Louis Lucipia

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Louis Lucipia
Louis Lucipia dans Le Monde illustré en 1899.
Fonctions
Président du conseil municipal de Paris
-
Armand Grébauval (d)
Président
Conseil de l'ordre du Grand Orient de France (d)
-
Président
Conseil de l'ordre du Grand Orient de France (d)
-
Président du conseil général de la Seine
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Tombe de Louis Lucipia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Adrien LucipiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Vue de la sépulture.

Louis Lucipia, né le à Nantes et mort le à Paris, est un journaliste et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Nantes, Louis Adrien Lucipia se lie au cours de ses études à Paris dans les années 1865 avec Léo Melliet et participe à l'Internationale (AIT). Il est l'un des signataires, le , de l'Affiche rouge, appelant à la constitution de la « Commune »[1]. Il prend part à la Commune de Paris et écrit dans Le Cri du peuple[2],[3]. Accusé sans raison d’être mêlé à la mort des dominicains d'Arcueil, il est condamné à mort puis gracié et déporté en Nouvelle-Calédonie. Il rentre en France en 1880 et participe à des journaux radicaux comme La Justice[4].

En 1890, il est élu conseiller de Paris ; il est président du conseil général de la Seine en 1895, puis président du conseil municipal de Paris en 1899. Il est battu aux élections en 1900[4].

Directeur d'asile psychiatrique de Villejuif 1900 à 1904[5], il est également membre du conseil de surveillance de l'Assistance publique et vice-président du conseil de surveillance du Mont-de-piété de Paris et de la société des journalistes républicains.

Franc-maçon initié en 1887 ou 1888 à la loge « Les Droits de l'Homme », il rentre au conseil de l'ordre en 1894, il devient président du Grand Orient de France de 1895 à 1896 et de 1898 à 1900[4].

Il meurt le à l'hôpital Sainte-Anne dans le 14e arrondissement de Paris[6],[7]. Il repose dans la 89eme division du Cimetière du Père Lachaise.

Postérité[modifier | modifier le code]

Une allée de Rennes porte son nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Cas de M. de Galliffet, avec Alfred Étiévant, 1883.
  • La caisse des écoles de Montmartre : histoire, organisation, fonctionnement, 1889.
  • Bernard Fournier, Les gens de chez nous, 1994.
  • Julien Rycx, Louis Lucipia ou le triomphe de la République démocratique et sociale (1843-1904), mémoire de maîtrise, université Lille III, 2001.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]