Friandise
Apparence
Une friandise est une petite pâtisserie ou pièce de confiserie qui se mange avec les doigts. Elle est le plus souvent sucrée, et contient parfois, outre le sucre, divers colorants plus ou moins naturels.
Voir : Confiserie.
La popularité des friandises varie selon les cultures et les pays. Souvent peu coûteuses à produire et à distribuer à grande échelle, elles sont vendues un peu partout.
Au Québec, le terme friandise est peu utilisé et est remplacé par bonbon.
Liste de friandises
[modifier | modifier le code]- Boule de mammouth ou boules magique en France (voir Jawbreaker), bonbon qui se lèche jusqu'à ce qu'il devienne un chewing-gum
- Anis de Flavigny
- Barbe à papa
- Bergamote de Nancy
- Berlingot nantais
- Berlingot de Pézenas
- Bêtise de Cambrai
- Bonbon coco
- Bonbon cravate
- Bonbon la rouroute
- Bonbon miel
- Bonbon à la violette
- Bêtise de Cambrai
- Cachou Lajaunie
- Calisson
- Carambar
- Caramels d'Isigny
- Caramilk
- Celebrations
- Chocoball
Chocolat
- Clapas
- Chupa Chups
- Coco Boer
- Colle-aux-dents
- Cuberdon
- Diamant normand
- Dragée
- Fisherman's Friend
- Fraise Tagada
- Grisettes de Montpellier
- Gâteau Saint-Epvre
- Marshmallow
- Marron glacé
- Marron glacé d'Ardèche, Ardèche
- Michelettes du Mont Saint-Michel
- Mistral gagnant
- Nic-nac
- Niniches de Quiberon
- Orangettes confites au chocolat
- Ours d'Or
- Pâte de coing
- Papillote
- P'tit Quinquin
- Polkagris
- Rigolette
- Roseau du lac, Annecy
- Sarment du beaujolais, Villefranche
- Soutzoukos
- Sucre à la crème
- Sugus
- Toobelle
- Touron
- Truffe
- Werther's Original
- Stoptou
- Kinder Surprise
- Kinder Joy
Dans la littérature
[modifier | modifier le code]- Friandise est un des personnages allégorique mis en scène dans la Comdamnacion de Bancquet (vers 1500), une moralité médiévale attribuée à l’écrivain français Nicole de La Chesnaye[1]. Friandise succombe après un repas copieux auquel Banquet l’a convié avec plusieurs amis et auquel s'est invité un groupe allégorique de Maladies. Bancquet énumère les différents « épices », dont les sucres, couramment présentes dans les pharmacopées de l’époque :
- « Adieu, friandises petites :
Sucre, coriandre, aniz,
Girofle, gingembre, penites,
Saffran plus luisant que verniz,
Sucre candis pour les poussifz,
Triassandali[2],[3] que on renomme,
poivre, galinga ! et massis.
Nus muscades et cynamomme ! »
Références
[modifier | modifier le code]- Nicole de La Chesnay, Condamnation de Bancquet, paru pour la première fois dans le recueil intitulé La Nef de santé, éd. critique par Anthoine Verard, libraire à Paris, 1507 (plusieurs rééd. au XVIe siècle), puis dans le Recueil de farces, par P.-L. Jacob, Paris, 1859 et 1876 (rééd. en 2010), et dans le Théâtre français avant la Renaissance, par Édouard Fournier, Paris, 1873.
- « Trisandali » dans le Dictionnaire du Moyen Français : « Confection médicinale dont la base est le bois du santal blanc, citrin et rouge, réduit en poudre. »
- « Triassandali », dans le Dictionnaire Godefroy : « Sorte d’épice qui entrait dans la préparation des ragoûts. »