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La Cerlangue

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La Cerlangue
La Cerlangue
L'église Saint-Léonard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Le Havre Seine Métropole
Maire
Mandat
Michel Rats
2020-2026
Code postal 76430
Code commune 76169
Démographie
Gentilé Cerlanguais, Cerlanguaises
Population
municipale
1 297 hab. (2021 en évolution de −0,08 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 27″ nord, 0° 24′ 53″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 127 m
Superficie 27,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Romain-de-Colbosc
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Liens
Site web lacerlangue.fr

La Cerlangue est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

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Localisation

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 907 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Petiville à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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La commune fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

Au , La Cerlangue est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

La commune, bordée par l'estuaire de la Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,2 %), prairies (32,7 %), forêts (14,7 %), zones humides côtières (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones urbanisées (3 %), eaux maritimes (2,2 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Cellengue vers 1240, sous la forme latinisée Cervi lingua en 1248 et sous les formes dialectales normandes la Cherlengue ou la Chellengue[15] (avec assimilation de /r/) du XIIIe siècle au XVe siècle.

La transposition latine du XIIIe siècle Cervi lingua « langue de cerf » parait correcte pour François de Beaurepaire[15]. Par contre, le toponyme roman devrait être non point cerf-langue mais plutôt langue-cerf comme Hôtel-Dieu avec omission de la préposition de. Le groupe déterminé + appellatif (formule A)[15] cerf-langue est plutôt l'indice d'une influence du mode de composition germanique ou anglo-scandinave, voire un calque roman du germanique (ou du vieux norrois / vieil anglais) cf. danois, norvégien hjortetunge; allemand Hirschzunge « langue de cerf, scolopendre » avec hjort / Hirsch « cerf » et tunge / Zunge « langue ». À noter que l'on trouve parfois dans la toponymie normande ce type d'association de deux substantifs selon le même mode de composition : Esteinvei (v. 1320 à Fresville, Cotentin) signifiant « le gué (des) de la pierre(s) », vei ou vey étant la forme normande correspondant au français gué et steinn, le terme norrois signifiant « pierre », ainsi que les différents Pierrepont, calques du germanique *steinaz-*brugjǭ, ce dernier ayant donné par exemple Steinbrücken, nom de nombreuses localités en Allemagne.

Le nom est peut-être lié à la présence, dans le bois proche, de la fougère scolopendre (asplenium scolopendrium) appelée également langue de cerf (« cerf-langue »).

La paroisse Saint-Jean-d'Abbetot a été réunie à La Cerlangue, Abbetot étant mentionné sous la forme Abetot vers 1060[15]. Il s'agit d’une formation toponymique médiévale en -tot, appellatif remontant à l'ancien scandinave topt, toft « établissement rural, ferme », précédé d’un nom de personne, soit Abbo issu du germanique occidental (dont le cas régime Abon, Abbon est employé dans les textes), soit Ab[b]i issu du germanique septentrional, vieux norois ou vieux danois, et hypocoristique d’Ábiǫrn, dont le second élément -biǫrn représente le vieux norois biǫrn « ours » (suédois björn, danois / norvégien bjørn)[16]. Le baron normand Ours d'Abbetot est par ailleurs probablement originaire de ce hameau.

La commune de Saint-Jean-d'Abbetot a été réunie à La Cerlangue en 1824.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981   Michel Guicheteau    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Nadine Cote    
2008 En cours
(au 10 août 2020)
Michel Rats   Vice-président de la CU Le Havre Seine Métropole (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[17]

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Espaces publics

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Enseignement

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Postes et télécommunications

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Justice, sécurité, secours et défense

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

En 2021, la commune comptait 1 297 habitants[Note 3], en évolution de −0,08 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
741900831721992949912911925
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
927908936943879887990987996
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
969949911806829810790841763
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7407548908959831 1061 1771 1901 251
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3061 2761 297------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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Vie associative

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Compte tenu de l'unification des deux communes en 1824, La Cerlangue possède deux églises : l'église Saint-Léonard et l'église Saint-Jean d'Abbetot.

L'église Saint-Jean-Baptiste de La Cerlangue, quant à elle, fut détruite vers 1822.

Sur la route de Tancarville, au lieu-dit Le Clap, se trouve le manoir du Clap .

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Alphonse-Adolphe Martin, Étude historique et descriptive sur La Cerlangue et Saint-Jean-d'Abetot, Fécamp,
  • Le Livre d'images de Saint Jean d'Abbetot, La Hetraie
  • Patrick Lebourgeois, La Cerlangue sur les falaises de l'estuaire, éditions des Falaises,

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre La Cerlangue et Petiville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Petiville » (commune de Petiville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Petiville » (commune de Petiville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Cerlangue ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b c et d François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, éditions Picard, 1979, p. 58 - 137.
  16. Site de Nordic Names : étymologie d’Ábiǫrn
  17. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.