Jean-François Rime

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Jean-François Rime
Illustration.
Portrait officiel, 2007.
Fonctions
Conseiller national
Législature 47e à 50e
Groupe politique UDC (V)
Commission CER
CTT (2007-2009)
Successeur Gerhard Andrey
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Fribourg
Nationalité suisse
Parti politique PRD (avant 2002)
UDC (depuis 2002)
Père Pierre Rime
Profession Entrepreneur

Jean-François Rime, né le à Fribourg, est un homme politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC) et conseiller national de 2003 à 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-François Rime naît le à Fribourg. Il est originaire de Charmey, dans le même canton[1].

Titulaire d'une licence en sciences économiques obtenue en 1971 à l'Université de Lausanne[2], il est entrepreneur dans l'industrie du bois[3].

Il est notamment membre de l'Association romande contre la drogue et de la Chambre fribourgeoise du commerce, de l'industrie et des services. Il est président du comité directeur de l'Union suisse des arts et métiers[1] depuis le [4] et président du conseil d'administration de la scierie Despond SA à Bulle, qu'il rachète en 1978[5].

Au sein de l'armée suisse, il a servi comme soldat dans la cavalerie[6].

Domicilié à Bulle, Jean-François Rime est marié et père de trois enfants[1]. Il est le fils de Pierre Rime, ancien conseiller national (radical). Il a une sœur, Michèle Sottas-Rime[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il siège au Conseil général (législatif) de Bulle de à [1] en tant que membre du Parti radical-démocratique (PRD).

En 2002, il quitte son parti, dénonçant « la dérive à gauche du PRD » et rallie l'UDC[2],[8]. Lors des élections fédérales de 2003, il est élu au Conseil national. Il est réélu en 2007, 2011 et 2015[9].

Il siège à la Commission de l'économie et des redevances (CER), qu'il préside à partir de . Il siège également à la Commission des transports et des télécommunications (CTT) du au [1]. Il est vice-président du groupe parlementaire UDC entre 2007 et 2012[10].

Il est désigné à deux reprises par son parti pour tenter de récupérer un deuxième siège au Conseil fédéral : la première fois le — où il s'oppose sans succès à Simonetta Sommaruga puis à Johann Schneider-Ammann[11] — et la seconde le .

Il est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[12].

Non réélu au Conseil national lors des élections fédérales de 2019, l'UDC perdant un siège au profit des Verts en la personne de Gerhard Andrey, il décide de prendre sa retraite politique[13],[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Rime Jean-François | Conseil national | Député | Le Parlement suisse », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. a et b Battiste Cesa, « Héritier d'une dynastie radicale, Jean-François Rime veut faire entrer l'UDC fribourgeoise au National », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. « Personnel », sur despond.ch (consulté le ).
  4. « Jean-François Rime élu à la tête de l'USAM », sur lematin.ch (consulté le )
  5. « Présentation - Despond SA - Bulle », sur www.despond.ch (consulté le )
  6. (de) « SVP-Bundesratskandidat Jean-François Rime », sur Schweizer Radio DRS,
  7. « Affaire Pierre Rime: ultime épisode à Mon-Repos », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. (de) « SVP-Wirtschaftspolitiker aus FDP-Familie », sur 20 minutes
  9. « Les candidats élus, canton par canton », sur ch.ch via Wikiwix (consulté le ).
  10. http://www.svp.ch/g3.cms/s_page/83150/s_name/communiquesdepressemobile/news_newsContractor_display_type/detail/news_id/2816/news_newsContractor_year/2012
  11. « Démission des conseillers fédéraux Moritz Leuenberger et Hans-Rudolf Merz - Élection des successeurs », sur parlement.ch (consulté le )
  12. « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178,‎ , p. 3.
  13. Agence télégraphique suisse, « Trois importants groupes d’intérêts ont perdu de l’influence au parlement », Le temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Jean-François Rime: «C’est la fin de ma carrière politique» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Jean-François Rime » (voir la liste des auteurs).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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