Chaillac-sur-Vienne
Chaillac-sur-Vienne | |||||
![]() La mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Rochechouart | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte Océane du Limousin | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Granet 2020-2026 |
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Code postal | 87200 | ||||
Code commune | 87030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaillacois, Chaillacoises | ||||
Population municipale |
1 252 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 52′ 45″ nord, 0° 52′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 292 m |
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Superficie | 15,14 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Junien | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Chaillac-sur-Vienne (Chalhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Chaillacois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'emprise du cratère de la météorite de Rochechouart.
Histoire[modifier | modifier le code]
Les Hospitaliers de la commanderie de Limoges (Le Palais-sur-Vienne) percevaient des rentes sur la paroisse de Chaillac à partir de leur annexe dite de Saint-Junien / Le Temple-de-Saint-Jean. On les trouve implantés en particulier à la Guérillerie et au moulin de La Guérillerie sur la Gorre[Note 1], moulin banal qui s'appelait autrefois Le Moulin Coudais et dont l'origine pourrait remonter aux templiers[3].
L'ancienne paroisse de Chaillac au sein du diocèse de Limoges correspondait au territoire des communes de Chaillac-sur-Vienne et de Saillat-sur-Vienne, qui n'était alors qu'un petit village. Du point de vue administratif, elle dépendait du Poitou tout comme Rochechouart[4]. En 1875 a lieu la création de la ligne de chemin de fer entre Limoges et Angoulême. Saillat est doté de la gare qui porte son nom. Dès lors l'importance du village grandit avec sa population. La création près de là d'une papeterie aura un grand retentissement sur l'avenir de la commune. Elle va diviser la population de Chaillac en deux groupes distincts d'habitants : les agriculteurs de l'est et les ouvriers de l'ouest[5].
.Dans les années 1920, les ouvriers de l'usine, en grève, la détériorent. Les entrepreneurs de l'usine présentent la facture des réparations à la mairie de la commune devenue Chaillac-sur-Vienne par un décret du 16 août 1919. Les agriculteurs de l'est ne veulent pas payer. Cela conduit à la création de la commune de Saillat par le démembrement de celle Chaillac-sur-Vienne, le 2 janvier 1928.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
En 2017, la commune a été labellisée « deux fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[8].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 1 252 habitants[Note 2], en augmentation de 2,88 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,71 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Saturnin [13] (XIIIe-XVe siècle) possède une magnifique chapelle construite par les Rochechouart sur les murs de laquelle figurent des fresques représentant la Résurrection.
- Île de Chaillac
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Roland Mazoin (1929-2007), ancien député, ancien conseiller général, ancien maire de Saint-Junien.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti: au 1er de gueules à cinq châteaux d'or ordonnés en sautoir, au 2e d'hermine à la bordure de gueules; le tout sommé d'un chef fascé ondé d'argent et de gueules.
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- 45° 50′ 36″ N, 0° 53′ 26″ E
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- (fr) « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le 12 mars 2011)
- Carte IGN sur Géoportail
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 111-112, lire en ligne sur GallicaL'auteur mentionne le moulin banal de Coudais où les habitants de La Garinerie [sic] et de Montazeau devaient se rendre pour moudre leurs grains, ce qui laisse supposer qu'il s'agit bien de ce moulin appelé aujourd'hui de La Guérillerie. L'un des procès-verbaux de visite de cette annexe mentionne explicitement les templiers: « et n'y avoir aulcune esglise ny chappelle, ny apparance d'y en avoir heu autres-fois, sinon du temps des Templiers, d'aultant que ladite annexe s'appelle le Temple-de-Saint-Jean. ». Pour l'implantation de l'ordre du Temple en Haute-Vienne, cf. Liste des commanderies templières en Haute-Vienne.
- Antoine René Hyacinthe Thibaudeau, Histoire du Poitou, vol. 1, (lire en ligne), p. XL
- « Répertoire numérique détaillé de la série O : Administration et comptabilité communales du département de la Haute-Vienne de 1800 à 1940 » [doc] via le lien O. Renseignements sur les communes de la Haute-Vienne entre 1800 et 1940. Extrait du répertoire imprimé de la série O., DOC, 1.31 Mo, sur www.archives-hautevienne.com (consulté le 27 août 2014)
- (fr) « Les maires de la commune » (consulté le 12 mars 2011)
- (fr)[PDF]Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 21 décembre 2017.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- (fr) « Eglise paroissiale Saint-Saturnin », sur www.patrimoine-de-france.org (consulté le 12 mars 2011)