Fondation de Coubertin

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Collection de la fondation de Coubertin
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Site web
Bâtiment
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Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse
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La Fondation de Coubertin est une fondation française qui a pour objet de parfaire la formation professionnelle, intellectuelle et culturelle de jeunes issus des métiers manuels et de leur transmettre un certain nombre de valeurs : souci de la perfection et de la qualité du travail, sens de l’honnêteté et des responsabilités.

La rencontre des deux fondateurs[modifier | modifier le code]

La Fondation de Coubertin est née de la rencontre en 1949 de deux personnalités[1] :

Ils créent en 1950 une Association pour le développement du compagnonnage rural. Cette association devient en 1973 la Fondation de Coubertin, immédiatement reconnue d'utilité publique.

Description[modifier | modifier le code]

Le domaine de Coubertin (80 hectares[2]) est situé en vallée de Chevreuse à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, en pleine campagne (bien que cinq minutes à pied suffisent à gagner la gare RER).

L'entrée du domaine s'ouvre sur une majestueuse allée de tilleuls conduisant à la grille du château. Derrière la grille, une allée à la française conduit à un château de la fin du XVIIe siècle, à la sobre façade. À droite du château, en contrebas, se situe le jardin des bronzes et derrière le château, un parc à l'anglaise. Le château est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 septembre 1945[3].

Mission de la Fondation de Coubertin[modifier | modifier le code]

La Fondation de Coubertin a pour objet de parfaire la formation professionnelle, intellectuelle et culturelle de jeunes issus des métiers manuels et de leur transmettre un certain nombre de valeurs : souci de la perfection et de la qualité du travail, sens de l’honnêteté et des responsabilités. L’institution reçoit chaque année une trentaine de jeunes gens, appartenant aux métiers de menuisier, ébéniste, métallier, maçon, tailleur de pierre, plâtrier et chaudronnier, issus pour la plupart de l’Association ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France.

La formation professionnelle est dispensée dans des ateliers de maîtrise, connus sous les noms de :

Les collections de la fondation de Coubertin[modifier | modifier le code]

Le jardin des bronzes de Robert Auzelle.

Les collections de la Fondation de Coubertin sont situées dans le château du domaine. La Fondation a reçu de son second président, Jean Bernard, une donation de 21 sculptures et 1 500 dessins de son père, le sculpteur Joseph Bernard. Cette donation constitue le départ et le noyau des collections de la Fondation de Coubertin.

En 1994, le fonds d’atelier du sculpteur René Collamarini (1904-1983) est venu abonder les collections.

La Fondation possède un ensemble de sculptures allant de la fin du XIXe siècle au XXe siècle (116 pièces) : Robert Wlérick, Pablo Gargallo, Carlo Sarrabezolles, Jean Chauvin, Étienne Hajdu, Marta Pan, Jean Cardot ainsi qu'un important choix de dessins de sculpteurs. La Fondation bénéficie aussi de dépôts de sculptures (une soixantaine), notamment un important dépôt du musée Bourdelle et des pièces de Étienne Martin, Marta Pan, Parvine Curie, Karel, Dominique Labauvie, John Kelly.

Autour de cet ensemble, l'architecte Robert Auzelle a aménagé un musée de sculpture en plein air, le Jardin des bronzes.

La conservation des Collections organise chaque année une exposition de sculpture et le domaine s’ouvre alors au public pour deux mois.

En 2002, les collections de la Fondation de Coubertin ont reçu le label musée de France.

Principales expositions organisées de 1986 à 2012[modifier | modifier le code]

  • 1986 : sculptures du XXe siècle ;
  • 1987 : bronzes d’automne, de Rodin à Zadkine ;
  • 1988 : la sculpture en taille directe en France, de 1900 à 1950 ;
  • 1989 : pierres et marbres de Joseph Bernard ;
  • 1990 : Aux grands hommes, David d’Angers ;
  • 1991 : genèse d’une sculpture, le monument à Michel Servet, de Joseph Bernard ;
  • 1992 : Jean Chauvin ;
  • 1993 : Étienne Hajdu ;
  • 1996 : Étienne Martin ;
  • 1998 : Gilioli ;
  • 1999 : parcours de sculpture en Île-de-France (choix dans la collection du Fonds régional d'art contemporain (FRAC) d’Île-de-France) ;
  • 2000 : Marta Pan ;
  • 2001 : Jean Cardot ;
  • 2002 : Eugène Dodeigne ;
  • 2005 : Nicolas Alquin ;
  • 2007 : quarante dessins de Joseph Bernard, (exposition à l’Orangerie de Madame Élisabeth à Versailles) ;
  • 2008 : Jean Bernard, artiste et compagnon du devoir, à l’occasion du centenaire de sa naissance ;
  • 2009 : sculptures d'Antoine Poncet (résonances poétiques avec Jean Arp et Philippe Jaccottet) ;
  • 2010 : sculptures d'Ousmane Sow (du au ) ;
  • 2011 : un regard sur Rodin photographies, vidéos, installations de Jean-Yves Cousseau (du au ) ;
  • 2012 : sculptures de Denis Monfleur (du au ).

Fréquentation[modifier | modifier le code]

Chiffres de fréquentation 2001-2017[6]
Année Entrées gratuites Entrées payantes Total
2001 0 5 688 5 688
2002 0 6 421 6 421
2003 1 170 5 051 6 221
2004 709 5 284 5 993
2005 1 010 6 545 7 555
2006 2 640 4 666 7 306
2007 2 154 809 2 963
2008 2 217 1 587 3 804
2009 1 811 2 256 4 067
2010 2 758 4 018 6 776
2011 2 392 792 3 184
2013 504 1 066 1 570
2014 509 1 140 1 649
2015 572 1 160 1 732
2016 0 59 59
2017 312 682 994

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir le livre de témoignages intitulé Jean Bernard, La Fidélité d'Argenteuil
  2. Le Figaro 11/09/2009
  3. Notice no PA00087645, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Site des Ateliers Saint-Jacques
  5. Site de la Fonderie
  6. « Fréquentation des Musées de France », sur data.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]