Journée nationale des mémoires de la traite et de l'esclavage et de leurs abolitions


La Journée nationale des mémoires de la traite et de l'esclavage et de leurs abolitions (anciennement dite journée commémorative du souvenir de l'esclavage et de son abolition) est une journée nationale consacrée en France au souvenir des souffrances infligées par l'esclavage et à ses abolitions, en et en en France.
Instaurée en , elle est célébrée en métropole le en mémoire du jour de l'adoption, le , par le Sénat en deuxième lecture[α], de la loi reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité, dite loi Taubira.
Choix de la date du
[modifier | modifier le code]La proposition de loi initiale de Christiane Taubira avançait le en référence à la condamnation par le congrès de Vienne, le , de la traite négrière transatlantique, « répugnant au principe d'humanité et de morale universelle ». Faute de consensus, le choix de cette date est renvoyé à un comité[1].
La date de commémoration est l'objet de dix-huit mois de débats. L'historien Marcel Dorigny rappelle les raisons du choix de ne pas retenir le , ni le , dates respectives de la première (décret du ) et de la seconde (décret du ) abolition de l'esclavage en France[2].
Sur proposition de Maryse Condé, présidente du Comité pour la mémoire de l'esclavage, le président de la République, Jacques Chirac, fixe cette date au , jour de l'adoption en de la loi Taubira. En vertu du décret du [a] la « journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition » est célébrée pour la première fois le [3].
Autres dates
[modifier | modifier le code]Outre-mer
[modifier | modifier le code]Toutefois, cette mémoire est aussi célébrée à d'autres dates dans les départements d'outre-mer[3] :
- le à Mayotte,
- le en Martinique,
- le en Guadeloupe,
- le en Guyane,
- le (fête de la liberté) à La Réunion.
Ces journées de commémoration, qui sont fériées outre-mer, sont instaurées par la loi du [b] et par son décret d'application du [c],[4],[5]. Ce décret est modifié par le décret du [d],[6] qui ajoute :
- le à Saint-Martin,
- le à Saint-Barthelémy.
Dans une circulaire du relative à la traite négrière, l'esclavage et l'abolition[e], le Premier ministre, François Fillon, officialise également la date du comme la journée du souvenir des victimes de l'esclavage colonial, alors organisée depuis dix ans ce jour-là par des associations ultramarines en mémoire de l'abolition de l'esclavage le et de la marche silencieuse du qui a contribué à la mobilisation en faveur de la loi Taubira[7].
La loi sur l'égalité réelle outre-mer de instaure officiellement le comme « journée nationale en hommage aux victimes de l'esclavage colonial »[5]. L'historienne Myriam Cottias, qui a présidé, de à , le Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage, déplore cette seconde date, estimant que cette double commémoration officielle porte en elle des mémoires « racialisées », avec un pour les Blancs abolitionnistes et un pour les Noirs victimes : « Avec le , on installe du particularisme, tandis qu'avec le on montre vraiment que toute la nation française est capable de se réunir autour de la mémoire de l'esclavage, qui comprend celle des abolitionnistes et des esclaves[5] ».
Journées internationales
[modifier | modifier le code]L'ONU fixe elle la « Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage (en) » au , alors que l'UNESCO retient le en souvenir de la nuit du au où éclata en Haïti une révolte d'esclaves, prélude à l'indépendance du pays[4]. Le , l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé par sa résolution 62/122 qu'à partir de , le serait chaque année la Journée internationale de célébration du bicentenaire de l'abolition de la traite transatlantique des esclaves[8].
Annonce d'un mémorial et d'un musée
[modifier | modifier le code]Lors de cette journée le , le président de la République François Hollande annonce avoir décidé la création d'une « institution qui lui manque encore, une Fondation pour la mémoire des traites, de l'esclavage et de leurs abolitions ». Cette « source de promotion des valeurs de liberté, d'égalité, de tolérance », cette fondation doit diffuser « la connaissance de l'esclavage, de la traite, mais aussi tout le combat des abolitionnistes » et rassembler « toutes les mémoires et tous les Français ». Cette fondation doit réfléchir avec la mairie de Paris à l'édification d'un « mémorial aux esclaves et d'un lieu muséographique ». L'économiste franco-béninois Lionel Zinsou préside la mission de préfiguration de cette fondation[9].
Deux ans plus tard, le , à l'occasion du 170e anniversaire de la signature du décret d'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, le président de la République Emmanuel Macron s'engage à faire ériger à Paris un mémorial qui rende hommage aux victimes de l'esclavage.
Échec du premier projet de mémorial dans le Jardin des Tuileries
[modifier | modifier le code]Un premier projet de mémorial est envisagé dans le jardin des Tuileries[10]. Le site est doublement symbolique puisqu'en , la Convention nationale y procéda à la première abolition de l'esclavage, tandis qu'en , à l'Hôtel de la Marine, proche du jardin, fut signé l'acte définitif d'abolition.
Un premier appel à projets est lancé en , puis annulé en . Plusieurs associations dont CM 98 contestent en effet la présélection de cinq artistes (les Français Julien Creuzet, Gaëlle Choisne et Jean-François Boclet, le Congolais Sammy Baloji en duo avec le Nigérien Emeka Ogboh, et une Afro-Américaine, Adrian Piper[11]), estimant que l'inscription des noms des 200 000 esclaves affranchis en en Guadeloupe, Guyane, Réunion et Martinique n'était pas suffisamment prise en compte dans ce choix[12].
Lancement d'un nouveau projet dans les jardins du Trocadéro
[modifier | modifier le code]Deux ans plus tard, un second projet de mémorial est lancé, qui vise à mieux intégrer les demandes des associations mémorielles.
Son nouvel emplacement est décidé le , lors d'une réunion du comité de pilotage au ministère des Outre-mer, présidée par Philippe Vigier, ministre chargé des Outre-mer, et Serge Romana, président de la fondation Esclavage et Réconciliation. Ce sont les jardins du Trocadéro qui sont retenus[13].
Dans un communiqué, le ministère des Outre-mer et la ville de Paris soulignent que « la portée symbolique est forte puisqu'il s'agit d'un site où a été proclamée et signée la Déclaration des droits de l'Homme en et où se trouve le musée de l'Homme »[14].
Le , lors de la cérémonie officielle à la Rochelle, le Premier ministre Gabriel Attal déclare que le monument serait « érigé dès l'année prochaine », soit le .
Cependant le , lors de son audition par la délégation aux outre-mer de l'Assemblée nationale, Serge Romana, le co-président du comité de pilotage, estime que le délai de réalisation pourrait être plus long : « les travaux c'est 7 mois, les procédures d'étude de marché prennent du temps, les recours... j'ai compris que ce serait juste donc il est quasi certain que ce sera inauguré le »[15]
Le nouveau projet doit inclure un « archipel des noms », avec l'inscription de 90 000 noms et 234 000 prénoms d'esclaves affranchis en en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, et en Martinique. Il rendra également hommage aux esclaves sans noms « pour que chaque descendant, du monde entier, doit trouver un endroit qui est le sien ». Son coût est estimé à 5 millions d'euros[15].
Le , Journée nationale en hommage aux victimes de l'esclavage, Emmanuel Macron, président de la République, annonce que la réalisation du projet est confiée au paysagiste Michel Desvigne et l'agence d'architecture Philippe Prost. Il souligne que ce mémorial « puise son origine dans l'immense travail de centaines de bénévoles qui, pendant près de trente ans, ont exploré les archives de la période coloniale pour reconstituer l'identité de leurs ancêtres — des êtres dont le destin semblait voué à l'oubli »[16].
Faits marquants
[modifier | modifier le code]
La journée du donne lieu chaque année à une cérémonie nationale. À quatre exceptions près (, , et ), cette cérémonie se déroule dans le jardin du Luxembourg, et depuis , autour de la sculpture commémorative Le Cri, l'Écrit de Fabrice Hyber, en présence du président de la République ou du Premier ministre, et du président du Sénat ou son représentant.
La première cérémonie nationale est présidée par le président de la République Jacques Chirac, dans le jardin du Luxembourg, à proximité du Grand Bassin, en présence de Christian Poncelet, président du Sénat. Elle est marquée par l'exposition La forêt des mânes de Léa de Saint Julien et l'interprétation par Jacques Martial d'un Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire.
Dans son discours, Jacques Chirac proclame : « Regarder tout notre passé en face, c'est une des clés de notre cohésion nationale. C'est une force supplémentaire pour notre avenir car c'est la marque de notre capacité à avancer, ensemble. Nous devons regarder ce passé sans concession, mais aussi sans rougir. Car la République est née avec le combat contre l'esclavage. , : la République, c'est l'abolition. »[17]
C'est à l'occasion de la cérémonie du , qui se déroule juste après la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, que la sculpture commémorative Le Cri, l'Écrit de Fabrice Hyber est inaugurée dans le jardin du Luxembourg, en présence de Christian Poncelet, président du Sénat. La cérémonie est marquée par la participation des deux présidents de la République, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Le nouveau chef de l'État souligne dans son discours l'importance d'intégrer l'histoire de l'esclavage dans les manuels scolaires : « La traite des Noirs, l'esclavage et l'abolition seront donc introduits dans les nouveaux programmes de l'école primaire dès la rentrée prochaine »[18].
La cérémonie nationale a lieu pour la première fois hors du jardin du Luxembourg, à Bordeaux, en présence de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, et de Yves Jégo, ministre des Outre-mer, à l'occasion de l'inauguration des nouvelles salles permanentes du Musée d'Aquitaine baptisées Bordeaux, le commerce atlantique et l'esclavage.
Le président de la République Nicolas Sarkozy inaugure une stèle dans le jardin du Luxembourg, à proximité de la sculpture Le Cri, l'Écrit, rendant hommage de la France aux esclaves des colonies françaises pour leurs luttes pour leur dignité et l'idéal de liberté, l'égalité et la fraternité. Le président prononce à cette occasion un discours[19].

La cérémonie nationale se déroule pour la seconde fois hors du jardin du Luxembourg, en Guadeloupe, où le président François Hollande inaugure le mémorial ACTe de Pointe-à-Pitre.
La cérémonie parisienne a lieu dans le jardin du Luxembourg, en présence de Manuel Valls, Premier ministre, et Gérard Larcher, président du Sénat. Elle est précédée par un concert de Daby Touré sous le kiosque à musique et inclut une visite de l'exposition du CNMHE Traites, travail forcé et abolitions dans le monde atlantique (12e/21e siècle), sous le préau du jardin.
Cette cérémonie est marquée par une prise de parole du président de la République. Emmanuel Macron confirme qu'un mémorial sera érigé à Paris, en , à la mémoire des victimes de l'esclavage et que la Fondation pour la mémoire de l'esclavage (FME) sera installée « dans les prochains mois » dans l'Hôtel de la Marine, à Paris. Le président déclare également un renforcement des moyens pour le Mémorial ACTe de Guadeloupe[20].
Marquée la pandémie de Covid-19, la cérémonie se déroule à huis clos, dans un format très restreint, en présence du Premier ministre Édouard Philippe et du Président du Sénat Gérard Larcher. Très brève, elle se limite à un dépôt conjoint de deux gerbes au pied de la sculpture, suivi d'une minute de silence et d'une Marseillaise interprétée par Karine Deshayes[21].
La cérémonie se déroule en présence d'Emmanuel Macron, du président du Sénat Gérard Larcher, et du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, et en absence de public, en raison de la pandémie de Covid-19. À l'occasion du 20e anniversaire de la loi Taubira, la comédienne guyanaise Yasmina Ho You Fat lit une partie du discours prononcé par l'ancienne Garde des Sceaux devant l'Assemblée nationale en . L'air traditionnel guadeloupéen « Elwa ou ka vwayajé » est interprété par deux lauréats du concours « Voix des Outre-mer » et plusieurs projets sont présentés par les lycéens lauréats du concours la Flamme de l'égalité.
La cérémonie met à l'honneur la mulâtresse Solitude, symbole de lutte des esclaves pour leurs libertés, et Joséphine Baker, première femme noire à être entrée au Panthéon. Des évocations musicales et littéraires sont interprétées par la chanteuse réunionnaise Christine Salem et par les lycéens lauréats du concours de la Flamme de l'égalité. La cérémonie présidée par Emmanuel Macron, se déroule en présence de Gérard Larcher[22].
La cérémonie se déroule en présence de la première ministre Élisabeth Borne, du président du Sénat Gérard Larcher, de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, de Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage (FME) et de Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux. Elle donne lieu à un hommage à Toussaint Louverture, à l'occasion du 200e anniversaire de sa mort, célébré à travers des évocations littéraires des lycéens lauréats du concours de la Flamme de l'égalité et musicale du chanteur haïtien James Germain[23].
La cérémonie, présidée par Gabriel Attal, Premier ministre, se déroule à La Rochelle. Le Premier ministre y annonce « une grande exposition nationale sur la mémoire de l'esclavage en » pour les « 25 ans de l'adoption de la loi sur la reconnaissance de l'esclavage comme crime de l'humanité ». Il confirme également que le mémorial dédié aux victimes de l'esclavage sera érigé à Paris en .
Peu avant la cérémonie est inaugurée la sculpture représentant Clarisse, une nourrice noire affranchie à La Rochelle, œuvre de l'artiste haïtien Filipo[24].
Une cérémonie locale a lieu le même jour dans le jardin du Luxembourg, présidée par Gérard Larcher, en présence de Denise Bauer, ambassadrice des États-Unis à Paris, et un représentant de l'ambassade d'Haïti.
Présidée par François Bayrou, Premier ministre, à Brest, la cérémonie nationale, se déroule hors de Paris, pour le deuxième année consécutive, devant la sculpture monumentale Mémoires des esclavages, de Max Relouzat et Marc Morvan, dans le quartier du Moulin-Blanc, en présence de Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage (FME).
Dans son discours, le Premier ministre appelle à ne pas se taire face à « l'histoire terrible et monstrueuse de l'esclavage » et évoque la « double dette » imposée par la France à Haïti, il y a 200 ans, pour indemniser les anciens propriétaires de terres et d'esclaves. Il annonce également la création d'un label rassemblant les lieux de mémoire de l'esclavage[25].
Parmi les nombreuses commémorations locales, une cérémonie est organisée à Paris, dans le jardin du Luxembourg, en présence de Gérard Larcher, président du Sénat, et Manuel Valls, ministre des Outre-mer[26]. Marie-Claude Bottius, chanteuse lyrique, y interprète un extrait de l'opéra Le Code noir de Louis Clapisson.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Après son adoption définitive le , la loi no 2001-434 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité est promulguée par le président de la République le et publiée au Journal officiel de la République française le .
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Rapport no 1378 », Assemblée nationale, (consulté le ).
- ↑ Marcel Dorigny et Josyane Savigneau, « "L'esclavage, une histoire qui concerne la nation entière" », Le Monde, (consulté le ).
- « Mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions », sur Éduscol (consulté le ).
- Hélène Ferrarini, « Pourquoi la France compte sept dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage », sur Slate, (consulté le ).
- Pascal Charrier, « Le , l'autre date de la mémoire de l'esclavage », La Croix, (version du sur Internet Archive).
- ↑ « Et le devint officiellement jour férié dans l'île antillaise de Saint-Barthélemy… », sur memoirestbarth.com, (consulté le ).
- ↑ « Abolition de l'esclavage et devoir de mémoire », sur vie-publique.fr, .
- ↑ « Traite transatlantique des esclaves », sur un.org (consulté le ).
- ↑ AFP, « François Hollande souhaite une fondation pour la mémoire de l'esclavage », Le Point, (consulté le ).
- ↑ Quentin Menu, « Le Mémorial en hommage aux victimes de l'esclavage sera érigé au Trocadéro, à Paris », sur franceinfo.fr, Outre-mer La Première, (consulté le ).
- ↑ Roxana Azimi, « À Paris, le projet de mémorial des victimes de l'esclavage aux Tuileries dans l'impasse », Le Monde, (consulté le ).
- ↑ « Paris : le futur mémorial des victimes de l’esclavage sera érigé dans les jardins du Trocadéro », Le Parisien, (consulté le ).
- ↑ « Le futur Mémorial national des victimes de l'esclavage aux jardins du Trocadéro », sur outre-mer.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ AFP, « Un lieu (enfin) trouvé à Paris pour ériger le Mémorial national des victimes de l'esclavage », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Aline Druelle, « Le mémorial national pour les victimes de l'esclavage : plutôt en ? », sur rci.fm, Radio Caraïbes International, (consulté le ).
- ↑ « Les noms des architectes du futur Mémorial en hommage aux victimes de l'esclavage dévoilés », sur franceinfo.fr, Outre-mer La Première, (consulté le ).
- ↑ Jacques Chirac, « Déclaration de M. Jacques Chirac, Président de la République, sur la première journée commémorative en métropole du souvenir de l'esclavage et de son abolition, à Paris le », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
- ↑ Angélique Le Bouter, « : bains de foule, silence ou absences… À chaque président son style pour commémorer (ou non) l'abolition de l'esclavage », sur franceinfo.fr, Outre-mer La Première, (consulté le ).
- ↑ « - Retour sur le discours de Nicolas Sarkozy et sur un geste fondateur », sur cnmhe, (consulté le ).
- ↑ « Cérémonie du commémorant l'abolition de l'esclavage : « Cette Histoire, c'est notre Histoire » (Emmanuel Macron) », sur franceinfo.fr, Outre-mer La Première, (consulté le ).
- ↑ AFP, « Les commémorations de l'abolition de l'esclavage auront lieu, malgré la pandémie », Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ Quentin Menu, « Abolition de l'esclavage : une cérémonie du portée par la jeunesse », sur franceinfo.fr, Outre-mer La Première, (consulté le ).
- ↑ Jeanne Péru-Gelly, « Abolition de l'esclavage : une cérémonie du a minima », sur franceinfo.fr, Outre-mer La Première, (consulté le ).
- ↑ Alain Babaud, « La Rochelle : une statue pour Clarisse et toutes les victimes de l'esclavage », Sud Ouest, (consulté le ).
- ↑ AFP, « 10-Mai : François Bayrou appelle à ne pas se taire face à l'histoire « terrible de l'esclavage » », 20 Minutes, (consulté le ).
- ↑ MT, « 20ème Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, , Sénat, Paris », sur Opinion internationale, (consulté le )
Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :
- ↑ Décret no 2006-388 du fixant la date en France métropolitaine de la commémoration annuelle de l'abolition de l'esclavage, JORF, no 78, , texte no 3, NOR PRMX0609202D.
- ↑ Loi no 83-550 du relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage, JORF, no 151, , p. 1995.
- ↑ Décret no 83-1003 du relatif à la commémoration de l'abolition de l'esclavage, JORF, no 272, , p. 3407.
- ↑ Décret no 2012-553 du modifiant le décret no 83-1003 du relatif à la commémoration de l'abolition de l'esclavage, JORF, no 98, , texte no 39, p. 7373, NOR OMEO1130763D.
- ↑ Circulaire du relative aux commémorations de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, JORF, no 103, , texte no 3, p. 7323, NOR PRMX0811026C.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des dates de commémoration de l'esclavage
- Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage
- Fondation pour la mémoire de l'esclavage
- Devoir de mémoire
- Loi mémorielle
- Christiane Taubira
- Victor Schœlcher
- Journée internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves ()
- Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ()
- Fête réunionnaise de la liberté (Fêt Kaf)
Liens externes
[modifier | modifier le code]