Paul Ducuing

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paul Ducuing
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Maîtres
Distinction

Paul Ducuing né le à Lannemezan et mort le à Toulouse est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'agriculteurs, Paul Ducuing entre en 1886 à l'École des beaux-arts de Toulouse dans les ateliers d'Alexandre Laporte (1850-1904) et Henri Maurette (1834-1898). Boursier de la Ville de Toulouse, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers des sculpteurs Alexandre Falguière et Antonin Mercié. Après avoir eu de nombreuses commandes officielles, pour lesquelles il obtient des récompenses, il devient directeur des travaux de biscuits à la Manufacture de Sèvres de 1919 à 1927.

Sociétaire du Salon des artistes français, il y expose dès 1888 et y obtient une médaille de 2e classe en 1901 et une médaille de 1re classe en 1906, année où il passe en hors-concours[1].

Le à Paris, il épouse la comtesse Françoise de Simard de Pitray, petite-fille de la comtesse de Ségur et veuve d'Antonin Mercié, sculpteur avec lequel elle avait eu un enfant[2].

Il est principalement connu pour ses monuments commémoratifs et officiels dans la région Midi-Pyrénées et dans le sud de la France[3].

Son ami Albert Sarraut le soutient auprès du ministère des Colonies pour effectuer une mission afin d'achever d'importantes commandes en Indochine, Annam, Cambodge, pays qu'il traverse de à , après avoir obtenu un congé de la Manufacture de Sèvres[réf. nécessaire].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Belgique
  • Tournai : Groupe de vieillards, groupe en bronze.
Cambodge
France
Sénégal
Viêt Nam

Éditions de la Manufacture de Sèvres[modifier | modifier le code]

  • Poilu au cantonnement[24]
  • Poilu au poste d'écoute[24]
  • Poilu terrassier[24]
  • Poilu retour de tranchées[24]
  • Soldat anglais[24]
  • Soldat américain[24]
  • Amphitrite[24]
  • Daphné[24]
  • Diane au lévrier[24]
  • Deux sœurs[24]
  • Premier aveu[24]
  • Parfait accord[24]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

  • À l'école des beaux-arts de Toulouse :
    • 1886 : premier accessit d'études d'après le modèle vivant ;
    • 1887 : premier accessit de composition, prix ministériel.
    • 1888 :
      • 2e prix ex æquo de dessin d'après l'antique ;
      • 2e prix d'étude d'après le modèle vivant, ronde-bosse ;
      • premier prix ex æquo pour le petit prix de sculpture de seconde année.
  • 1889 : grand prix municipal de Toulouse, ex æquo.
  • À l'École des beaux-arts de Paris :
    • 1891 : 3e médaille de figures dessinées d'après nature ; 2e médaille de figure dessinée d'après l'antique.
  • Au Salon :
    • 1901 : médaille de première classe ;
    • 1939 : médaille d'or pour le Monument à Pierre Pasquier[25].
  • Chevalier de la Légion d'honneur en 1906.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 432.
  2. Alain Garric, essai de généalogie de la famille Ducuing et Simard de Pitray, sur Geneanet.org.
  3. « Paul Ducuing » sur la base Palissy.
  4. « Monument au docteur Raphaël Blanchard – Les Andelys », notice sur e-monumen.net. À rectifier il s'agit de l'aéronaute Jean-Pierre Blanchard.
  5. Claude Marquié, « Paul Ducuing (1867-1949), Audois de cœur », La Dépêche du Midi, 19 février 2012 (en ligne).
  6. « Monument à Omer Sarraut – Carcassonne », notice sur /e-monumen.net.
  7. « Monument au poète Achille Mir – Carcassonne (fondu) », notice sur e-monumen.net.
  8. « Monument à Joseph Poux – Square du Prado – Carcassonne », notice sur e-monumen.net.
  9. « Monument à Jean Jaurès – Carmaux », notice sur e-monumen.net.
  10. notice sur le site E-monument.net.
  11. « Statue (colossal) : Druidesse », notice no IM65001207, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consulté le 1er juin 2011.
  12. « Paul Ducuing, Audois de cœur », sur La Dépêche, (consulté le )
  13. « P. Ducuing et A.Sarraut », sur La Dépêche, (consulté le )
  14. « Arthur Saura va faire revivre la statue symbole de la ville », sur Le Midi Libre, (consulté le )
  15. « Surprise, ou La Capounade – Lézignan-Corbières (fondu) », notice sur e-monumen.net.
  16. « Monument au chanteur Jéliotte – Pau », notice sur e-monumen.net.
  17. Mérimée
  18. « Monument à Charles Floquet – Saint-Jean-Pied-de-Port (fondu) », notice sur e-monumen.net.
  19. « Monument à Jean Jaurès – Saint-Juéry », notice sur e-monumen.net.
  20. « Monument à Jean Jaurès – Suresnes », notice sur e-monumen.net.
  21. « Monument à Clémence Isaure, dit aussi à la Gloire de Toulouse – Toulouse (fondu) », notice sur e-monumen.net.
  22. « Monument à Auguste Fourès – Toulouse (disparu) », notice sur e-monumen.net.
  23. « Monument aux morts Demba et Dupont – Dakar », notice sur e-monumen.net.
  24. a b c d e f g h i j k et l Les œuvres de la Manufacture nationale de Sèvres, tome II, « La sculpture moderne », Manufacture nationale, 1932.
  25. L'Illustration, no 5021, , pp. 158-159.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Luce Rivet, « Le sculpteur toulousain Paul Ducuing (1867-1949) : un artiste officiel sous la Troisième République », Annales du Midi, 2e trimestre 1988, pp. 181-192 (en ligne sur persee.fr).
  • Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle : dictionnaire des sculpteurs, Les éditions de l'amateur, 1987, 302 p.
  • Archives nationales : dossier A J 52 332.

Liens externes[modifier | modifier le code]