Chemin de la Flambère

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chemin de la Flambère
Image illustrative de l’article Chemin de la Flambère
Le chemin de la Flambère vu de la route de Bayonne.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 48″ nord, 1° 23′ 35″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 6 - Ouest
Quartier(s) Ancely
Purpan
Début no 129 avenue des Arènes-Romaines
Fin no 68 route de Bayonne
Morphologie
Longueur 1 205 m
Largeur entre 10 et 15 m
Transports
Tramway de Toulouse Tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse : Ancely
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 46
Odonymie
Anciens noms Chemin de la Flambelle (XVe – XVIIIe siècle)
Nom actuel XVe siècle
Nom occitan Camin de la Fambèla
Histoire et patrimoine
Création avant le XVe siècle
Lieux d'intérêt Château de la Flambelle
Notice
Archives 315552816039
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Chemin de la Flambère
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chemin de la Flambère

Le chemin de la Flambère est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Le chemin de la Flambère est une voie publique. Il traverse les quartiers d'Ancely et Purpan, dans le secteur 6 - Ouest. Il correspond à l'ancien chemin vicinal 43, qui allait de Tournefeuille à Blagnac (actuels chemins de la Flambère, des Capelles, Salinié, Ferro-Lebrés et Gaillardie)[1].

Il démarre sur l'avenue des Arènes-Romaines et se termine au carrefour de la route de Bayonne.

La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Il appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

Le chemin de la Glacière rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue des Arènes-Romaines
  2. Impasse Tony-Poncet (d)
  3. Rue Carlos-Gardel (g)
  4. Impasse de la Flambère (d)
  5. Rue Jaufré-Rudel (g)
  6. Route de Bayonne

Transports[modifier | modifier le code]

La voie est parcourue intégralement par la ligne de bus 46. Au croisement avec l'avenue des Arènes-Romaines, extrémité nord de la rue, se situe la station de tramway Ancely, sur la ligne T1.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches se trouvent le long de l'avenue des Arènes-Romaines : ce sont les stations no 271 (face 151 avenue des Arènes-Romaines) et no 278 (rond-point des Arènes-Romaines).

Odonymie[modifier | modifier le code]

Le chemin tient son nom, qui se rencontre déjà au XVe siècle, du domaine de la Flambère (actuel no 51) : une borde appartenait, vers 1450, à une certaine dame Flambelle (na Flambèla en occitan)[2]. On trouve également la forme de « Flambelle » (flambèla en occitan), forme languedocienne du gascon « Flambère » (flambèra en occitan)[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Château de la Flambelle[modifier | modifier le code]

Le château de la Flambelle et son moulin dans les années 1980 (André Cros, archives municipales).

Au milieu du XVe siècle, une borde et un domaine agricole de 80 arpents appartiennent à Austrugue Flambelle. Elle appartient, au siècle suivant, à un certain François Doulhon dont la descendante, le vend en 1669 à un riche marchand toulousain, Jean de Roger. C'est lui qui fait construire le moulin. En 1715, Jean-Gabriel Guy achète le domaine. C'est son neveu, Jean Roux-Guy de la Flambelle, qui fait construire au milieu du XVIIIe siècle le château actuel, un grand logis flanqué de deux ailes. À la suite de la Révolution française, le domaine passe entre les mains de Jean Sarrus, de M. Ramel, puis de la baronne Leroy. Le château est modifié au milieu du XIXe siècle, les ailes démolies et deux nouveaux corps de bâtiment élevés sur la façade ouest. En 1928, le château est acheté par Félix Pourailly qui y installe une pépinière, en activité jusqu'en 1987. Depuis 1981 déjà, le domaine était en grande partie vendu et livré à la promotion immobilière[4],[5].

Maisons[modifier | modifier le code]

  • no  110 : villa Liberty (deuxième quart du XXe siècle)[6].
  • no  124 : maison néo-basque (deuxième quart du XXe siècle)[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]