Rasoir de Hitchens
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Le rasoir de Hitchens est un rasoir épistémologique affirmant que la charge de la preuve concernant la véracité d'une affirmation incombe à celui qui la formule ; si cette charge n'est pas remplie, l’assertion est alors sans fondement et peut être facilement rejetée.
Il a été nommé ainsi en écho au rasoir d'Ockham et en référence au journaliste et auteur Christopher Hitchens, qui, dans son livre Dieu n'est pas grand publié en 2007[1], écrit « ce qui peut être affirmé sans preuve peut aussi être rejeté sans preuve » (en anglais: « What can be asserted without evidence can also be dismissed without evidence »)[2].
Le rasoir de Hitchens est une traduction de l'expression latine « Quod gratis asseritur, gratis negatur »[3], formule du droit romain qui a été largement utilisée depuis le début du XIXe siècle et est employée en particulier par Renan[4].
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Inversion de la charge de la preuve
- Rasoir d'Alder
- Réfutabilité
- Principe de Sagan
- Rasoir de Hanlon
- Rasoir d'Ockham
- Rasoir (philosophie)
- Théière de Russell
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hitchens's razor » (voir la liste des auteurs).
- (en) Christopher Hitchens, God Is Not Great : How Religion Poisons Everything, New York, NY, Twelve Books, (ISBN 978-1-84354-574-3), p. 150
- (en) Cillian McGrattan, The Politics of Trauma and Peace-Building : Lessons from Northern Ireland, Abingdon, Routledge, , 192 p. (ISBN 978-1-138-77518-3), p. 2
- Jon R. Stone, The Routledge Dictionary of Latin Quotations (2005), p. 101
- e.g. The Classical Journal, Vol. 40 (1829), p. 312.
