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Gilocourt

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Gilocourt
Gilocourt
L'église Saint-Martin, côté sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Valois
Maire
Mandat
Michel Cassa
2020-2026
Code postal 60129
Code commune 60272
Démographie
Gentilé Gilocourtois, Gilocourtoises
Population
municipale
634 hab. (2021 en évolution de −1,4 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 34″ nord, 2° 52′ 49″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 143 m
Superficie 6,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crépy-en-Valois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gilocourt
Géolocalisation sur la carte : France
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Gilocourt
Géolocalisation sur la carte : Oise
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Gilocourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Gilocourt

Gilocourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Gilocourt[1]
Orrouy Gilocourt[1] Morienval
Béthancourt-en-Valois Feigneux

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Automne et le cours d'eau 01 de Gervalle[2],[3],[Carte 1].

L'Automne, d'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune de Villers-Cotterêts et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Longueil-Sainte-Marie, après avoir traversé 19 communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Gilocourt[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 287 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Automne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d'aménagement et de gestion des eaux du Bassin Automne (S.A.G.E.B.A)[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 16 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Gilocourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,1 %), forêts (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (4,3 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est desservie, en 2023, par les lignes 656, 657 et 6446 du réseau interurbain de l'Oise[15].

Gislondicurtis, Egidiicurtum, Gillocour, Gillocourt (1836)[16].

Gilocourt comprenait autrefois les seigneuries de Champlieu, Orrouy, et Donneval. Celle-ci fut saisie en 1783 par Pierre Joseph Henon, ancien contrôleur des guerres. La famille de Monchy, originaire de Compiègne, en devint propriétaire[réf. nécessaire].

Une tradition locale veut que le roi Henry IV ait couché dans une auberge de Gilocourt et qu'il y ait échappé à un assassinat[réf. nécessaire].

Durant la Guerre de Trente Ans, la population fut décimée en 1652 par le prince de Condé[réf. nécessaire].

L'église fut dévastée sous la Terreur en 1793[réf. nécessaire].

La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe fugacement de 1825 à 1835 celle de Béthancourt-en-Valois[17].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, mais toujours avec 25 communes.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté de communes du pays de Valois, créée fin 1996.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
août 1817 novembre 1819 Étienne Meunier   Chevalier de la Légion d'honneur
1900 1908 Honoré Hippolyte Gloux    
1908 1912 Henri Avez    
1919 mars 1931 Eugène Ruelle    
avril 1931 1953 Paul Thieux    
1959 1965 Hervé Mevel    
1971 1977 Denise Rivière    
Les données manquantes sont à compléter.
1983 1989 Henri Poreaux    
1989 1995 Saillard    
juin 1995[19] En cours
(au 4 septembre 2014)
Michel Cassa   Retraité agricole
Réélu pour le mandat 2014-2020[20]

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 634 habitants[Note 3], en évolution de −1,4 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
504563566572797590609636589
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
556502519518518519501507514
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
506485499456452467444390384
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
354329322434543580590588603
2014 2019 2021 - - - - - -
636631634------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 323 hommes pour 319 femmes, soit un taux de 50,31 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,0 
4,4 
75-89 ans
3,2 
15,5 
60-74 ans
16,2 
22,7 
45-59 ans
23,6 
19,9 
30-44 ans
21,0 
16,7 
15-29 ans
15,9 
20,5 
0-14 ans
20,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Gilocourt, Béthancourt-en-Valois, Glaignes, Orrouy. Le syndicat scolaire a décidé de le transformer en regroupement pédagogique concentré à l'échéance 2020, pour lequel il prévoit de construire à Orrouy 900 m² de locaux scolaires[26],[27].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Gilocourt ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire, l'église Saint-Martin et le cimetière qui l'entoure[28].

Depuis l'extérieur, elle apparaît comme un édifice de style presque exclusivement gothique flamboyant. L'importance de la surface vitrée et les réseaux très soignés sont à souligner. En revanche, il n'y a qu'un petit clocher en charpente, et la façade occidentale donnant sur la rue est bien austère, malgré l'élégant portail de style gothique primitif. Il annonce une nef du même style, qui n'a jamais été voûtée et dont les fenêtres latérales sont murées, mais qui séduit toujours par ses grandes arcades d'un profil complexe, qui retombent sur des faisceaux de trois colonnettes à chapiteaux de chaque côté.

Les bas-côtés sont plus larges que d'habitude, surtout celui du sud, et inondés de lumière. Les parties orientales sont purement flamboyantes, bien qu'englobant encore des structures plus anciennes. Le vaisseau central du chœur et ses bas-côtés sont voûtés à la même hauteur, qui est bien plus modeste que celle de la nef, et forment ensemble un espace liturgique largement unifié, sans aucun cloisonnement. Contrairement aux églises à clocher central, le sanctuaire est bien visible depuis les bas-côtés de la nef. Également remarquable est le plan trapézoïdal, avec deux travées triangulaires flanquant la dernière travée du sanctuaire, qui se termine par un chevet plat[29]. L'église a été restaurée en 2009[19].

On peut également signaler :

  • le château de Gilocourt et son parc[30] ;
  • la place du Château et monument aux morts ;
  • le Lavoir couvert, rue du Lavoir (RD 32) ;
  • la stèle commémorative de Robert Dumont, chef de groupe FFI tombé pour la libération de Gilocourt.

Personnalités liées à la commune

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Depuis 1885, la famille Drucker à travers la fabrication de meubles artisanaux en rotin et cannage est célèbre dans le monde entier. Elle équipe grâce à ses 27 salariés en 2017, la grande majorité des terrasses des bars, brasseries et restaurants[31].

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Gilocourt » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Communes limitrophes de Gilocourt » sur Géoportail..
  2. Sandre, « le cours d'eau 01 de Gervalle »
  3. « Fiche communale de Gilocourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. Sandre, « l'Automne »
  5. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Gilocourt et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gilocourt ».
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Transports en commun à Gilocourt », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  16. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 125.
  17. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Les maires de Gilocourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  19. a et b « L'église du village ressuscitée », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Gilocourt », Cartes de France (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gilocourt (60272) », (consulté le ).
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  26. Cindy Belhomme, « Le projet de nouvelle école contraint Séry-Magneval à quitter le navire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Cindy Belhomme, « Vallée de l'Automne : les enfants regroupés à Orrouy en 2020 », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Notice no PA00114703, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois : Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56 p., p. 28.
  30. « Jardin d'agrément du château de Gilocourt », notice no IA60001339, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Hélène Brunet-Rivaillon, « Visite privée de la Maison Drucker, créatrice des célèbres chaises des terrasses : Depuis 1885, la maison Drucker fabrique les chaises qui ont fait la renommée des terrasses de cafés parisiennes dans le monde entier. Et ses clients sont de plus en plus prestigieux », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).