Iville
Iville | |
L’église Notre-Dame. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Neubourg |
Maire Mandat |
Jean-Paul Legendre 2020-2026 |
Code postal | 27110 |
Code commune | 27354 |
Démographie | |
Gentilé | Ivillois |
Population municipale |
436 hab. (2018 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 41″ nord, 0° 55′ 30″ est |
Altitude | Min. 140 m Max. 158 m |
Superficie | 8,81 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Neubourg (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Neubourg |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Iville est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Iville est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Neubourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Willeville, Guilevilla[6], Yvilla en 1181[7].
La disparition de la consonne labio-vélaire w se manifeste en 1181 dans la forme Yville[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
L'église Notre-Dame, XVIe (IMH) : chœur début XIIe, clocher XVIe : contretable XVIIe, appartenait à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroy. Cimetière avec if.
Le cirque sous chapiteau serait né à Iville[réf. nécessaire]. Témoin le chapiteau construit sur la place par les Bouthors au début du XIXe siècle, une rue du village porte le nom du Cirque-Bouthor.
L’activité économique de la commune d’Iville à la fin du XIXe siècle reposait principalement sur l’agriculture et l’industrie, comme en témoignent les bâtiments de la briqueterie encore présents sur la commune. Celle-ci disposait également de quatre moulins à vent au XIXe siècle, mais ils ont disparu au fil du temps en raison de la concurrence des minoteries mécanisées.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur au dextrochère armé alésé d’argent mouvant de dextre, tenant une bannière envergée de gueules chargé d’une jumelle en bande d’or sur une hampe aussi d’argent.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2018, la commune comptait 436 habitants[Note 3], en diminution de 13,15 % par rapport à 2013 (Eure : +1,73 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Notre-Dame,
Inscrit MH (1954)[13]
Avec son chœur voûté du XIIIe siècle, son retable à colonnes torses style Louis XIV et sa tour Saint-Michel visible dans la campagne telle un phare, l’église Notre-Dame est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Les nombreuses statues thaumaturges qu’elle abrite suscitent une grande curiosité notamment liée à la réputation des saints guérisseurs. - L’if du cimetière est quant à lui âgé de plus de 250 ans.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- La famille Bouthors, gens du cirque, inventeurs du chapiteau de cirque [14], possède sa sépulture dans le cimetière communal.
- Gaston Leroux (1868-1927), auteur du Mystère de la chambre jaune y avait sa famille, où se trouve la célèbre chambre jaune.
- Jules Vallois, fondateur de la corderie de Notre-Dame-de-Bondeville, y a vécu.
- Damien Touzé (1996-), coureur cycliste français, y est né.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Georges Matoré, Jeanne Cadiot-Cueilleron, Pierre Fouché - 1970 - Études linguistiques - Volume 11 - Page 131.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 940 - (ISBN 2600001336).
- Revue internationale d'onomastique - 1968 - Volumes 20 à 21 - Page 150.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Notre-Dame », notice no PA00099458, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La tente et le chapiteau - Christian Dupavillon - édiions Norma, 2004 - 135 pages. [1]