Le Mesnil-Bacley
Le Mesnil-Bacley | |
La chapelle Notre-Dame du prieuré du Val-Boutry. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lisieux Normandie |
Maire délégué Mandat |
Bernard Dorio 2014-2020 |
Code postal | 14140 |
Code commune | 14414 |
Démographie | |
Population | 193 hab. (2020) |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 59″ nord, 0° 08′ 07″ est |
Altitude | Min. 58 m Max. 186 m |
Superficie | 4,47 km2 |
Élections | |
Départementales | Livarot |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Livarot-Pays-d'Auge |
Localisation | |
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Le Mesnil-Bacley est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge.
Elle est peuplée de 193 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Mesnillum Bachelarii au XIIe siècle (pouillé de Lisieux, p. 48, note 3), Mesnillum Beclerii vers 1250 (cart. de Troarn, n° 66), Mesnillum Baccalerrii au XVIe siècle (pouillé de Lisieux, p. 48), Mesnillum Baccarii en 1575 (pouillé de Lisieux, p. 48), Mesnil Baclé en 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux), Mesnil Bacqueley en 1778 (dénombr. d’Alençon)[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Lors de la bataille de Normandie, en , à la suite de l'épisode de la Poche de Falaise, le Mesnil-Bacley fut le théâtre d'un événement dramatique. Après s'être vu refusé du lait dans une ferme, des SS en déroute assassinèrent six jeunes filles de cette ferme qui, après ce refus, avaient accueilli des éclaireurs canadiens avec des fleurs[2]. En représailles, les résistants fusillèrent en public « le même nombre de prisonniers allemands qu'il y avait eu de victimes [...][2] », après « leur avoir fait creuser leur propres tombes[2] ».
Le , Le Mesnil-Bacley intègre avec vingt-et-une autres communes la commune de Livarot-Pays-d'Auge[3] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes d'Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Sainte-Marguerite-des-Loges, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx et Tortisambert deviennent des communes déléguées et Livarot est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2020, la commune comptait 193 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Le Mesnil-Bacley[6]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre des XIIIe et XIVe siècles[9].
- Chapelle Notre-Dame du prieuré du Val-Boutry. Ce prieuré bénédictin dépendait de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives[10].
- Manoir de la Saminière (fin XVIIe).
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2020.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados : comprenant les noms de lieu anciens et moderne, Impr. nationale (Paris, (lire en ligne), p. 188.
- Antony Beevor (trad. Jean-François Sené, Raymond Clarinard et Isabelle Taudière), D-Day et la bataille de Normandie, éd. Calman-Lévy, Paris, 2009, 636 p. (ISBN 978-2-7021-4016-1), p. 533.
- « Recueil des actes administratifs de décembre 2015 », sur le site de la préfecture du Calvados (consulté le ).
- « Ancien responsable d'Orly, Bernard Dorio a atterri à la mairie », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Hubert Touzé, maire sortant, a présenté sa liste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Date du prochain recensement à Le Mesnil-Bacley, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Eglise Saint-Pierre », sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
- « MESNIL BACLEY », sur societehistoriquedelisieux.fr (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Résumé statistique du Mesnil-Bacley sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados