNI dans la Sonasid. Son capital est réparti entre la SNI (25 % des parts), Arcelor (50 % des parts) et par des investisseurs privés pour les 25 % restants. Actuellement, la NSI détient 64.86 % du capital de la Sonasid.

D’autre part, la même année, la SNI augmente ses participations dans l’ONA et passe à 33.5 % de possession des parts de capital.

2010 : Fusion ONA-SNI et retrait de la Bourse

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En 2010, l'ONA et la SNI fusionnent et sortent de la Bourse de Casablanca et devient dès lors un acteur économique majeur[13].

La période 2010-2014 est marquée par la cession des participations historiques dans le secteur agro-alimentaire, au profit de participations minoritaires dans de nouveaux métiers stratégiques et à fort potentiel de développement, une cession d'actifs historiques qui scelle une rupture définitive dans l’histoire de la holding royale[14]. La réorientation de la SNI s’inscrit dans la stratégie de développement africaine du Maroc, dont la plupart des grands groupes sont désormais implantés sur le continent[15].

La dernière tournée africaine de Mohammed VI a scellé de nombreux accords avec plusieurs pays africains[16].

2014 : Nomination de Hassan Ouriagli

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Le , la SNI change de PDG : Hassan Ouriagli succède à Hassan Bouhemou, qui dirige le groupe durant 13 ans[17],[18]. Hassan Ouriagli est l’ancien directeur délégué de l’ONA, absorbée par la SNI en 2010[7]. Il a rejoint l’ONA en en tant que directeur attaché à la présidence dans un premier temps et est également chargé de l’animation du plan stratégique[3].

Elle engage sa transformation pour inscrire son action de fonds d’investissement dans un cadre panafricain. À partir de 2014, la SNI élargit donc ses activités à l’ensemble du continent.

Durant les années 2010, la SNI s'est désengagée des produits agroalimentaires ; en juillet 2011 de Lesieur Cristal, en septembre 2012 du biscuitier Bimo, en novembre 2014 de la Centrale laitière, et en mars 2015 du sucrier Cosumar[19]. Les parts de Lesieur sont, en effet, cédées au groupe français Avril, celles de Cosumar à la société Wilmar International originaire de Singapour, la biscuiterie Bimo est vendue à Mondelez International (groupe américain) tandis que la Centrale Laitière est cédée à Danone[20].

Depuis 2018 : La Société Nationale d’Investissement devient Al Mada

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Aboutissement de l’évolution entreprise en 2014 : le , le conseil d’administration annonce le lancement d’AL MADA afin de succéder à la SNI. Avec sa nouvelle signature, « Positive Impact », le fonds d’investissement marque sa volonté de sceller des relations entre pays du Sud, grâce à des investissements majeurs à l’échelle panafricaine[21]. Avoir un impact positif sur les populations et les sociétés du continent, voilà la nouvelle ligne directrice avancée par le fonds d’investissement[non neutre].

Actuellement présent dans 24 pays d’Afrique, AL MADA signifie par ce changement de nom, son ambition panafricaine et internationale à long terme[22].

En mars 2020, le groupe donne 2 milliards de dirhams au fonds créé par le roi Mohammed VI pour lutter contre la pandémie de coronavirus[23].

Secteurs d'activités

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Après sa sortie du secteur agroalimentaire, la SNI est désormais active dans sept secteurs d'activité en tant qu'actionnaire de référence ou bien en tant que co-actionnaire[24].

Services financiers[25]

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    • Attijariwafa Bank : créé en 2004[26] à la suite de la fusion entre la BCM et Wafa bank, et présent dans 26 pays du continent africain, Attijariwafa Bank est le premier groupe bancaire du Maroc.
    • Wafa Assurance : présent en Tunisie, au Sénégal ainsi qu’en Côte d’Ivoire et au Cameroun, Wafa Assurance est également le premier assureur du monde arabe depuis 2014[27].
    • Agma Lahlou-Tazi :société de courtage en assurance. Elle fait partie des filiales originaires de la holding ONA, qui rejoignent la SNI en 2010, au moment de la fusion entre les deux géants.

Matériaux de construction

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Distribution

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    • Marjane Holding : créée en 1990, la société mère Marjane Holding se subdivise en trois filiales : Marjane (pionnier de la grande distribution au Maroc), Electroplanet et Acima. Marjane Holding est à l’origine contrôlée par l’ONA, avant de devenir une propriété de la SNI à la suite de la fusion de 2010[29].
    • OPTORG : leader mondial de l’équipement, Optorg propose plusieurs filiales Trafafric Equipment (équipement de chantiers), Tractafric Motors (distribution automobile).
    • Sopriam : fondée en 1977 et filiale du groupe ONA, la Société de Promotion Industrielle Automobile au Maroc, est le distributeur et importateur exclusive des marques Peugeot, Citroën et DS au Maroc[30].
    • Sotherma : la Sotherma assure la distribution de l’eau minérale au Maroc à travers deux marques différentes, Sidi Harazem et Aïn Saïss.
    • Groupe Managem : créée en 1930 et introduite en Bourse en 2000[31], Managem est spécialisée dans l’extraction et la valorisation des métaux précieux, métaux de base et minerais.

Immobilier et tourisme

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    • Ametys : immobilier de haut standing et parcs d’activités.
    • Atlas Hospitality : l’entreprise est spécialisée dans le développement de parcs hôteliers.
    • Nareva : créée en 2005, Nareva est spécialisée dans la gestion de l’eau et la production d’électricité au Maroc.

Télécommunications

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La SNI détient aussi dans son portefeuille des participations minoritaires dans diverses sociétés, héritées de sa fusion avec ONA comme la Somed[32].

Le lancement d’AL MADA et les ambitions panafricaines du fonds d’investissement qu’il révèle, laisse penser que le fonds d’investissement pourrait diversifier son activité dans des secteurs porteurs à l’échelle du continent (l’hôtellerie notamment) dans les années à venir[33].

Agroalimentaire

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  • Patisen : cette entreprise sénégalaise domine le marché local des bouillons cubes. L'entreprise est aussi présente dans des pays voisins : Burkina Faso, Mali ou Guinée. Patisen est vendue fin 2023 à Al Mada par son créateur, Youssef Omaïs[34].

Données financières

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Données financières en millions de dirhams
Années 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Chiffre d'affaires 3 385,6[35] 3 427,6[35] 43 475,6[36] 50 416,1[36] 48 701,2[37]
ou 53 384,5[38]
41 665,7[39] 33 886,6[39] 33 424,4[40] 33 496,3[40] 34 320

Polémiques

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Soupçon de conflit d'intérêts

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Le magazine Orient XXI pointe en 2016, un soupçon récurrent de conflits d'intérêts, notamment lors des appels d'offres, car le souverain marocain nomme les hauts responsables des sociétés publiques et contrôle également la Société nationale d'investissement, bénéficiaire de certains marchés publics[41].

Identité visuelle

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Notes et références

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  1. « Les entreprises marocaines à la conquête de l’Afrique : une stratégie royale – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  2. « Entreprises – Maroc : qu’est ce qu’un « champion national » ? – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  3. a b c d e et f « source ».
  4. « Les appétits confus de la pieuvre marocaine. L'ONA focalise les critiques. A quoi sert ce conglomérat dirigé par le gendre du roi? », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « source ».
  6. « source »
  7. a et b « Maroc : Hassan Bouhemou quitte le holding royal SNI – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  8. Laurent de Saint Périer, « Des entreprises marocaines sur les traces des pionniers », sur Jeune Afrique,
  9. a et b Mehdi Michbal, « Les entreprises marocaines à la conquête de l'Afrique : une stratégie royale », sur Jeune Afrique,
  10. « Mounir Majidi poursuit le rêve africain du Maroc », sur La Revue de l'Afrique,
  11. Alfred Mignot, « Comment le Maroc redevient un Grand d’Afrique », sur La Tribune,
  12. Idriss Linge, « Attijariwafa Bank annonce avoir signé 20 accords stratégiques lors de la tournée africaine de Mohammed VI », sur Afrique Expansion,
  13. Jean-Michel Meyer, « Maroc : l'ONA et SNI fusionnent », sur Jeune Afrique,
  14. Omar Radi, « Majidi reprend en main la SNI et évoque une réorientation stratégique », sur Medias 24,
  15. Hakim Arif, « Les moyens de l'ambition africaine du Maroc », sur Huffington Post,
  16. Thomas Hubert, « Avec sa tournée, Mohammed VI se taille un costume de leader en Afrique », sur France 24,
  17. « Maroc : Hassan Bouhemou quitte la holding royal SNI », sur Jeune Afrique,
  18. Mehdi Michbal, « Enfin le premier rôle pour Hassan Ouriagli », sur Jeune Afrique,
  19. « Maroc: la SNI se désengage du sucrier Cosumar », Financial Afrik,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Maroc : les 7 chantiers capitaux de Hassan Ouriagli – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  21. « SNI devient Al Mada, et nourrit des ambitions panafricaines », Telquel.ma,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en-US) « La holding royale SNI change de nom et devient Al Mada - Le Desk », Le Desk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Maroc : Large élan de solidarité pour alimenter le Fonds spécial pour la gestion du Covid-19 », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  24. « Activités », sur Al Mada (consulté le )
  25. « Al Mada », sur Al Mada (consulté le )
  26. « source »
  27. « Wafa Assurance, premier assureur du monde arabe - La Nouvelle Tribune », La Nouvelle Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Notre histoire », LafargeHolcim Maroc,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « Promodès et l'ONA vont développer Continent au Maroc - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  30. « Emploi et CarrièreLe DRH de la semaineImane Slaoui de Sopriam », L'Economiste,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « Managem I Groupe leader en production et valorisation des métaux », sur www.managemgroup.com (consulté le )
  32. « Maroc : la SNI dans le capital de la Somed », sur Les Afriques, (consulté le )
  33. « SNI devient Al Mada, et nourrit des ambitions panafricaines », Telquel.ma,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. Marion Douet, « Au Sénégal, Youssef Omaïs, le roi sans héritier du bouillon cube » Accès payant, sur lemonde.fr, (consulté le )
  35. a et b « ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2009 », sur Autorité marocaine du marché des capitaux
  36. a et b « ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2011 », sur Autorité marocaine du marché des capitaux
  37. « ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2013 », sur Autorité marocaine du marché des capitaux
  38. « ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2012 », sur Autorité marocaine du marché des capitaux
  39. a et b « ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2014 », sur Autorité marocaine du marché des capitaux
  40. a et b « ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2016 », sur Autorité marocaine du marché des capitaux
  41. « Maroc, les rayons très argentés du « Roi soleil » - Comment Mohammed VI s'enrichit », Orient XXI,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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