Charles Béraudier
Charles Béraudier | |
Charles Béraudier en 1987 | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans et 8 mois) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | 3e du Rhône |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR |
Prédécesseur | Jacques Soustelle |
Successeur | Édouard Charret |
Président du conseil régional de Rhône-Alpes | |
– (7 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Michel Durafour |
Successeur | Charles Millon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bourg-en-Bresse (Ain, France) |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Lyon (Rhône, France) |
Sépulture | cimetière de Loyasse |
Nationalité | Française |
Parti politique | UNR puis UDF |
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Charles Béraudier, né le à Bourg-en-Bresse (Ain) et mort le à Lyon (Rhône), est un homme politique français. Résistant dans l'Ain, il a obtenu la médaille de la Résistance.
Jeunesse
[modifier | modifier le code]Né dans une famille modeste, orphelin à quatre ans, Charles Béraudier est élevé par ses grands-parents, commerçants à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain) où Francisque Collomb, issu d'une famille ouvrière, devient un ami d’enfance[1].
En 1933, Charles Béraudier milite aux Jeunesses Socialistes de l'Ain.
De la Résistance au Gaullisme
[modifier | modifier le code]Fin 1942, il rejoint la Résistance. De Londres, le BCRA charge son réseau de gérer au sol parachutages et atterrissages divers dans l'Ain. Permanent du réseau, Béraudier doit vivre et agir dans la clandestinité. Il y fait la connaissance de Lucile Béraudier, qui sera mère d’un garçon et d’une fille. Il y rencontre d’anciens et futurs politiques, aussi bien Jacques Chaban-Delmas que Vincent Auriol. A la Libération, diverses amitiés l’amènent à rejoindre le mouvement gaulliste, et à rencontrer plusieurs fois le général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. En 1955, il rejoint Jacques Soustelle nommé gouverneur de l'Algérie, et participera activement au retour du général de Gaulle en 1958.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]En 1957, Louis Pradel succède à Édouard Herriot comme maire de Lyon. Appelé pour s'occuper des finances municipales, C. Béraudier restera adjoint au maire jusqu’en 1988.
Suppléant de Jacques Soustelle, il le remplace comme député UNR du Rhône (1959 - 1962)[2] quand ce dernier est nommé au gouvernement.
Le drame algérien ayant brouillé De Gaulle et Soustelle, Charles Béraudier reste en contact avec Jacques Soustelle en exil (1962-1968), tout en restant fidèle au général.
En 1976, la mort de Louis Pradel laisse vacant le poste de maire de Lyon, brigué par Jacques Soustelle. Le soutenant d’abord, Charles Béraudier se résout finalement à faire élire Francisque Collomb.
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Francisque Collomb et Charles Béraudier à Croix-Paquet en 1978
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Charles Béraudier et Francisque Collomb en 1980
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Charles Béraudier et Mgr Decourtray en 1987
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Charles Béraudier et Raymond Barre à Eurexpo en 1988
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Charles Béraudier et Raymond Barre à Eurexpo en 1988
Il le seconde ensuite tant à la mairie de Lyon qu’à la Communauté Urbaine de Lyon (Courly), que Francisque Collomb préside de 1977 à 1989.
En 1981, Charles Béraudier devient président (CDS) de la région Rhône-Alpes jusqu’à son décès. Élu à une faible majorité mais croyant au devenir international de sa région, il tisse des liens avec les grandes régions de Barcelone, de Milan, mais aussi de Shanghai.
Décès
[modifier | modifier le code]Sa mort présumée par épectase aurait été arrangée quant à sa version officielle qui est présentée comme un « décès suite à un malaise dans la rue »[3]. Francisque Collomb, maire de Lyon au moment du décès de Charles Béraudier et son ami d'enfance à Saint-Rambert-en-Bugey, aurait indiqué « qu'il serait quasiment mort dans ses bras ».
Une délégation de Shangaï assiste à ses obsèques. Il est enterré au cimetière de Loyasse.
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L'entrée du cercueil dans la cathédrale
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Vue plongeante sur le cercueil dans la cathédrale
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Les condoléances des officiels à Mme Béraudier
Hommage
[modifier | modifier le code]- La place de la gare de Lyon-Part-Dieu à Lyon porte son nom[4].
- Il y a un quai Charles-Béraudier à Saint-Rambert-en-Bugey où il a grandi.
- Il y a un centre social Charles-Béraudier à Voiron.
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Plaque « ici a passé son enfance » à Saint-Rambert-en-Bugey.
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Plaque de la place Charles-Béraudier à Lyon.
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Plaque du quai Charles-Béraudier à Saint-Rambert-en-Bugey.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anthony Serex, Dictionnaire de Lyon (avec cartes et photos), Petit Futé, (ISBN 2746965232, lire en ligne), p. 48.
- « Assemblée nationale - Les députés de la Ve République : M. Charles Béraudier », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Place Charles-Béraudier », sur ruesdelyon.wysiup.net, Rues de Lyon.
- Place Charles-Béraudier à Lyon.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale
- Personnalité de l'Union pour la nouvelle République
- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Député du Rhône
- Naissance à Bourg-en-Bresse
- Naissance en février 1920
- Décès dans le 3e arrondissement de Lyon
- Décès en octobre 1988
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Président de conseil régional
- Combattant des maquis de l'Ain et du Haut-Jura
- Conseiller régional de l'Ain
- Personnalité liée à Saint-Rambert-en-Bugey
- Personnalité inhumée au cimetière de Loyasse
- Député de la Ire législature de la Ve République
- Décès à 68 ans