Jacques Bourgeois (homme politique)

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Jacques Bourgeois
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
Législature 48e à 51e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CEATE et CdF
Successeur Nadine Gobet
Député au Grand Conseil du canton de Fribourg
Législature 2002-2006, 2007-2012
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Pompaples
Nationalité suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Profession Ingénieur agronome
Résidence Avry-sur-Matran

Jacques Bourgeois, né le à Pompaples (originaire de Vullierens et Ballaigues), est une personnalité politique suisse membre du Parti libéral-radical (PLR).

Directeur de l'Union suisse des paysans de 2002 à 2020, il représente le canton de Fribourg au Conseil national de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Bourgeois naît à Pompaples au pied du Jura. Il effectue un apprentissage agricole dans les années 1970. Après un apprentissage de commerce, il obtient un diplôme d'ingénieur agronome HES en 1985[1].

Il travaille à l'Union maraîchère suisse entre 1985 et 1998, avant de rejoindre l'Union suisse des paysans, dont il est directeur à partir de 2002. Il annonce en novembre 2019 qu'il démissionne de cette présidence à la fin mars 2020[2].

Marié et père de deux enfants, il réside à Avry.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il siège au Grand Conseil du canton de Fribourg entre 2001 et 2007.

En 2007, il est élu au Conseil national, où il est siège au sein de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) et, depuis 2015, dans la Commission des finances (CdF). Lors de sa réélection en 2019, il obtient le plus de voix issues du panachage[3].

En 2012, il décide se porter candidat pour remplacer Alain Berset, élu au Conseil fédéral, au Conseil des États, face à un autre Gruérien, le socialiste Christian Levrat[4] ; lors de la campagne, il se déclare « PDC-compatible »[5]. Les Fribourgeois préfèrent le socialiste au radical[6].

En 2015, après avoir passé le premier tour[7], il décide ne pas se présenter au second tour de l'élection au Conseil des États, face au sortant Christian Levrat[8].

Il est aussi membre du conseil d'administration des Transports publics fribourgeois depuis septembre 2011[9].

Il ne se représente pas pour un cinquième mandat aux élections fédérales de 2023[10].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Il appartient à l'aile modérée de son parti[11].

Il est spécialisé dans les domaines de l'agriculture et de l'énergie[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Portrait, Curriculum vitae » (consulté le )
  2. ATS, « Le directeur de l'USP Jacques Bourgeois se retire », 24 heures,‎ (lire en ligne)
  3. (de) Rudolf Burger, « Jacques Bourgeois war der Populärste », Freiburger Nachrichten,‎ (lire en ligne)
  4. « Jacques Bourgeois entre dans le bal », La Gruyère,‎ (lire en ligne)
  5. Jérome Gachet, « Jacques Bourgeois: «Je suis PDC-compatible sur de nombreux dossiers» », La Gruyère,‎ (lire en ligne)
  6. Jérome Gachet, « Un Gruérien au Conseil des États », La Gruyère,‎ (lire en ligne)
  7. « Ballottage au Conseil des États », La Gruyère,‎ (lire en ligne)
  8. « Jacques Bourgeois (PLR) renonce au deuxième tour », La Gruyère,‎ (lire en ligne)
  9. (de) « Jacques Bourgeois », sur handelszeitung.ch (consulté le )
  10. « Les Chambres fédérales ont approuvé 21 objets en votations finales », sur rts.ch, (consulté le )
  11. a et b Philippe Boeglin, « Olivier Français et Jacques Bourgeois, ou le départ de deux radicaux au petit air de « Dupont-Dupond » », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]