Margarita Xirgu

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Margarita Xirgu
Margarita Xirgu en 1910
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
MontevideoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Margarida XirguVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Margarida Xirgu SubiràVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
La XirguVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Actrice, directrice de théâtre, metteuse en scène, directrice d'écoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Josep Arnall (d) (de à )
Miquel Ortín Paesa (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Fille adoptive de la ville de Mérida (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Margarita Xirgu
Signature

Margarita Xirgu Subirà, (en catalan : Margarida Xirgu i Subirà), née le à Molins de Rei dans la province de Barcelone en Espagne et morte le à Montevideo en Uruguay, est une actrice espagnole de théâtre des années 1910 et une metteuse en scène qui a voulu ouvrir le théâtre à un public populaire.

Connue comme La Xirgu, sa carrière est liée au poète Federico García Lorca, dont elle fut une proche.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son premier mariage, en 1910, avec Josep Arnall.
Margarita Xirgu et Pedro López Lagar, dans la pièce d'Alejandro Casona, La sirena varada, en 1934
Margarita Xirgu dans la revue féministe catalane Feminal n°20.
Margarita Xirgu dans la Novela Teatral en 1918, pour son rôle dans La Tempestad, zarzuela en trois actes de Miguel Ramos Carrión.

Issue d'une famille ouvrière catalane[1], Margarita Xirgu commence à jouer dans le théâtre amateur barcelonais pendant son enfance[1], dans lequel elle se révèle très douée. En 1907, son père meurt, et à ce moment-là, elle se charge de sa mère et de son frère de quatre années son cadet. Elle devient professionnelle avec la troupe de Josep Santpere i Pei[2].

En 1910, elle se marie avec son amour d’adolescence, Josep Arnall[3].

En 1914, Margarita Xirgu débute au Teatro Español de Madrid, notamment dans des pièces de Ramón María del Valle-Inclán, de George Bernard Shaw et de Shakespeare. Amie de Federico García Lorca[4], Margarita incarne Mariana Pineda et Yerma, avec des décors de Salvador Dalí.

Elle connaît également un grand succès au Teatre Romea de Barcelone[5].

Quelques mois avant le déclenchement de la guerre d'Espagne, elle part pour une nouvelle tournée en Amérique Latine. Elle y reste en exil, entre l'Argentine, le Chili et l'Uruguay, et y poursuit l’œuvre d'un théâtre populaire[1].

En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, elle entame ainsi sa quatrième tournée en Amérique Latine au Théâtre Avenida de Buenos Aires, où elle enthousiasme le public avec Noces de Sang. Elle fonde l'École multidisciplinaire d'art dramatique Margarita Xirgu en 1949 et devient une grande personnalité du Théâtre Solís à Montevideo[6]. L'actrice uruguayenne Estela Medina est l'une des ses élèves pendant cette période[7].

Elle obtient la nationalité uruguayenne en 1959[1].

En 1967, elle dirige Yerma de Lorca dans le Massachusetts, aux États-Unis.

Elle meurt pendant une opération chirurgicale à Montevideo en 1969[8].

En 1988, dix-neuf années après sa mort, la Generalitat de Catalogne fait rapatrier ses dépouilles, qui reposent à Molins de Rei, la ville où elle est née[9].

Principales représentations au théâtre[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Martinez et al. 2013, p. 4640.
  2. « Margarita Xirgu - CinéArtistes.com », sur www.cineartistes.com (consulté le )
  3. « Margarida Xirgu », sur margaritaxirgu.es
  4. (en-US) « Margarita Xirgu Subirá », sur Universo Lorca
  5. « Margarida Xirgu », sur margaritaxirgu.es (consulté le )
  6. (es) « Los espectáculos de Margarita Xirgu », sur Comedia Nacional,
  7. (es) « Estela Medina revive a Margarita Xirgu en su monólogo "Sólo una actriz de teatro" », sur ELMUNDO,
  8. « Margarita Xirgu. Théâtre .Biographie et œuvres sur Spain is Culture. », sur www.spainisculture.com
  9. « Margarita Xirgu (1888-1969) - Mémorial Find a... », sur fr.findagrave.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Classement par date de parution.

  • (es) Antonina Rodrigo, « La plenitud dramática de Margarita Xirgu », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Albert Montagut, « Los restos mortales de Margarita Xirgu entraron en España ilegalmente », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Luis Hierro Gambardella, « En torno a Margarita », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Pere Ríos, « Enterrados los restos de la actriz Margarita Xirgu », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Miguel Ángel Villena, « Recuperados los cuatro únicos filmes de la actriz Margarita Xirgu. Las películas fueron rodadas entre 1915 y 1916 », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Francesc Foguet i Boreu, Margarida Xirgu, una vocaciò indomable, Pòrtic, .
  • (en) Maria M. Delgado, 'Other' Spanish Theatres: Erasure and Inscription on the Twentieth Century Spanish Stage, Manchester University Press, (lire en ligne), « An author of authors : Margarida Xirgu », p. 21-66.
  • (es) Francesc Foguet i Boreu, Teatre, guerra i revolució: Barcelona, 1936-1939, L'Abadia de Montserrat, (lire en ligne), p. 63-65, 99, 105-107, 121, 160, 396.
  • (es) Antonina Rodrigo, « Una actriz libre », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Rosana Torres, « La alargada sombra de Margarita Xirgu », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Fernando Valverde, « Margarita Xirgu vuelve con Lorca. Se estrena en España la película 'Bodas de sangre' tras 70 años de olvido », El País,‎ (lire en ligne).
  • (es) Fermín Robles, « La actriz que rompía la monotonía de las candilejas. Una exposición y un libro recuerdan a la Xirgu », El País,‎ (lire en ligne).
  • Monique Martinez, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , « Xirgu i Subirà, Margarida[Molins de Rei 1888 - Montevideo, Uruguay 1969] », p. 4640.
  • (es) Blanca Cia, « Margarita Xirgu y Lorca, a escena », El País,‎ (lire en ligne).

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Margarita Xirgu y la desterrada, documentaire de Christian Polanco, avec la participation de plusieurs figures du théâtre uruguayen où elle s'était exilée (voir « sa fiche », sur IMDb (consulté le ))

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]