Céline Weber Koppenburg
Céline Weber Koppenburg | |
Portrait officiel, 2023. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
Élection | 20 octobre 2019 (vient-ensuite) |
Circonscription | Vaud |
Législature | 51e et 52e |
Groupe politique | vert'libéral (GL) |
Commission | CSEC |
Prédécesseur | Isabelle Chevalley |
Biographie | |
Nom de naissance | Céline Weber |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chêne-Bougeries |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti vert'libéral |
Diplômée de | EPFL |
Profession | Ingénieure |
Résidence | La Rippe |
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Céline Weber Koppenburg, née à Chêne-Bougeries le (originaire de Menzingen), est une personnalité politique suisse, membre du parti vert'libéral.
Elle est députée du canton de Vaud au Conseil national depuis .
Biographie
[modifier | modifier le code]Céline Weber Koppenburg naît Céline Weber le à Chêne-Bougeries, dans le canton de Genève. Elle est originaire de Menzingen, dans le canton de Zoug[1]. Sa famille s'installe à Commugny, dans le canton de Vaud[2], alors qu'elle a trois ans. Son père y siège plus tard au Conseil communal. Au gymnase, elle est dans la même classe que le futur conseiller national Olivier Feller[3].
Titulaire d'un doctorat en génie mécanique de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) sur le chauffage à distance, elle bénéfice d'une bourse du Fonds national suisse de la recherche scientifique et mène d'abord des recherches sur les technologies vertes à l'Université de Tokyo en 2001-2002 et à l'Université de Londres, puis travaille comme consultante en énergie dans un grand bureau d'ingénieurs genevois. En 2016, elle fonde son propre bureau de conseil en énergie, Focus-E[2],[3],[4].
Elle est mariée depuis 2008 à Patrick Koppenburg, physicien, avec qui elle a deux filles[3]. Elle habite à La Rippe, dans le district de Nyon[2]. Elle se déclare de confession protestante[5].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Elle adhère aux Vert'libéraux en 2011[3], après avoir rejoint Pro Natura à l'adolescence[4].
Candidate au Grand Conseil vaudois en 2012, elle n'est pas élue mais finit en première position des candidats non élus de sa liste. Elle renonce toutefois à accéder au parlement cantonal lors de la démission de Patrick Vallat pour se consacrer à sa fille, alors âgée de six mois[3].
Candidate au Conseil national en octobre 2019, elle crée la surprise en finissant troisième de la liste vaudoise du Parti vert'libéral, devant des politiciens connus dans le canton. Son positionnement en tant que spécialiste en énergie aurait joué un rôle dans son succès. Elle accède à la Chambre basse du Parlement le après la démission d'Isabelle Chevalley[2]. Elle siège au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[1]. Elle est réélue en octobre 2023[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Céline Weber Koppenburg », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Raphaël Ebinger, « Une inconnue pour succéder à Isabelle Chevalley », 24 heures, , p. 5 (lire en ligne)
- Raphaël Ebinger, « Portrait de Céline Weber Koppenburg – La future conseillère nationale rêve d’un passeport CO₂ », sur 24 heures, (consulté le )
- Michel Guillaume, « Céline Weber, l’ingénieure pragmatique pour remplacer Isabelle Chevalley », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- « Élections au Conseil national - Céline Weber-Koppenburg - Biographie », sur smartvote.ch, (consulté le )
- Lise Bourgeois et Renaud Bournoud, « Résultats vaudois pour le National – Deux gagnants, deux perdants, une balle au centre », sur 24 heures, (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Profil Smartvote 2019, 2023