Chute du torero après l'estocade

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Chute du torero après l'estocade
Artiste
Date
Type
Technique
Dimensions (H × L)
28 × 22 cm
Localisation
NC

Chute du torero après l'estocade est une suite de quatre planches de la Tauromachie I , (série de 14 eau-fortes sur cuivre) réalisée en 1951 par Jean-Marie Granier à l'époque où le jeune graveur s'était vu offrir un séjour de deux ans à la Casa de Velázquez, Madrid, en Espagne[1].

Contexte[modifier | modifier le code]

Très marqué par les cogidas, les blessures de torero, Granier en a représenté un très grand nombre sur le vif. La première est l'accrochage de Manolo González pris par un taureau de la ganadería Antonio Urquijo dans la monumental de Las Ventas[1]. La présente gravure toutefois, n'a pas été exécutée pendant une corrida, à partir d'un réel accident, mais tirée de dessins exécutés sur le vif, des caricatures de ses amis de la Casa de Velázquez[2]. Ce n'est qu'à partir de sa neuvième gravure Le Torero est assis par terre, première planche gravée dans les gradins de la Tauromachie II, que l'artiste travaillera en direct.

Description[modifier | modifier le code]

Comme La Cornada, et La Cornada avec peón au quite, cette gravure est large, lourde, détaillée, le taureau énorme, le public bien visible à l'arrière. Il y a un aspect naïf que l'on retrouvera jusqu'à la planche 9. Au moment où Granier travaille en direct, le dessin s'allège, se rapproche du croquis enlevé[3].

Chute du torero après l'estocade se présente sous 7 états, le septième étant probablement définitif et exécuté sur pelure, mais ne donnera lieu à aucun tirage. Les tirages sont faits sur les états 1 à 4, retouchés au crayon, marges coupées, sur Guarro ancien, par l'imprimeur Ruperez. Il existe encore deux dessins préparatoires de ce même sujet[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pierre Dupuy dans Bennassar, Duport, Dupuy, Vidal, Crégut 1981, p. 20
  2. a et b Danièle Crégut dans Bennassar, Duport, Dupuy, Vidal, Crégut 1981, p. 12
  3. Pierre Dupuy dans Bennassar, Duport, Dupuy, Vidal, Crégut 1981, p. 24

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bartolomé Bennassar, Michel Duport, Pierre Dupuy, Jean-Louis Vidal et Danièle Crégut, Jean-Marie Granier, l'œuvre gravé tauromachique 1950-1952 : catalogue raisonné établi par Danièle Crégut, Nîmes, Éditions D.C, , 40 p.
    1000 exemplaires numérotés : de 1 à 10 avec un dessin et une gravure originale, 20 exemplaires de 11 à 30 avec une gravure, 970 exemplaires de 31 à 1000. Quelques exemplaires hors commerce versés aux auteurs marqué H.C. Tirage du présent exemplaire n° 224
  • Michel Melot, Danièle Crégut et Victor Lasalle, Jean-Marie Granier : catalogue de l'exposition de son œuvre Nîmes, Nîmes, Musée des beaux-arts de Nîmes, 1983-1984, 261 p.
    exposition du 2 décembre 1983 au 31 janvier 1984