Bayas
Bayas | |||||
Église romane Sainte-Croix de Bayas - XIIe siècle. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Libourne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Libournais | ||||
Maire Mandat |
Fabienne Krier 2020-2026 |
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Code postal | 33230 | ||||
Code commune | 33034 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bayardois, Bayardoises | ||||
Population municipale |
457 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 03′ 42″ nord, 0° 12′ 20″ ouest | ||||
Altitude | Min. 8 m Max. 81 m |
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Superficie | 10,82 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Libournais | ||||
Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://commune-bayas.fr | ||||
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Bayas est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Gentilé : Bayardois(es).
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune des landes saintongeaises située à 50 km au nord-est de Bordeaux, à 20 km au nord de Libourne et Saint-Émilion et à 8 km à l'ouest de Coutras.
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Géologie[modifier | modifier le code]
La commune se situe sur un sol argileux (argile kaolinique fortement alumineuse) composé de complexe détritique du sidérolithique[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Son nom ancien serait Bayans pouvant avoir les significations suivantes : gaulois bagos : hêtre + suff. d'appartenance -acos (-acum latin) ; gaulois baditis : nénuphar (cité comme tel par Marcellus 33, 63) - Roman baias, bajas : marais. L'existence du « Gros Caillou » attesterait d'une présence humaine dès le Néolithique.
Des vestiges de fonderies et des emplacements de fours de potiers avec tessons, vases et cul d'amphores, témoignent d'une présence gallo-romaine.
Dévastée par la guerre de Cent Ans, terminée à Castillon-la-Bataille le 17 juillet 1453, cette région a survécu grâce à l'arrivée des populations venant du Poitou, du Pays basque, du Béarn et du nord de l'Europe. Cette immigration s'est prolongée pendant 200 ans. Ces étrangers appelés par les autochtones « gabachos », la région est devenue « Le Pays Gabaye ».
Au XVIIe siècle, le roi ordonne à l'intendant régional de faire don de cette région marécageuse aux Vendéens et aux Poitevins, à condition qu'ils déboisent, défrichent et repeuplent la région. Quelques maisons et granges en torchis restent comme témoignages de ce passé (Candeau, Chanteloup, Luchère…) ainsi que quelques fours à pain, dont un bien conservé à La Touille.
BAYAS était tenu de verser aux abbés de Guîtres les dîmes ainsi que les « 4 sols par feu », pour l'entretien du bac sur l'Isle. En 1648, les Bayardois refusent de porter la recette à Coutras (12 boisseaux) sous prétexte qu'ils la versaient déjà à l'abbaye de Guîtres. Un procès se terminera à l'amiable.
Une immigration plus récente, début du XXe siècle, s'est faite avec les résiniers venus des Landes. La distillerie de la résine a été une activité importante jusqu'à une époque récente.
Autrefois les brigands faisaient rendre la bourse aux paysans qui revenaient de la foire en un lieu boisé favorable au brigandage, lieu-dit Pille Bourse.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].
En 2018, la commune comptait 457 habitants[Note 1], en augmentation de 4,34 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
- Vigne : AOC "Bordeaux supérieur", "Bordeaux" (sols silico-carbonatés). La culture des céréales est également un peu pratiquée associée à l'élevage des bovins et à une exploitation assez faible de la forêt.
Des dépôts sableux (sables jaunâtres plus ou moins grossiers) issus des formations détritiques sidérolithiques sont exploités sur la commune (lieu-dit de la Bellauderie).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Camping « Le chêne du lac »[6]
- Menhir du Gros-Caillou : gros caillou identifié comme un mégalithe. Posé au sol, un panneau tente de nous expliquer sa provenance :« Grès brun grisâtre orienté NE-SO. Ce menhir étudié pour la première fois en 1976 est à rapprocher du Dolmen-Double appelé la pierre folle de Montguyon. La légende dit qu'il fait un tour sur lui-même chaque fois qu'il entend sonner midi.
- Four de potier gallo-romain.
- Four banal XVIIe siècle à La Touille.
- L'église romane Sainte-Croix date du XIIe siècle. La nef rectangulaire est éclairée par des fenêtres hautes et étroites. La croix de l'autel est de style espagnol. Le clocher à créneaux est du XVIe siècle. L'ancien nom donné à l'église était Sainte-Marie-l'Égyptienne.
- Un forage a été réalisé en 2005 sur le lieu-dit de Millat pour identifier la ressource en eau potable du secteur à l’Ouest de Guîtres. Ce forage a permis de mettre en évidence que la ressource disponible au Crétacé supérieur (entre 373 et 430 m de profondeur) est très faible, chaude et fluorée. En revanche, les sables de l’Eocène moyen et inférieur sont très productifs à cet endroit avec une eau très peu minéralisée. Cet ouvrage, équipé entre 230 et 337 m de profondeur capte l’aquifère sableux de l’Eocène moyen à inférieur et a produit un débit de 161 m3/h[7].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- L'exploitation des argiles dans les Landes du Sud des Charentes - P. Daniou - 1977
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site du camping
- Recherche de ressources nouvelles pour l’AEP en zone Nord du SAGE Nappes Profondes de Gironde
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Bayas sur le site de l'Institut géographique national
- Bayas sur le site de l'Insee
- Bayas dans l'annuaire des mairies
- Carte géologique du BRGM