La Celette

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La Celette
La Celette
Église de La Celette.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Berry Grand Sud
Maire
Mandat
Philippe Chateau
2020-2026
Code postal 18360
Code commune 18041
Démographie
Population
municipale
201 hab. (2021 en augmentation de 14,2 % par rapport à 2015)
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 39′ 08″ nord, 2° 31′ 19″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 231 m
Superficie 24,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaumeillant
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Celette

La Celette est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

Sur la commune de la Celette, il y a 41 lieux-dits :

Alouettes (les), Babillaux (les), Beuvron, Bornailles (les), Brande du Brésil (la), Brésil (le), Bruyères (les), Chadet, Champs de la Bouille (les), Chaudillons (les), Chauvais (les), Chignons (les), Clavelaire (la), Cuisinats (les), Dienne (la), Dions (les), Elargits (les), Entrain, Fortumes (les), Fossés (les), Fromentots (les), Genièvres (les), Gones (les), Grenouillère (la), Grèves (les), Loge Manier (la), Mondie (la), Montbout, Moulin de Beuvron, Paillards (les), Pérouses (les), Petit Beuvron (le), Petits Fossés (les), Petits Saulzais (les), Pitais (les), Plessais (les), Preugne (la), Roche Bridier (la), Valettes (les), Villeneuve, Villesoude.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Orval à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Celette est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), prairies (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), forêts (2,6 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Celette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par lave torrentielle (torrent et talweg), notamment le Chadet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Celette.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 136 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 136 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village est connu sous le nom de La Selette en 1222, puis Celetta en 1294.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 en cours Philippe Chateau[18],[19]   Agriculteur sur petite exploitation

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 201 habitants[Note 3], en augmentation de 14,2 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
525450495570570617525565589
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
543575580556589549531556575
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
597607594497491481460406386
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
338305221200180181215217186
2014 2019 2021 - - - - - -
176192201------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église[modifier | modifier le code]

L'église de la Celette s'appelait l'église Saint-Pierre au XIIe siècle et a été rebaptisée église Saint-Paul au XIXe siècle. C'est une église d'architecture romane. La nef a été reconstruite en 1875. À la fin du XIXe siècle, c'est le transept, le chœur et le chevet qui sont reconstruits.

Manoir[modifier | modifier le code]

Sur la commune de La Celette, il y a le Manoir de Vaux qui s'appelait autrefois d'Entrains. Cette seigneurie appartenait à Aimery de La Celette et à sa femme Adine. La famille de Vaux lui donne son nom en 1380-1390[24], La Celette[25].

Château[modifier | modifier le code]

Le château de la Celette a été totalement détruit dans les années 1970. Il datait du Moyen Âge et était principalement en bois. Il s'appelle le château de la Lande, grâce aux photos prises par satellite, des traces de ses douves et de ses fondations sont visibles[26]. Il existe un souterrain, il mesure une douzaine de mètres et date de l'Antiquité.

Demeures[modifier | modifier le code]

Le moulin de Beuvron

Le moulin de Beuvron était un moulin à farine, il a pris feu en 1900 puis a été reconstruit en pierre de Saulzais (rose). Il a appartenu à trois familles : le premier propriétaire était le comte de Beuvron qui vivait à la Perche dans un château. Le comte de Beuvron était originaire de Sidiailles.

Presbytère[modifier | modifier le code]

Le presbytère est situé à proximité de l'église et l'école de la Celette. Il a été construit entre 1700 et 1800. Il est construit en pierres calcaires de provenance locale. Son enduit de rénovation à la chaux laisse apparaître du grès rose aux encadrements de portes et de fenêtres. Dans les combles, les conduits de deux cheminées sont dévoyés. Il y avait cinq cheminées, à l'origine de la construction, il n'y en a plus que quatre. Il a résisté à l'usure du temps grâce à une conception élaborée par des professionnels du bâtiment du XVIIIe siècle. Il a cependant été l'objet de plusieurs modifications de ses différents propriétaires. La couverture est en petites tuiles plates de pays. C'est un toit comprenant deux longs pans inclinés à 45 degrés et deux plus petits qu'on appelle croupe (architecture), il est symétrique.

Croix de chemin[modifier | modifier le code]

Sur la commune de La Celette, il y a huit croix de chemin.

Lavoirs[modifier | modifier le code]

Sur la commune de la Celette, il y a deux lavoirs. Le premier se trouve au hameau de la Clavelaire. Le second se trouve au hameau de la Grenouillère.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Hervé Vilard, chanteur, a résidé à la Celette notamment de 1989 à 2016.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre La Celette et Orval », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Orval » (commune d'Orval) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Orval » (commune d'Orval) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de La Celette », sur Géorisques (consulté le )
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  16. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  18. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Dans les archives de l'archevêché de Bourges.
  25. Ouvrage de Alphonse Buhot de Kersers.
  26. site berry médiéval