Rimons
Rimons | |||||
![]() La mairie (mai 2012). | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes rurales de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Maire Mandat |
René Boudigue 2020-2026 |
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Code postal | 33580 | ||||
Code commune | 33353 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
194 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 40′ 22″ nord, 0° 00′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 29 m Max. 106 m |
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Superficie | 14,38 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Rimons (graphie identique en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 58 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 29 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 8 km à l'ouest-nord-ouest de Monségur, chef-lieu de canton[1].
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Les communes limitrophes en sont Saint-Ferme au nord-est, Coutures au sud-est, Neuffons au sud, Mesterrieux au sud-sud-ouest, Landerrouet-sur-Ségur au sud-ouest, Saint-Martin-du-Puy à l'ouest, Castelmoron-d'Albret à l'ouest-nord-ouest, Caumont au nord-ouest et Cazaugitat au nord.
La principale voie de communication routière est la route départementale D230 qui traverse le bourg et mène, au nord-ouest, à Castelmoron-d'Albret et Sauveterre-de-Guyenne et au sud-est, à Monségur. L'ouest du territoire communal est traversé par la route départementale D21 qui mène, au sud, à Landerrouet-sur-Ségur et au-delà à La Réole et au nord, à Castelmoron-d'Albret et à Cazaugitat. La route départementale D138 qui commence à l'ouest de la commune, sur la D230, mène vers le nord-est à Saint-Ferme.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de 4 La Réole distant de 22 km par la route vers le sud.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 40 km vers le sud-sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 38 km vers le nord-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 14 km par la route vers le sud, de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de Rimons est composé de deux mots, Ri et Mons. Quand on s'intéresse à la physionomie de la commune, on peut noter que le centre du bourg est composé de deux collines cernant un ruisseau (la Gourrande). Le mot riu désigne un ruisseau en gascon[2], tandis que le mot mont fait référence aux collines. Probablement écrit Rimonts dans un premier temps, la suppression du "t" est sans doute dû à la francisation du nom. On retrouve par ailleurs se mot dans le nom de la commune voisine de Monségur soit le mont sûr.
Histoire[modifier | modifier le code]
À la Révolution, la paroisse Saint-Hilaire de Rimons forme la commune de Rimons[3].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Communauté de communes[modifier | modifier le code]
Le , la communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune de Rimons s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.
Elle intègre ensuite la communauté de communes rurales de l'Entre-deux-Mers le .
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[5].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].
En 2018, la commune comptait 194 habitants[Note 1], en diminution de 4,43 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Église Saint-Hilaire : monument d'origine romane érigé au XIIe siècle qui a été inscrit au titre des monuments historiques en 1925 en totalité[10].
Au XVIe siècle la nef est abandonnée. Le chevet est conservé et se voit adjoint une nef gothique à deux travées. Cette modification entraîne un changement d'orientation du chœur qui est à ce jour à l'ouest. Durant les guerres de religions, une échauguette a été ajoutée au sommet du contrefort nord-est de l'édifice. Celle-ci présente la particularité d'être partiellement bâtie à l'aide d'une pierre tombale marquée d'une croix.- Château Ouvrard : manoir du XVIe siècle, propriété privée.
- Château de Belle Assise : édifice du XVIIIe siècle, propriété privée.
- Tour pigeonnier restaurée et modifiée en 1999 pour en faire un gite rural.
Économie[modifier | modifier le code]
Au XIXe siècle et durant la première moitié du XXe, les exploitations agricoles étaient tournées vers la polyculture : production viticole, élevage, céréales et pruniculture.
En guise de témoignage de cette exploitation agricole, la commune garde les vestiges de cabanes dites de vigne, petites constructions en pierre ou en bois permettant aux exploitants de partir travailler pour la journée lorsque les parcelles étaient éloignées de leur domicile. Ils pouvaient alors déjeuner à l'abri, stocker outils et piquets de vigne. L'utilité de ces constructions s'est réduit après la Seconde Guerre mondiale sous la pression de la mécanisation et à la suite des remembrements.
De nombreux corps de fermes sont dotés de fours à prunes en pierre à l'intérieur desquels étaient installés des wagons sur rail permettant de déposer les prunes sur des claies en bois. Le séchage de ces prunes d'ente permettait la fabrication du pruneau d'Agen. Lors des rénovations des fermes, certains d'entre eux ont été conservés en guise de témoignage.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Résultats du recensement de la population de Rimons sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Rimons sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le .
- Rimons sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 49,5 km pour Bordeaux, 24,3 km pour Langon et 6,3 km pour Monségur. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 12 mai 2012.
- Toponymie occitane
- Historique des communes, p. 44, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 28 mars 2013.
- Commune de Rimons sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 12 mai 2012.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 29 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Inscription MH de l'église Saint-Hilaire », notice no PA00083700, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 12 mai 2012.