Gumond
Gumond | |||||
![]() Le bourg de Gumond. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tulle Agglo | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Peuch 2020-2026 |
||||
Code postal | 19320 | ||||
Code commune | 19090 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gumontois - Gumontoises[1]. | ||||
Population municipale |
95 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 9,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 13′ 17″ nord, 1° 58′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 350 m Max. 546 m |
||||
Superficie | 9,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tulle (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Sainte-Fortunade | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Gumond (orthographe officielle[2]) ou Gumont est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Gumond est limitrophe de cinq autres communes.
![]() |
Saint-Pardoux-la-Croisille | ![]() | ||
Espagnac | N | Gros-Chastang | ||
O Gumond E | ||||
S | ||||
Saint-Paul (Corrèze) | La Roche-Canillac |
Attention ne pas confondre avec le hameau Gumond faisant partie de la commune de Saint-Pantaléon-de-Larche, également en Corrèze.
La commune est bordée à l'est par le Doustre.
Hameaux[modifier | modifier le code]
La commune comprend douze hameaux :
- Grafeuille, à 1,5 km à l'ouest en direction d'Espagnac
- l'Étang,
- l'Hivernerie, à 3,5 km au sud-ouest
- Laborde
- la Gane,
- la Vedrenne,
- le Breuil,
- le Fagnat,
- le Gaud,
- les Fraux
- les Ganottes
- Leyssac,
- le Roc,
- Terre noire,
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Gumond est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), prairies (19,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'or à trois fasces ondées d'azur. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Période | Identité | Fonction | Etiquette |
---|---|---|---|
1790 - 1793 | Jean Borvé | Maire | |
1793 - 1797 | Louis Dominique Monteil | Maire | |
1797 - 1799 | Chales Mouly | Maire | |
1799 - 1800 | Jean Plazé | Maire | |
1800 - 1808 | Louis Dominique Monteil | Maire | |
1808 - 1810 | Pierre Soumaille | Maire | |
1810 - 1811 | Maximilien De Beaufort | Maire | |
1811 - 1814 | Louis François Desartiges | Maire | |
1814 - 1837 | Desartigue De Beaufort | Maire | |
1837 - 1841 | Antoine Monteil | Maire | |
1841 - 1852 | Jean Graffeuille | Maire | |
1852 - 1858 | Antoine Dupuy | Maire | |
1858 - 1870 | Julien Léon Monteil | Maire | |
1870 - 1877 | Antoine Rémy Monteil | Maire | |
1877 - 1880 | Jean Faurie | Maire | |
1880 - 1890 | Julien Léon Monteil | Maire | |
1890 - 1893 | Victor Faurie | Maire | |
1893 - 1902 | Jean Peuch | Maire | |
1902 - 1920 | Antoine Gimelle | Maire | |
1920 - 1939 | Félix Nougein | Maire | |
1939 - 1944 | Pierre Loussert | Président de la délégation spéciale | |
1944 - 1959 | René Chastanet | Maire | |
1959 - 1989 | Lucien Bachellerie | Maire | PS |
1989 - 2012 | François Leygonie | Maire | |
2012 - 2014 | Anne-Marie Leygnac | Maire | |
2014 - En cours | Jean -Pierre Peuch | Maire |
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2018, la commune comptait 95 habitants[Note 3], en diminution de 2,06 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens.
- L'ancienne gare du Mortier-Gumond, sur la ligne du Transcorrézien tronçon Le Mortier-Gumond / Laroche-Canillac faisant partie des Tramways de la Corrèze, qui fonctionna de 1913 à 1938. Cette gare, aujourd'hui en mauvais état, est située sur le territoire de la commune d'Espagnac dans le hameau du Mortier à équidistance entre les deux communes d'Espagnac et de Gumond.
Galerie[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Les gentilés de Corrèze
- Code officiel géographique de l'Insee
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 25 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 17 avril 2021)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.