NGC 632

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NGC 632
Image illustrative de l’article NGC 632
La galaxie lenticulaire NGC 632
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Poissons
Ascension droite (α) 01h 37m 17,5s[1]
Déclinaison (δ) 05° 52′ 40″ [1]
Magnitude apparente (V) 12,4 [2]
13,4 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 12,16 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 1,0 × 0,8[2]
Décalage vers le rouge +0,010567 ± 0,000020[1]
Angle de position 170°[2]

Localisation dans la constellation : Poissons

(Voir situation dans la constellation : Poissons)
Astrométrie
Vitesse radiale 3 168 ± 6 km/s [1]
Distance 42,30 ± 2,98 Mpc (∼138 millions d'al) [1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie S0?[1] S0[2] S0(rs)a? pec[3]
Dimensions environ 19,05 kpc (∼62 100 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) John Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 6007
MCG 1-5-10
UGC 1157
CGCG 412-8
MK 1002
IRAS 01346+0537 [2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 632 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation des Poissons. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 868 ± 22 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 42,3 ± 3,0 Mpc (∼138 millions d'al)[1]. NGC 632 a été découverte par l'astronome britannique John Herschel en 1830.

NGC 632 est une galaxie à sursaut de formation d'étoiles et elle présente une large raie HI[1]. NGC 632 est une galaxie dont le noyau brille dans le domaine de l'ultraviolet. Elle est inscrite dans le catalogue de Markarian sous la cote Mrk 1002 (MK 1002)[2].

À ce jour, huit mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 38,525 ± 5,843 Mpc (∼126 millions d'al)[4], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble

NGC 631 et NGC 632, une paire de galaxies purement optique.

Selon E.L. Turner, les galaxies NGC 631 et NGC 632 forment une paire de galaxies rapprochées[5]. La distance de Hubble de NGC 631 est cependant beaucoup plus grande (78,7 ± 5,5 Mpc. Ces deux galaxies forment donc une paire purement optique.

Supernova[modifier | modifier le code]

La supernova SN 1998es a été découverte le dans NGC 632 par E. Halderson, M. Modjaz, T. Shefler, J. Y. King, M. Papenkova, W. D. Li, R. R. Treffers et A. V. Filippenko dans le cadre du programme conjoint LOSS/KAIT (Lick Observatory Supernova Search de l'observatoire Lick et The Katzman Automatic Imaging Telescope de l'université de Californie à Berkeley[6]. Cette supernova était de type Ia-pec[7].

Groupe de NGC 645[modifier | modifier le code]

NGC 632 est la plus brillante galaxie du groupe de NGC 645 qui comprend au moins cinq galaxies. Les trois autres galaxies de ce groupe sont NGC 638, UGC 1137 et UGC 1172[8].

Les galaxies NGC 632 et NGC 645 sont dans la même région de la sphère céleste et elles sont à des distances semblables de la Voie lactée. Elles forment une paire physique de galaxies[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 632 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. a b c d e f g et h « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 600 à 699 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 632 » (consulté le )
  4. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 632 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  5. E.L. Turner, « Binary galaxies. I. A well-defined statistical sample. », Astrophysical Journal, vol. 208,‎ , p. 20-29 (DOI 10.1086/154576, Bibcode 1976ApJ..208..20T, lire en ligne)
  6. (en) « Central Bureau for Astronomical Telegrams, IAUC 7050: 1998es; P/1998 U3; C/1998 U5 » (consulté le )
  7. (en) « Bright Supernovae - 1998. » (consulté le )
  8. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  9. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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