Jean-François Steiert
Jean-François Steiert | |
En 2007. | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Fribourg | |
En fonction depuis le | |
Législature | 2017-2021, 2022-2026 |
Département | Aménagement, environnement et constructions |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 47e à 50e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Commission | CSEC et CSSS CAJ (2007) |
Prédécesseur | Liliane Chappuis |
Successeur | Ursula Schneider Schüttel |
Député au Grand Conseil du canton de Fribourg | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berne |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste |
Profession | Historien |
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Jean-François Steiert, né le à Berne (originaire de Rickenbach), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.
Jean-François Steiert est le petit-fils de l'ancien chancelier d'État René Binz et le frère aîné du syndic de Fribourg Thierry Steiert.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-François Steiert naît le à Berne. Il est originaire de Rickenbach, dans le canton de Thurgovie[1]. Il a deux frères cadets : Thierry Steiert, syndic de Fribourg depuis 2016, et Laurent Steiert, chef suppléant de la section cinéma à l'Office fédéral de la culture[2]. Son père, Wolfang, est médecin de famille[2] et sa mère, née Sébastienne Binz, est professeur de piano. Son grand-père maternel, René Binz, membre du Parti conservateur chrétien-social, est chancelier de l'État de Fribourg de 1933 à 1969. Il est bilingue français-allemand[3],[4].
Il fait sa scolarité primaire en allemand et la secondaire en français[2]. Après avoir obtenu une maturité gymnasiale de type scientifique en 1978 au Collège Saint-Michel, il fait des études d'histoire à l'Université de Fribourg. Il décroche sa licence en 1989, tout en collaborant en parallèle à divers journaux et publications[3]. Il crée par ailleurs une imprimerie et une société de production d'énergie hydraulique dans le canton de Saint-Gall[4]. Il occupe à partir de 1992 un poste de collaborateur scientifique auprès du Centre de compétence sur le plurilinguisme à Berne[3].
Dans les années 1990, il est successivement porte-parole, puis secrétaire général du Parti socialiste suisse[5]. Entre 2000 et 2002, il est collaborateur personnel de Francine Jeanprêtre, alors directrice du département de la formation et de la jeunesse du canton de Vaud puis, depuis 2002, délégué aux affaires intercantonales de ce même département[6]. Le , il est élu président de la Conférence des secrétaires généraux de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin[réf. nécessaire].
Il est en couple avec Manon Delisle, responsable du développement durable au canton de Fribourg de [7],[8],[9] à [10], et père de deux filles[4]. Il est de confession catholique et vit à Fribourg[3].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Il est membre du Conseil général (législatif) de Fribourg d' à , puis du Grand Conseil du canton de Fribourg jusqu'en [1].
À la suite du décès de Liliane Chappuis le , il est élu au Conseil national comme représentant du canton de Fribourg, puis réélu en octobre 2007, en octobre 2011 et en octobre 2015, avec le meilleur résultat de l'ensemble des candidats pour cette dernière réélection[2]. Il siège brièvement à la Commission des affaires juridiques (CAJ), puis à partir de à la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) et, au surplus à partir de , à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[1].
Il échoue de peu en 2013 à succéder à la démocrate-chrétienne Isabelle Chassot au Conseil d'État du canton de Fribourg[11], terminant avec 31 352 voix à 562 voix seulement du démocrate-chrétien Jean-Pierre Siggen[12].
En , il est élu au Conseil d'État fribourgeois. Il prend la tête de la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions[13]. À la suite de cette élection, il quitte le Conseil national le . Sa manière de diriger son département, qualifiée d'autoritaire et de stakhanoviste, donne lieu à un audit en 2019[14].
Il préside le Conseil d'État en 2021[15].
Arrivé en première position au premier tour de l'élection du Conseil d'État du [16], il est réélu au second tour le . Il termine en septième position, juste devant sa colistière non élue Valérie Piller Carrard[17].
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]Spécialiste des questions sociales, de santé ou de formation[11], il est qualifié de socialiste à tendance centriste[4].
Autres mandats
[modifier | modifier le code]Il est notamment président pendant huit ans de l'association Pro Velo Suisse[18].
Références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Jean-François Steiert », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « La saga des Steiert en terres fribourgeoises », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Jean-François Steiert, Président », sur site officiel du canton de Fribourg (consulté le )
- Magalie Goumaz, « Jean-François Steiert et ses 30 associations », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Georges Plomb, « Jean-François Steiert, son talent, ses détours et les coups de pouce du destin », sur cooperation-online.ch, (consulté le )
- Yelmarc Roulet, « Le Machiavel des socialistes suisses travaillera pour Francine Jeanprêtre », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Canton de Fribourg: 21 mesures pour le développement durable », sur rts.ch, (consulté le )
- « Fribourg a sa Madame Développement Durable », sur 20 minutes, (consulté le )
- Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions, « Responsable du développement durable nommée », sur site officiel du canton de Fribourg, (consulté le )
- « Manon Delisle », sur Linkedin.com (consulté le )
- Magalie Goumaz, « Jean-François Steiert est prêt à quitter Berne », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Le PDC Jean-Pierre Siggen élu au Conseil d'État fribourgeois », sur rts.ch, (consulté le )
- Magalie Goumaz, « Jean-François Steiert aux grands travaux », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Le fonctionnement du Secrétariat général de Jean-François Steiert sous enquête », sur rts.ch, (consulté le )
- Keystone et Agence télégraphique suisse, « Jean-François Steiert satisfait de son année présidentielle », sur swissinfo.ch, (consulté le )
- « Ballottage général pour l'élection au Conseil d'État fribourgeois, l'alliance de gauche cartonne, soupe à la grimace au Centre », sur rts.ch, (consulté le )
- « L'alliance de droite triomphe à Fribourg, le PS perd un siège », sur rts.ch, (consulté le )
- (de-CH) « Wahlporträt Jean-François Steiert (SP) - Regionaljournal Bern Freiburg Wallis - SRF », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote 2021
- Naissance en février 1961
- Naissance à Berne
- Personnalité politique fribourgeoise
- Personnalité du Parti socialiste suisse
- Député au Grand Conseil du canton de Fribourg
- Conseiller national suisse de la 47e législature
- Conseiller national suisse de la 48e législature
- Conseiller national suisse de la 49e législature
- Conseiller national suisse de la 50e législature