Aller au contenu

Amanite

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Amanites)

Amanita

Amanita
Description de cette image, également commentée ci-après
Trois spécimens d’Amanita muscaria à différents stades de développement.
Classification
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Ordre Agaricales
Clade Plutéoïde
Famille Amanitaceae

Genre

Amanita
Pers., 1797

Sous-genres de rang inférieur

Amanita stricto sensu - Lepidella

Sections de rang inférieur

Amidella - Vagineae
- Caesareae - Phalloideae
- Valideae

Espèces de rang inférieur

Le genre Amanita regroupe des Basidiomycètes[1] de la famille des Amanitacées[2].

Les champignons de cette famille étaient traditionnellement classés dans l'ordre des Amanitales[3], classification confirmée par l'analyse phylogénétique dans le clade Plutéoïde, une des six nouvelles divisions des Agaricales[4],[5].

Avec près de 600 espèces sur la planète, parmi lesquelles les plus toxiques côtoient les comestibles les plus réputés, le genre amanite est le plus important à savoir reconnaître parmi les champignons. En France et en Belgique, on a recensé une soixantaine d'espèces d'amanites, dont six[6] sont mortelles et trois sont responsables de 95 % des accidents mortels par ingestion volontaire de champignons[7].

L’intoxication phalloïdienne est provoquée par des octapeptides bicycliques appelés amatoxines[8] (α, β et γ-amanitines) présents chez 35 espèces réparties dans 3 genres : Amanita, Galerina et Lepiota[9]. Plusieurs de ces toxines ont été isolées dans certaines amanites : la plus puissante est l'alpha-amanitine, qui résiste à la cuisson[10] et la phalloïdine qui est thermolabile et perd sa toxicité au dessus de 70 °C de cuisson[11].

Golmotte rougissante fraîchement éclose, poudrée des restes du voile général, et le voile partiel venant à peine de se détacher de la marge du chapeau.

Naissance d'une amanite

[modifier | modifier le code]

La jeune amanite ressemble à un œuf partiellement enfoncé dans le sol. Une membrane blanchâtre (le voile général) l'enveloppe entièrement. A l'abri de cette membrane, le primordium est déjà formé d'une base renflée (le bulbe) occupant les deux tiers du volume. La partie supérieure est occupée par le chapeau, tandis que le futur pied se forme entre les deux pôles, l'espace intermédiaire est occupé par les lames, protégées par le voile partiel, attaché au sommet du pied d'une part, et à la marge du chapeau d'autre part[12].

Une fois éclos, le sporophore des amanites déchire le voile général par sa poussée verticale, due à l'allongement du pied. La "coquille" se brise à la partie supérieure du chapeau et ne subsiste à la base autour du bulbe que par la volve. C'est ensuite au tour du chapeau de s'épanouir en s'étalant. Le voile partiel se détache du bord du chapeau, puis se décolle du bord externe des lamelles. Il ne subsiste que par un anneau retombant, juponnant, attaché en haut du stipe[13].

L'amanite présente des lames libres, de couleur blanche, quelquefois jaune. La sporée est blanche.

Le stipe (pied) est plus ou moins bulbeux souvent chaussé d'une volve plus ou moins visible, membraneuse ou floconneuse.

Différents aspects caractéristiques de la base du pied, bulbe et volve chez les amanites les plus courantes.
Schéma d'une agaricale.

Un anneau, généralement en forme de collerette ou en « jupe », est présent chez les spécimens jeunes, mais parfois de façon fugace.

Les amanites sans anneau ont la marge de l'hyménophore striée ou pectinée. Elles ont longtemps été regroupées dans le sous-genre Amanitopsis. Elles sont maintenant réparties dans les sections Vaginae (pied frêle sans bulbe) et Ceasarea (pied marginé).

Amanita caesarea, présente une marge pectinée et un chapeau lisse.

La volve est un reste du voile général, sorte de « coquille » à l'intérieur de laquelle se forme le sporophore. Au départ, en phase hypogée, les amanites se présentent comme des œufs blancs, le sporophore se développant un peu comme un poussin dans sa coquille. Puis le voile général se déchire, mais reste présent, parfois très effrité, sous forme de volve à la base du pied du champignon. Des débris du voile général subsistent également sur la cuticule de plusieurs espèces, sous forme de plaques ou de verrues.

Comestibilité

[modifier | modifier le code]

Ce genre comprend également de nombreux champignons comestibles, mais les mycologues déconseillent aux amateurs de champignons de les consommer, le risque de confusion pouvant engendrer des conséquences tragiques. Néanmoins, dans certaines cultures, des espèces locales sont comestibles et à l'origine de marchés saisonniers. Comme exemple de ce type d'amanites, on peut citer Amanita zambiana et d'autres espèces charnues dans le centre de l'Afrique, Amanita basii, des espèces similaires au Mexique, Amanita caesarea en Méditerranée, et Amanita chepangiana, amanite blanche du Sud-Est asiatique. D'autres espèces sont utilisées pour les sauces colorantes, comme l'Amanita jacksonii aux éclats rouge vif, que l'on récolte de l'Est du Canada à l'Est du Mexique et que l'on peut trouver sur les marchés.

Pour beaucoup d'espèces, on ignore si elles sont comestibles, en particulier dans des pays traditionnellement mycophobes comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, où de nombreux champignons sont mal connus.

Taxinomie du genre Amanita

[modifier | modifier le code]

Le nom grec Amanites pourrait être dérivé de Amanos, une montagne de la Cilicie orientale entre la Phénicie et la Syrie, où auraient foisonné ces champignons[14]. Le physicien romain Galien utilisait le mot pour désigner les agarics champêtres par opposition au bolet[15].

Le genre Amanita a tout d'abord été publié avec son sens actuel par Christian Hendrik Persoon en 1797[16]. En vertu du Code international de nomenclature botanique, le concept des amanites de Persoon, avec Amanita muscaria (L.) Pers. défini comme l'espèce type, a été officiellement conservé contre les anciennes Amanita Dill. ex Boehm. (1760) considérées comme un synonyme de Agaricus L.[17].

Phylogramme du genre Amanita

[modifier | modifier le code]

Le genre Amanita inclut deux sous-genres et sept sections confirmés par la morphologie et la phylogénétique moléculaire. Les espèces types de ces sous-genres et sections sont précisées ci-dessous[4].

Classification linnéenne du genre Amanita

[modifier | modifier le code]

Ce genre englobe un peu plus de 550 espèces et variétés, la liste suivante est donc loin d'être exhaustive. Cette liste suit la classification des sous-genres et sections des grandes lignes du genre Amanita de Corner et Bas (1962[18]), de Bas (1969[19]), comme utilisée par Tulloss en 2007. L'utilisation des noms communs suit Tulloss (2007), Holden (2003), Arora (1986[20]) et Yang (2004[21]) et Lincoff (1981[22]).

Sous-genre Amanita

[modifier | modifier le code]

Le sous-genre Amanita a les spores qui réagissent à l'iode (Test de Melzer) et deviennent noires. Les spores sont inamyloïdes.[Passage contradictoire]

Section Amanita sensu stricto

[modifier | modifier le code]

Toutes les espèces ont un bulbe à la base du stipe

Espèce-type du genre
Liste des espèces de la section Amanita

Section Vaginae

[modifier | modifier le code]
Amanite livide. Sous-bois de chênes. Var, France.

La plupart de ces espèces ont un stipe sans bulbe. La volve est friable, épaisse et membraneuse.

Espèce-type de la section
Liste des espèces de la section Vaginae

Section Ceasareae

[modifier | modifier le code]

Le bulbe à la base du stipe est inexistant et fort proche de la section Vaginae[23] un voile membraneux partiel.

Espèce type de la section
Liste des espèces de la section Caesareae

Sous-genre Lepidella

[modifier | modifier le code]
le genre Lepidella : Amanita onusta
Amanita sphaerobulbosa Hongo (1969), = ? abrupta Peck
Amanita sphaerobulbosa Hongo (1969), = ? abrupta Peck (1897) Amanite à bulbe abrupt, démon blanc bulbeux (タマシロオニタケ)[1]

Section Lepidella

[modifier | modifier le code]

Les espèces de ces sections incluent certaines dont les caractères sont jugés « plus primitifs » ou « moins dérivés » que dans le genre Amanita. Toutes les espèces sont blanches et pâles.

Espèce type chez Lepidella
Liste des espèces de la section Lepidella

Section Amidella

[modifier | modifier le code]

Les espèces de cette section ont la marge du chapeau appendiculée, combiné à un voile universel robuste et multicouches.

Espèce-type
  •      Amanita volvata – Amidella d'Amérique, Côte est de l'Amérique du Nord
Listes des espèces de la section Amidella

Section Phalloideae

[modifier | modifier le code]

Cette section est définie en partie par une absence de marges friables du chapeau. Un grand nombre des espèces de cette section contiennent une ou plusieurs amatoxines et/ou de la phalloïdine.

Espèce-type
Liste des espèces de la section phalloideae

Section Validae

[modifier | modifier le code]

Cette section est caractérisée par l'absence d'un voile membraneux universel. Beaucoup d'espèces de cette section qui ont été testées, contiennent un composé hémolytique qui est détruit par la chaleur. Ingérées crues, des troubles gastro-intestinaux apparaissent assez rapidement. Des espèces de cette section sont couramment consommées dans plusieurs parties du monde, mais jamais ingérées crues.

Liste des espèces de la section Validae
Espèce-type
Liste des espèces de la section Validae

Autres confusions possibles

[modifier | modifier le code]

On ne les confondra pas avec les genres Limacella qui n'ont pas de volve, un anneau présent, et un chapeau visqueux ni avec les Volvaires où la volve est présente, sans d'anneau, et les lames et spores roses.[précision nécessaire]

Toxicologie

[modifier | modifier le code]

Plusieurs espèces de la section Phalloideae sont remarquables par leur toxicité, elles contiennent des toxines connues comme les amatoxines qui peuvent entraîner une insuffisance hépatique grave et la mort. Il s'agit notamment de l'Amanite phalloïde, l'Oronge verte et des espèces connues sous le nom de l'Ange de la mort Amanita virosa, Amanita bisporigera et Amanita ocreata et l'Oronge cigüe blanche, Amanita verna qui, au printemps, ressemble à s'y méprendre à un agaric des prés, Agaricus campestris[24].

En 2006, il a été prouvé qu'une série d'espèces du sous-genre Lepidella pouvaient provoquer une insuffisance rénale aiguë, particulièrement avec Amanita smithiana du Nord-Ouest d'Amérique du Nord, Amanita pseudoporphyria au Japon, et Amanita Proxima du sud de l'Europe[25].

Les Amatoxines

[modifier | modifier le code]

C'est à l'époque de Boudier que leur étude a commencé : à cette époque déjà, quelques mycologues entretiennent la tradition de toxicovigilance en publiant des ouvrages dédiés aux empoisonnements et aux principaux comestibles : Cordier (1826 et 1836), Roques (1832, 1841 et 1876), Vittadini (1835), Schmid (1836), Krombholz (1831-1846), Badham (1847 et 1864). Letellier qui, suivant l'exemple de Paulet, cherche à déterminer la toxine en cause (qu'il croit être unique), propose de la nommer Amanitine[26]. Il publie un Avis au peuple (1840) qui ne sera pas poursuivi au delà de la 1ere livraison. C'est Boudier (1866) qui constate que les empoisonnements sont dus à plusieurs toxines, et nomme Bulbosine la plus dangereuse. Schmiedelberg et Koppe (1870) isolent la Muscarine.

Isolées en 1941[27], les amatoxines comportent au moins huit composés possédant une structure similaire, basée sur huit acides aminés formant une structure en anneau.

Les α-amanitine et β-amanitine

[modifier | modifier le code]

Parmi elles, l’α-amanitine qui est le composé toxique principal, avec la β-amanitine, est responsable des effets toxiques[28],[29]. Elles agissent principalement sur l’ARN polymérase qu'elles inhibent, empêchant la synthèse d’ARN messager dans les cellules. L'inhibition de synthèse des ARNm bloque celle de l'ensemble des protéines, et par conséquent du métabolisme cellulaire. Cela entraîne rapidement l'arrêt des fonctions de base des cellules[30] et des fonctions de l'organe qu'elles composent. Parmi ces organes, le foie, qui est un des premiers organes rencontrés après absorption de la toxine par le système digestif, est rapidement un tissu cible de l'amanitine, ce d'autant qu'il est au centre des processus de détoxification des organismes. D’autres organes comme les reins sont également touchés[31].

Les phallotoxines

[modifier | modifier le code]

Les phallotoxines, constituées d'au moins sept composés distincts, possèdent également une structure moléculaire en anneau composé de sept acides aminés.

La phalloïdine

[modifier | modifier le code]

Isolée en 1937, la phalloïdine est le principal membre de ce groupe. Bien que les phallotoxines soient extrêmement toxiques pour les cellules du foie et du rein, où elles perturbent la dynamique du cytosquelette d'actine en empêchant la dépolymérisation des filaments[32], elles n'ont qu’un impact léger sur la toxicité générale de l’amanite phalloïde. Elles ne sont, en effet, pas absorbées au niveau intestinal. Par ailleurs, la phalloïdine est retrouvée dans une autre espèce, l’amanite rougissante, Amanita rubescens, qui est parfaitement comestible si elle est bien cuite.

Initialement, les symptômes sont de nature gastro-intestinale, incluant douleurs abdominales, diarrhées et vomissements, qui conduisent à une déshydratation ou, dans des cas graves, à une hypotension, une tachycardie, une hypoglycémie et à divers désordres acido-basiques[33] ,[34]. Ces premiers symptômes disparaissent deux à trois jours après l’ingestion, avant une sérieuse détérioration impliquant le foie : ictère, diarrhées, délire, épilepsie et coma dus à une insuffisance hépatique aiguë et à une encéphalopathie hépatique (accumulation dans le sang de substances normalement dégradées dans le foie)[35]. Insuffisance rénale, due à une hépatite grave[36] ou directement à des dommages rénaux, et coagulopathie peuvent apparaître à cette étape. Plusieurs complications présentent un danger réel pour le pronostic vital : pression intracrânienne accrue, hémorragie intracrânienne, septicémie, pancréatite, insuffisance rénale aiguë et arrêt cardiaque. Le décès survient généralement six à seize jours après l’empoisonnement[37].

La consommation des amanites possédant des amatoxines est une urgence médicale nécessitant une hospitalisation. Il y a quatre principales catégories de traitements pour l’empoisonnement : les premiers soins, les mesures d’accompagnement, les traitements spécifiques et la greffe du foie[38].

Ensemble des espèces

[modifier | modifier le code]

Principales espèces de France et Belgique

[modifier | modifier le code]
Amanite des Césars

France, sud uniquement.

Amanita caesarea

Amanita caesarea est un excellent comestible, le meilleur des champignons selon de nombreux amateurs. La cuticule de l'hyménophore est rouge-orange, à bords striés, le pied et les lamelles sont jaunes. La volve, très blanche et membraneuse, est la plus épaisse des volves d'amanites. L'oronge apprécie particulièrement les sols siliceux méditerranéens.

Amanite citrine
Amanita citrina

Amanita citrina. Elle est très fréquente. La couleur du chapeau (non strié) varie du jaune citron au blanc crème. Il porte des fragments de volve, sous forme de flocons parsemés à sa surface. La base du pied est bulbeuse, entourée d'une volve en forme de coupelle. Elle est apparemment peu toxique mais elle est peu consommée en raison de son goût que certains trouvent désagréable. Elle a une odeur typique de pomme de terre. Elle doit être absolument évitée en raison de la courante confusion avec l'amanite phalloïde et ses variétés plus pâles, qui peut avoir des teintes fort proches.

Amanite tue-mouches

Amanita muscaria. Très commune, elle est fortement toxique (troubles digestifs et effets hallucinatoires) mais non mortelle. On la reconnaît facilement à son chapeau rouge parsemé de débris de volve formant des flocons blancs. La volve n'est pas membraneuse, mais granuleuse, le pied et les lamelles sont blancs (ce qui évite tout risque de confusion avec l'oronge ou amanite des césars).

Amanite ovoïde

France, sud uniquement.

Amanita ovoidea

Amanita ovoïdea aussi appelée coucoumelle est la plus grosse des amanites puisque son chapeau peut atteindre les 40 cm de diamètre. Elle est très connue dans les régions bordant la Méditerranée, et pratiquement inconnue ailleurs : elle ne peut pousser qu'en terrain calcaire, au pied des arbres (feuillus ou conifères) et uniquement dans les régions chaudes et ensoleillées.

Amanite panthère

Amanita pantherina : Très commune. Son chapeau à rebord strié est brun (nombreuses nuances possibles), moucheté de fragments de volve, le pied et les lamelles sont blancs. La volve forme une poche entourant le bulbe, elle se développe aussi de façon hélicoïdale à la partie inférieure du pied. Elle est extrêmement toxique.

Amanite phalloïde

Amanita phalloides. Très commune dans les sous-bois (mais aussi dans des prés en bordure des bois), c'est le plus dangereux de tous les champignons, car elle est responsable de plus de 90 % des intoxications mortelles dues à la consommation de champignons (voir Syndrome phalloïdien). Son chapeau est en principe vert olive strié radialement, le pied (assez grêle) et les lames sont blanches, la volve est membraneuse. Une sous-espèce a un chapeau blanc (A. phalloides alba), c'est le cas aussi de deux espèces voisines, également mortelles : l'amanite printanière (Amanita verna) et l'amanite vireuse (Amanita virosa).

Amanite rougissante

Amanita rubescens, encore appelée Golmotte, Golmette ou Golmelle : c’est un excellent comestible (mais là encore il y a pour les cueilleurs non avertis des risques de confusion avec l'amanite panthère). Le chapeau, rouge-brun, n'a pas de bords striés, il porte quelques fragments de volve. La volve elle-même est quasiment absente du pied, car elle est entièrement friable. Le pied est plus coloré et plus trapu que celui de l'amanite panthère. De plus, quand on le coupe, sa chair rougit, ce qui est un bon moyen de l'identifier de façon sûre. Attention : si l'amanite n'est pas bien cuite (au moins 60 °C), elle renferme une substance qui détruit les globules rouges.

Amanite épaisse

Amanita spissa. Champignon comestible, mais qu'il ne faut absolument pas cueillir, tant les risques de confusion avec l'amanite panthère sont grands. Son chapeau présente en effet des couleurs similaires (brun grisâtre le plus souvent), avec également des fragments de volve. Cependant ses bords ne sont pas striés. La volve est en général absente de la base du pied, qui est appointi à la base.

Amanite solitaire

Amanita solitaria. Grand champignon de couleur blanche, reconnaissable notamment à son arête (rebord du chapeau) floconneuse. Le chapeau lui-même porte des flocons verruqueux. Très bon comestible, mais qu'il convient d'éviter en raison de sa couleur blanche, le risque de confusion avec des espèces mortelles étant trop grand.

Amanite vaginée
Amanita fulva
  • Amanita vaginata, appelée aussi Grisette ou Coucoumelle, contrairement aux autres amanites, n'a pas d'anneau. Son pied est long, creux et grêle, la volve forme un sac qui remonte le long du pied. Le chapeau est gris, à rebord strié. C'est un bon comestible à condition d'être bien cuite, de plus elle est très peu charnue, comme les espèces voisines :
    • Amanita fulva, très proche de la précédente mais la couleur du chapeau est brun-roux
    • Amanita crocea encore appelée : amanite jaune, le pied est chiné, le chapeau jaune-safran, d'où son nom.

Précautions à prendre

[modifier | modifier le code]

Étant donné que trois espèces d'amanites sont mortelles et deux autres fortement toxiques, il convient d'être très prudent dans la récolte de ces champignons, et plus généralement de tous les champignons à lamelles blanches portant un anneau. Seuls des mycologues avertis peuvent consommer sans crainte Amanita rubescens et Amanita vaginata, à condition toutefois de bien les faire cuire, car ces deux champignons sont toxiques si on les mange crus. Il n'y a guère que l'oronge qui ne présente en principe aucun problème, une fois qu'on a vérifié que les exemplaires cueillis ont un pied et des lamelles jaunes (risque de confusion avec l'amanite tue-mouches). L'oronge est la seule amanite pouvant être consommée crue sans risque.

Voir la liste des champignons toxiques.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Dont le thalle (mycélium) est septé et donne par reproduction sexuée 4 exospores par baside, chacune venant à l'extrêmité d'un stérigmate. Une fois libérées, elles présentent une cicatrice caractéristique (apicule). Il s'agit des "champignons" au sens courant du terme. Basides non cloisonnées de type homobaside. Basidiospores ne produisant jamais de spores secondaires.
  2. Famille aujourd'hui élevée au rang d'ordre. Les caractères sont donc les mêmes que ceux de l'ordre et les rangs inférieurs sont également peu significatifs.
  3. Ordre assez original. Texture fibreuse mais chair profonde parfois un peu grenue. Sporée blanche. Lames libres. Voile général présent. Voile partiel présent ou réduit.Trames des lames bilatérale. Ecto-mycorhyzique, sauf exceptions.
  4. a et b (en) Bas C., « Morphology and subdivision of Amanita and a monograph of its section Lepidella », Persoonia, 5, 1969, p. 285-579.
  5. Régis Courtecuisse et Bernard Duhem (illustrations), Paris, Delachaux et Niestlé, coll. « Les Guides du Naturaliste », 2013, 544 p. (ISBN 978-2-6030-1691-6)
  6. Amanita dunensis *Amanita phalloides,(+ var. alba, et var. larroquei)    
    • Amanita porrinensis
    • Amanita verna
    *Amanita porrinensis *Amanita virosa
  7. Quatre-vingt-dix pour cent des intoxications mortelles par les champignons sont dus à des espèces contenant des amatoxines.
  8. On en dénombre neuf : l’α-amanitine, la β-amanitine, la γ-amanitine, la ε-amanitine, l’amanine, l’amanine amide, l’amanulline, l’acide amanullique et la pro-amanulline Barceloux D.G., 2008. Medical Toxicology of natural substances. Foods, Fungi, Medicinal Herbs, Plants and Venomous Animals. John Wiley & Sons, USA, 1157 p
  9. Enjalbert F., Rapior S., Nouguier-Soulé J., Guillon S., Amouroux N., Cabot C., 2002. Treatment of amatoxin poisoning: 20-year retrospective analysis. J. Toxicol. Clin. Toxicol. 40, 715-757.
  10. (en) François Durand et Dominique Valla, « Chapter 34 - Mushroom Poisoning: A Clinical Model of Toxin-Induced Centrilobular Necrosis », dans Drug-Induced Liver Disease (Third Edition), Academic Press, (ISBN 978-0-12-387817-5, DOI 10.1016/b978-0-12-387817-5.00034-0, lire en ligne), p. 621–629
  11. « looksante.fr/dictionnaire-medi… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  12. Pour une présentation des Amanites aux débutants cf. Bulletin de la Fédération Mycologique du Dauphiné-Savoie 151: 41-43;
  13. Læssøe, Thomas (1958-....). et Eyssartier, Guillaume (1971-....)., Le grand guide Larousse des champignons : 450 espèces présentées sous toutes leurs facettes, Paris, Larousse, dl 2014, cop. 2014, 360 p. (ISBN 978-2-03-587907-3 et 2-03-587907-8, OCLC 892601430, lire en ligne)
  14. D'après Augustin Privat-Deschanel et Jean Adolphe Focillon, Dictionnaire général des sciences : théoriques et appliquées, vol. 1, , p. 87 ; beaucoup d'auteurs se sont recopiés[précision nécessaire].
  15. (en) Houghton W., Notices of fungi in Greek and Latin authors in Annals and Magazine of Natural History ser. 5 vol. 5, 1885, p. 22- 49
  16. Persoon Ch, Tent. disp. meth. fung. : 65, 1797
  17. (en) Mc Neill J. et al. (eds) International Code of Botanical Nomenclature (Vienna, 2005), Appendix IIIA Nomina generica conservanda et rejicienda, B. Fungi, 2006.
  18. (en) Corner EJH and Bas C. The genus Amanita in Singapore and Malaya. Persoonia 2:241–304, 1962
  19. (en) Bas C.Morphology and subdivision of Amanita and a monograph of its section Lepidella. Persoonia 5: 285-579, 1969
  20. (en) David Arora Mushrooms demystified (2d ed). Berkeley, CA: Ten Speed Press, 1986
  21. (en) Yang ZL, Weiss M & Oberwinkler F. (2004) New species of Amanita from the Himalaya east coast and adjacent regions
  22. (en) Lincoff GH.The Audubon Society field guide to North america mushrooms. New York: Alfred A. Knopf, 1981
  23. vide Corner and Bas (1962)
  24. L'Agaric champêtre a des lames roses et ne pousse que très rarement au printemps.
  25. (en) Saviuc, P.; Danel, V., New Syndromes in Mushroom Poisoning, Toxicological Reviews 25 (3) : 199–209, 2006
  26. Expériences nouvelles sur les champignons vénéneux, leurs poisons et leurs contre-poisons, par J.-B.-L. Letellier,... et Speneux,... [Texte imprimé] Publication : Paris : J.-B. Baillière et fils, 1866
  27. publiées par Heinrich Wieland et Rudolf Hallermayer de l’université de Munich
  28. (en) Köppel C., Clinical symptomatology and management of mushroom poisoning. Toxicon 31 (12) : 1513–40, 1993 DOI:10.1016/0041-0101(93)90337-I. PMID 8146866
  29. (en) Dart R.C. "Mushrooms", Medical toxicology. Philadelphia: Williams & Wilkins, 1719–35, 2004
  30. (en) Karlson-Stiber C., Persson H. "Cytotoxic fungi - an overview". Toxicon 42 (4): 339-49, 2003. DOI:10.1016/S0041-0101(03)00238-1
  31. Benjamin Denis R., op. cit., p. 217
  32. (en) Wieland T., Govindan V.M., Phallotoxins bind to actins. FEBS Lett. 46 (1): 351-3., 1974 DOI:10.1016/0014-5793(74)80404-7
  33. (en) Pinson C.W., Daya M.R., Benner K.G., Norton R.L., Deveney K.E., Ascher N.L., Roberts J.P., Lake J.R., Kurkchubasche A.G., Ragsdale J.W., Liver transplantation for severe Amanita phalloides mushroom poisoning. American Journal of Surgery 159 (5): 493–9, 1990, DOI:10.1016/S0002-9610(05)81254-1.
  34. (en) Klein A.S., Hart J., Brems J.J., Goldstein L., Lewin K., Busuttil R.W., Amanita poisoning: treatment and the role of liver transplantation. Am. J. Med. 86 (2): 187–93, 1989 DOI:10.1016/0002-9343(89)90267-2.
  35. (en) Mildred North Pamela. Poisonous plants and fungi in colour. London: Blandford Press, 1967 OCLC 955264
  36. (en) Nicholls D.W., Hyne B.E., Buchanan P. Death cap mushroom poisoning. The New Zealand Medical Journal 108 (1001): 234, 1995.
  37. (en) Fineschi V., Di Paolo M., Centini F., Histological criteria for diagnosis of amanita phalloides poisoning. J. Forensic Sci. 41 (3): 429-32, 1996
  38. (en) Enjalbert F., Rapior S., Nouguier-Soulé J., Guillon S., Amouroux N., Cabot C., Treatment of amatoxin poisoning: 20-year retrospective analysis. Journal of Toxicology - Clinical Toxicology 40 (6): 715-57, 2002

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Acosta, S. and G. Guzma'n. 1984. The known mushrooms from the state of Zacatecas (Mexico). Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 125-158.
  • Aroche, R. M., J. Cifuentes and F. Lorea. 1984. Distribution, biology, and confirmation of Amanita phalloides in Mexico. presentation to MSA 1984 Annual Meeting, August 4-9, 1984.
  • Aroche, R. M., J. Fuentes, F. Lorea, P. Fuentes, J. Bonavides, H. Galicia, E. Mene'ndez, O. Aguilar and V. Valenzuela. 1984. Toxic and edible mushrooms in a community of the Valley of Mexico. Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 291-318.
  • Aroche, R. M., M. Villegas, J. Cifuentes, F. Lorea and J. Bonavides. 1984. New data on the distribution and taxonomy of Amanita phalloides in Mexico. Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 275-281.
  • Atkinson, G.F. 1909. Preliminary notes on Some new species of Agaricaceae and Clavaria. Ann. Mycol. 7: 365-376.
  • Atkinson, G. F. 1918. Preliminary notes on some new species of agarics. Proc. Amer. Philos. Soc. 52: 354-356.
  • Bandala-Mun~oz, V. M., G. Guzma'n and L. Montoya-Bello. 1988. Especies de macromicetos citadas de Me'xico, VII. Agaricales, parte II (1972-1987). Rev. Mex. Micol. 4: 205-250.
  • Bas, C. 1965. The genus Squamanita. Persoonia 3: 331-359.
  • Bas, C. 1969. Morphology and subdivision of Amanita and a monograph of its section Lepidella. Persoonia 5: 285-579.
  • Bas, C. 1975. A comparison of Torrendia (Gasteromycetes) with Amanita (Agaricales). Studies on the Higher Fungi. H. Bigelow & H. D. Thiers, ed. Beih. Nova Hedwigia 51: 53-60, pl. 11.
  • Bas, C. 1978. Studies in Amanita\I. Some species from Amazonia. Persoonia 10: 1-22.
  • Bas, C. 1982. Studies in Amanita\II. Persoonia 11: 429-442.
  • Bas, C. 1984. On the correct name of `Amanita inaurata Secr.' Persoonia 12: 192-193.
  • Bas, C. 2000. Una visione piu` ampia sulle Amanita. Boll. Gruppo G. Bresadola 43(2): 9-12. [In Italian with English translation.]
  • Bas, C. and A. A. R. de Meijer. 1993. Amanita grallipes, a new species in Amanita subsection Vittadiniae from southern Brazil. Persoonia 15: 345-350.
  • Bas, C. and S.-I. Hatanaka. 1984. An undescribed species of Amanita section Lepidella from Japan. Persoonia 12: 321-325.
  • Bas, C., Th. W. Kuyper, M. E. Noordeloos, and E. C. Vellinga. 1988. Flora Agaricina Neerlandica 1. vi-ii+ 182 pp.
  • Bas, C., Th. W. Kuyper, M. E. Noordeloos, and E. C. Vellinga. 1990. Flora Agaricina Neerlandica 2. vi+137 pp.
  • Beardslee, H. C. 1919. A new species of Amanita. J. Elisha Mitchell Sci. Soc. 34: 198-199.
  • Beardslee, H. C.. 1936. A new Amanita and notes on Boletus subalbellus. J. Elisha Mitchell Sci. Soc. 52: 105-106 & pl. 14.
  • Beeli, M. 1935. Flore iconographique des champignons du Congo. Amanita. (Jard. Bot. E'tat, Bruxelles): 27 pp. + 4 pls..
  • Began, T. J. 1988. The genus Amanita in southern Illinois including cultural characters and a detailed study of volval anatomy in section Lepidella. Master's thesis, Southern Illinois Univ. v + 127 pp.
  • Bhatt, R. P., R. E. Tulloss, K. C. Semwal, V. K. Bhatt, J.-M. Moncalvo and S. L. Stephenson. 2003. Amanitaceae reported from India. A critically annotated checklist. Mycotaxon 88: 249-270.
  • Boedijn, K. B. 1951. Notes on Indonesian fungi. The genus Amanita. Sydowia 5(3-6): 317-327.
  • Chen, Z. H., Z. L. Yang and Z. G. Zhang. 2001. Three noteworthy Amanitae of subgenus Lepidella from China. Mycotaxon 79: 275-284.
  • Chinchilla S., E. F. and E. Pe'rez-Silva. 1987 (1986). Consideraciones taxono'micas sobre Amanita verna (Agaricales) de Me'xico. Anales Inst. Biol. Univ. Nac. Auton. Mexico Bot. 57: 37-43.
  • Cifuentes Blanco, J., M. Villegas Ri'os, and L. Pe'rez Rami'rez. 1985. Description of macrofungi little known in Mexico. Rev. Mex. Micol. 1: 413-422.
  • Cifuentes Blanco, J., M. Villegas Ri'os, and L. Pe'rez Rami'rez. 1993. Hongos macrosco'picos. Historia Natural del Parque Ecologico Estatal Omiltemi, Chilpancingo, Guerrero, Me'xico. I. Luna Vega & U. J. Llorente Bousquets, eds. (CONA-BIO-UNAM): 59-126.
  • Cleland, J. B. 1924. Australian fungi: notes and descriptions\No. 5. Trans. Roy. Soc. South Australia 48: 236-252.
  • Cleland, J. B. 1927. Australian fungi: notes and descriptions\No. 6. Trans. Roy. Soc. South Australia 51: 298-306.
  • Cleland, J. B. 1931. Australian fungi: notes and descriptions\No. 8. Trans. Roy. Soc. South Australia 55: 152-160.
  • Cleland, J. B. 1933. Australian fungi: notes and descriptions\No. 9. Trans. Roy. Soc. South Australia 57: 187-194.
  • Cleland, J. B. 1934. Toadstools and mushrooms and other larger fungi of South Australia. Harrison Weir, Adelaide. 178 pp.
  • Cleland, J. B. & E. Cheel. 1914. The Hymenomycetes of New South Wales. Agric. Gaz. New South Wales 25: 885-888, 1045-1049.
  • Cleland, J. B. & E. Cheel. 1919. Australian fungi: notes and descriptions\No. 3. Trans. Roy. Soc. South Australia 43: 262-315, pl. xxviii-xxix.
  • Cleland, J. B. & E. Cheel. 1923. Australian fungi: notes and descriptions\No. 4. Trans. Roy. Soc. South Australia 47: 58-78.
  • Coker, W. C. 1917. The amanitas of the eastern United States. J. Elisha Mitchell Sci. Soc. 33: i + 1-88.
  • Coker, W. C. 1927. New or noteworthy basidiomycetes. J. Elisha Mitchell Sci. Soc. 43: 129-145.
  • Cole, M., B. Fuhrer & A. Holland. 1984. A Field Guide to the Common Genera of Gilled Fungi in Australia. Inkata Press, Melbourne. revised edition. 11 pp. & pl.
  • Cooke, M. C. 1889. New Australian fungi. Grevillea 18: 1f., 30-31, 72f., 113f.
  • Corner, E. J. H. 1947. Variation in the size and shape of spores, basidia and cystidia in basidiomycetes. New Phytologist 46: 195-228.
  • Corner, E. J. H. and C. Bas. 1962. The genus Amanita in Singapore and Malaya. Persoonia 2: 241-304.
  • Eicker, A., J.V. van Greuning and D. A. Reid. 1993. Amanita reidii - a new species from South Africa. Mycotaxon 47: 433-437.
  • Fraiture, A. 1993. Les amanitopsis d'Europe (genre Amanita, Agaricales, Fungi). Synthe`se critique de la litte'rature. Opera Bot. Belg. 5: 1-130.
  • Gentilli, J. 1953. Amanitas from King's Park, Perth. W. Austral. Naturalist 4(2-3): 25-34, 59-63.
  • Gilbert, J.-E. 1940 & 1941. Amanitaceae. Iconogr. Mycol. (Milan) 27. xx+427 pp. + pl.
  • Gispert, M., O. Nava and J. Cifuentes. 1984. Comparative study of the popular knowledge of macrofungi in two human communities from Sierra del Ajusco, Mexico. Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 253-273.
  • Grgurinovic, C. A. 1997. Larger fungi of South Australia (Bot. Gard. Adelaide, State Herbarium, & Fl. Fauna S. Austral. Handbook Comm., Adelaide). vi+725 pp.
  • Guzma'n, G. 1975. New and interesting species of Agaricales in Mexico. Studies on the Higher Fungi. H. Bigelow & H. D. Thiers, ed. Beih. Nova Hedwigia 51: 99-118 + pl. 24-30.
  • Guzma'n, G. 1980. Identificacio'n de los hongos. 2nd reprinting. (Limusa, Me'xico, D.F.). xii+452 pp.
  • Guzma'n, G. 1981. Distribution of Amanita nauseosa. Mycotaxon 12: 522-524.
  • Guzma'n, G. 1982. New species of fungi from the Yucatan Peninsula. Mycotaxon 16: 249-262.
  • Guzma'n, G. 1983. Los hongos de la peni'nsula de Yucata'n. II. Nuevas exploraciones y adiciones micolo'gicas. Bio'tica 8: 71-100.
  • Guzma'n, G. 1987. A special case of a mortal poisoning by mushrooms in the State of Veracruz (Mexico). Rev. Mex. Micol. 3: 203-209.
  • Guzma'n, Gand L. Villarreal. 1984. Studies of fungi, lichens and myxomycetes from Cofre de Perote, Ver-acruz, I: Introduction to the mycoflora of the region. Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 107-124.
  • Guzma'n, Gand F. Rami'rez-Guille'n. 2001. The Amanita caesarea-complex. Biblioth. Mycol. 187: 1-66.
  • Guzma'n-Da'valos, L. and F. Trujillo Flores. 1984. Fungi from the state of Jalisco, IV. New records. Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 319-326.
  • Hallen, H. E., G. C. Adams and A. Eicker. 2002. Amatoxins and phallotoxins in indigenous and introduced South African Amanita species. S. African J. Bot. 68: 322-326.
  • Hamly, D. H. 1949. The Ridgway color standards with a Munsell notation key. J. Optic. Soc. Amer. 39: 592-599. [See Ridgway (1912), below.]
  • Herrera, T. and E. Pe'rez-Silva. 1984. Descripcion de algunas especies del genero Amanita. Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 265-273.
  • Hutchison, L. J., R. C. Summerbell and D. W. Malloch. 1988. Additions to the mycota of North America and Que'bec: arctic and boreal species from Schefferville, Northern Que'bec. Naturaliste Canad. 115: 39-56.
  • Hongo, T. 1953. Larger fungi of the provinces of Omi and Yamashiro 4. J. Jap. Bot. 28: 69-75.
  • Hongo, T. 1957. Notes on Japanese larger fungi 10. J. Jap. Bot. 32: 141-146.
  • Hongo, T. 1959. The Agaricales of Japan I\(1). Mem. Fac. Liberal Arts Shiga Univ., Pt. 2, Nat. Sci. 9: 47-94.
  • Hongo, T. 1961. On some agarics of Japan 4. Mem. Fac. Liberal Arts Shiga Univ., Pt. 2, Nat. Sci. 11: 39-42.
  • Hongo, T. 1967. Notulae Mycologicae (6). Mem. Fac. Liberal Arts Shiga Univ., Pt. 2, Nat. Sci. 17: 89-95.
  • Hongo, T_. 1969. Notes on Japanese larger fungi (20). J. Jap. Bot. 44(8): 230-238.
  • Hongo, T. 1970. Notulae Mycologicae (9). Mem. Fac. Educ. Shiga Univ., Nat. Sci. 20: 49-54.
  • Hongo, T. 1971. Notulae Mycologicae (10). Mem. Fac. Educ. Shiga Univ., Nat. Sci. 21: 62-68.
  • Hongo, T. 1974. Two new species of Amanita from Castanopsis forests in Japan. Travaux mycologiques de'die's a` R. Ku"hner. Bull. Soc. Linn. Lyon: 189-193.
  • Hongo, T. 1974. Notulae mycologicae (13). Mem. Fac. Educ. Shiga Univ., Nat. Sci. 24: 44-51.
  • Hongo, T. 1975. Notulae mycologicae (14). Mem. Fac. Educ. Shiga Univ., Nat. Sci. 25: 56-63.
  • Hongo, T. 1977. Notulae mycologicae (15). Mem. Fac. Educ. Shiga Univ., Nat. Sci. 27: 20-25.
  • Hongo, T. 1978. Materials for the fungus flora of Japan (28). Trans. Mycol. Soc. Japan 19: 455-456.
  • Hongo, T. 1982. The amanitas of Japan. Acta Phytotax. Geobot. 33: 116-126.
  • Hongo, T. 1983. Notulae mycologicae (18). Mem. Fac. Educ. Shiga Univ., Nat. Sci. 33: 37-41.
  • Hongo, T. and K. Yokoyama. 1978. Mycofloristic ties of Japan to the continents. Mem. Shiga Univ. 28: 76-80.
  • Imai, S. 1933. Studies on the Agaricaceae of Japan I. Volvate agarics in Hokkaido. Bot. Mag. (Tokyo). 47: 423-32.
  • Imai, S. 1938. Studies in the Agaricaceae of Hokkaido. I. J. Fac. Agric. Hokkaido Univ. 43: 1-31.
  • Imai, S. 1939. Studia agaricacearus Japonicarum. I. Bot. Mag. (Tokyo) 53: 392-399.
  • Imazeki, R. and T. Hongo. 1957. Coloured illustrations of fungi of Japan. Osaka. 1: viii+181 pp. [In Japanese.]
  • Imazeki, R. and T. Hongo. 1965. Coloured illustrations of fungi of Japan. Osaka. 2: x+239 pp. [In Japanese.]
  • Imazeki, R. and T. Hongo. 1987. Colored illustrations of mushrooms of Japan 1. (Hoikusha, Osaka). viii+325 pp., 72 pl. [In Japanese.]
  • Imazeki, R., Y. Otani and T. Hongo. 1988. Fungi of Japan. (Yama-Kei, Tokyo). 624 pp. [In Japanese.]
  • Imazeki, R. and S. Toki. 1955. Contribution to the knowledge of Japanese Agaricales (I). Bull. Gov. Forest. Exp. Sta. 79: 1-14.
  • Ingalls, D. H. H. 1991. Remarks on Mr. Wassonfs Soma. J. Amer. Orient. Soc. 91(2): 188-191.
  • Ito, S. 1959. Mycological flora of Japan. (Yokando, Tokyo). 2(5): iv+658 pp.
  • Jackson, H. A. C. 1979. Mr. Jackson's mushrooms. M. Cazort, ed. (National Gallery of Canada, Ottawa). 161 pp.
  • Jenkins, D. T. 1977. A taxonomic and nomenclatural study of the genus Amanita section Amanita for North America. Biblioth. Mycol. 57: 126 pp.
  • Jenkins, D. T. 1978a. A study of Amanita types. I. Taxa described by C. H. Peck. Mycotaxon 7 23-44.
  • Jenkins, D. T. 1978b. A study of Amanita types II. A. ocreata Peck. Mycotaxon 7: 371-372.
  • Jenkins, D. T. 1979. A study of Amanita types. III. Taxa described by W. A. Murrill. Mycotaxon 10: 175-200.
  • Jenkins, D. T. 1980. A new species of Amanita. Mycotaxon 10(2): 296-298.
  • Jenkins, D. T. 1982. A study of Amanita types IV. Taxa described by G. F. Atkinson. Mycotaxon 14: 237-246.
  • Jenkins, D. T. 1983. A new species of Amanita. Mycotaxon 20: 414-416.
  • Jenins, D.T. 1984. A new species of Amanita IV. Mycotaxon 20: 315-317.
  • Jenkins, D.T. 1985. A new species of Amanita VII. Mycotaxon 24: 283-286.
  • Jenkins, D. T. 1986. Amanita of North America (Mad River, Eureka). 198 pp.
  • Jenkins, D. T. 1988. A new species of Amanita from North America: Amanita levistriata. Mycotaxon 32: 415-419.
  • Jenkins, D. T. and R. H. Petersen. 1976. A neotype specimen for Amanita muscaria. Mycologia 68: 463-469.
  • Justice, J. 1984. Arkansas' mushroom. Arkansas Naturalist 2(5): 1-3.
  • Knudsen, H. and T. Borgen. 1987. Agaricaceae, Amanitaceae, Boletaceae, Gomphidiaceae, Paxillaceae and Pluteaceae in Greenland. in: Laursen, G. A., J. F. Ammirati and S. A. Redhead, eds. Arctic and alpine mycology II.(Plenum, New York): 235-253.
  • Kornerup, A. and J. H. Wanscher. 1978. Methuen handbook of colour. (Methuen, London). 252 pp.
  • Kotlaba, F. and Z. Pouzar. 1964. ?. Feddes Rep. 69: 131-142. [n.v.]
  • Kulkarni, S. M. 1992. Amanita konkanensis: a new species of Agaricales. Biovigyanam 18(1): 56-58.
  • Kumar, A., T. N. Lahkanpal and S. L. Stephenson. 1990. Ecological studies of some macrofungi in the northwestern Himalayas. Nova Hedwigia 50 (3-4): 535-547.
  • Kumar, A., R. P. Bhatt and T. N. Lahkanpal. 1990. The Amanitaceae of India. (Bishen Singh Mahendra Pal Singh, Dehra Dun). x+160 pp.
  • Laferrire, J. E. 1991. Mountain Pima ethnomycology. J. Ethnobiol. 11: 159-160.
  • Laferrire, J. E. and R. L. Gilbertson. 1992. Fungi of Nabogame, Chihuahua, Mexico. Mycotaxon 44: 73-87.
  • Lindgren, J. E. 1998a. Amanitas of the Pacific Northwest. (N. Amer. Mycol. Assoc.). 10 pp. [Slide presentation script.]
  • Lindgren, J. E. 1998b. ??
  • Logemann, H., J. Argueta, G. Guzma'n, L. Montoya Bello, V. M. Bandala Mun~oz, and R. de Leo'n Chocooj. 1987. Envenenamiento mortal por hongos en Guatemala. Rev. Mex. Micol. 3: 211-216.
  • Lo'pez Rami'rez, M. A. 1981. Hongos comestibles de la regio'n de Xalapa, Veracruz. thesis for professional license in biology. 52 pp. + 6 tbl. + 22 pl.
  • Mao, Xiao-lan. 1990. Taxonomic study on the genus Amanita from Xizang, China. Acta Mycol. Sin. 9(3): 206-217.
  • Mao, Xiao-lan. 1991. Distribution patterns of Amanita in Xizang (Tibet). Acta Mycol. Sin. 10 (4): 288-295.
  • Marchand, A. 1972. Champignons du nord et du midi. (Soc. Mycol. Pyre'ne'es Me'dit., Perpignan). 1: 282 pp. [I find the spore measurements and other microscopic data in this work to be more in concert with my own observations than such data in other European works aimed at the general public.]
  • Marchand, A. 1973. Champignons du nord et du midi. (Soc. Mycol. Pyre'ne'es Me'dit., Perpignan). 2: 273 pp.
  • Marr, C. D. 1979. Laccase and tyrosinase oxidation of spot test reagents. Mycotaxon 9: 244-276.
  • Marr, C. D., D. W. Grund and K. A. Harrison. 1986. The taxonomic potential of laccase and tyrosinase spot tests. Mycologia 78: 169-184.
  • Matsuda, I. and T. Hongo. 1955. Larger fungi from the sand dunes in Niigata-Prefecture (1). J. Jap. Bot. 30(5): 148-153(?).
  • Miller, O. K., Jr. 1992a [g1991h]. New species of Amanita from Western Australia. Canad. J. Bot. 69: 2692-2703.
  • Miller, O. K., Jr. 1992b. Three new species of Amanita from Western Australia. Mycologia 84(5): 679-686.
  • Miller, O. K., Jr., D. E. Hemmes and G. Wong. 1996. Amanita marmorata subsp. myrtacearum--a new subspecies in Amanita section Phalloideae from Hawaii. Mycologia 88: 140-145.
  • Miller. O. K., Jr., D. J. Lodge and T. J. Baroni. 2000. New and interesting ectomycorrhizal fungi from Puerto Rico, Mona, and Guana Islands. Mycologia 92: .
  • Miller, O. K., Jr. and D. J. Lodge. 2001. New species of Amanita from the Dominican Republic, Greater Antilles. Mycotaxon 79: 289-306.
  • Montiel-Arcos, E., L. Lo'pez, and G. Guzma'n. 1984. El genero Amanita en el Estado de Morelos. Bio'tica 9(3): 223-242.
  • Morales-Torres, E., M. Villegas, J. Cifuentes and R. E. Tulloss. 1999. Revision of Amanita alexandri and its similarity to Amanita polypyramis. Mycotaxon 73: 477-491.
  • Moreno Fuentes, A. 1993. Estudio fungi'stico de los macromicetos en el Municipio de Bocoyna, Chihuahua, Me'xico. te'sis profesional, Facultad de Ciencias, UNAM. 73 pp.
  • Munsell Color. 1975. Munsell soil color charts. Baltimore. unpaginated.
  • Murrill, W.A. 1912. The Agaricaceae of the Pacific Coast--II. Mycologia 4: 231-262.
  • Murrill, W. A. 1941. More Florida Novelties. Mycologia 33: 434-448.
  • Murrill, W.A. 1944a. More Fungi from Florida. Lloydia 7(4):303-327.
  • Murrill, W.A. 1994b. New Florida Fungi. Proc. Fl. Acad. Sc. 7(2/3): 107-127.
  • Murrill, W.A. 1945a. Notes and Brief Articles. Mycologia 37(2): 270-271.
  • Murrill, W.A. 1945b. New Florida Fungi. Q. J. Fla. Acad. Sci. 8(2): 175-198.
  • Nagasawa, E. and T. Hongo. 1984. New taxa of Amanita: Three new species and one new form from western Japan. Trans. Mycol. Soc. Japan 25: 367-376.
  • Nagasawa, E. and T. Hongo. 1985. Some agarics from the San-in District, Japan. Mem. Nat. Sci. Mus., Tokyo 18: 73-88.
  • Nagasawa, E. and S. Mitani. 2000. A new species of Amanita section Lepidella from Japan. Mem. Nat. Sci. Mus., Tokyo 32: 93-97.
  • Neville, P. and S. Poumarat. 1996. Re'vision critique des taxons spe'cifiques et infraspe'cifiques de la sous-section Solitariae Bas du genre Amanita Pers. en Europe et leur extension extra-euope'enne. Doc. Mycol. 26(101): 1-87.
  • Neville, P. and S. Poumarat. 2001. Amanita proxima Dume'e, una specie tossica vicina a A. ovoidea (Bull.:Fr.) Link. Micologo 33(100): 12-21.
  • Neville, P. and S. Poumarat. 2004. Amanitae. 9. Mycol. Europeae 1: 1-1119
  • Oda, T., C. Tanaka and M. Tsuda. 2000. Amanita sinensis, new to Japan and Nepal. Mycoscience 41: 403-405.
  • Oda, T., C. Tanaka, and M. Tsuda. 2001. Amanita imazekii\a new species in Amanita section Caesarea. Mycologia 93: 1231-1234.
  • Peck, C.H. 1909. New species of fungi. Bull. Torrey Bot. Club 36: 329-339.
  • Pegler, D. N. 1986. Agaric Flora of Sri Lanka. Kew Bull. Addit. Series 12: 1-vi, 1-519.
  • Pegler, D. N. and D. Shah-Smith. 1997. The genus Amanita (Amanitaceae, Agaricales) in Zambia. Mycotaxon 61: 389-417.
  • Peng, Y.-b. and L.-h. Liu. 1981. A new species of Amanita. Acta Microbiol. Sin. 21: 152-153, pl. I.
  • Pe'rez-Silva, E. and R. M. Aroche Alfonso. 1983. Chromatographic and taxonomic evaluation of Amanita citrina (Agaricales). Mycologia 75: 1030-1035.
  • Pe'rez-Silva, E.and T. Herrera. 1991. Iconografi'a de macromicetos de Me'xico. Publicaciones especiales 6. (Universidad Nacional Auto'noma de Me'xico, Instituto de Biologi'a). 136 pp.
  • Pe'rez-Silva, E., T. Herrera and G. Guzma'n. 1970. Introduccio'n al estudio de los macromicetos to'xicos de Me'xico. Bol. Soc. Mex. Micol. 4: 49-53.
  • Petch, T. 1910. Revisions of Ceylon fungi 2. Ann. Roy. Bot. Gard. Peradeniya 4: 373-444.
  • Petch, T. 1924. Revisions of Ceylon fungi 7. Ann. Roy. Bot. Gard. Peradeniya 9: 119-184.
  • Pomerleau, R. 1966. Les amanites du Que'bec. Naturaliste Canad. 93: 861-887.
  • Pomerleau, R. 1980. Flore des champignons au Que'bec. (Les Editions La Presse, Montre'al). xvi+653 pp.
  • Pomerleau, R. 1984. A propos du nom scientifique de l'oronge ame'ricaine. Naturaliste Canad. 111: 329-330.
  • Purushothama, K. B. and K. Natarajan. 1987. Amanita flavofloccosa\an addition to Indian agaric flora. Curr. Sci. 56: 1073-1074.
  • Quintos, M., L. Varela and M. Valde's. 1984. Contribution to the study of the higher fungi, mainly the ectomycorrhizal species from the state of Durango (Mexico). Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 283-290.
  • Rammeloo, J. and R. Walleyn. 1993. The edible fungi of African south of the Sahara. Scripta Bot. Belg. 5: 1-62.
  • Reid, D. A. 1978. New species of Amanita (fungi) from Australia. Victorian Naturalist 95: 47-49.
  • Reid, D. A. 1980. A monograph of the Australian species of Amanita Persoon ex Hooker (Fungi). Austral. J. Bot. Suppl. Ser. 8: 1-96.
  • Reid, D. A. 1987. New or interesting records of British hymenomycetes VII. Notes Roy. Bot. Gard. Edinburgh 44(3): 503-540.
  • Reid, D. A. and A. Eicker. 1991. South African fungi: The genus Amanita. Mycol. Res. 95(1): 80-95.
  • Reid, D. A. and A. Eicker. 1996. South African fungi. 4. Amanita pleropus (Kalchbr. & MacOwan) D. A. Reid, a further collection of this South African species. S. African J. Bot. 62(3): 167-168.
  • Ridgway, R. 1912. Color standards and color nomenclature. (Published by the author, Washington, D. C.). iv+44 pp. + 43 pl.
  • Ridley, G. S. 1991. The New Zealand species of Amanita (Fungi: Agaricales). Austral. Sys. Bot. 4: 325-354.
  • Ridley, G. S. 1993 Limacella macrospora Stevenson and L. wheroparaonea, a new species, from New Zealand (Fungi, Agaricales, Amanitaceae). Austral. Sys. Bot. 6: 155-159.
  • Rodri'guez-Scherzer, G. and L. Guzma'n-Da'valos. 1984. The higher fungi from the Biosphere Reserves of Michilia and Mapimi, State of Durango (Mexico). Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 159-168.
  • Romagnesi, H. 1984. Contribution a` la solution du proble`me dfAmanita verna Bull. Bull. Trimestriel Soc. Mycol. France 100(2): 237-241.
  • Sanmee, R., Z. L. Yang, P. Lumyoung and S. Lumyong. 2003. Amanita siamensis, a new species of Amanita from Thailand. Mycotaxon 88: 225-228.
  • Santiago, C., J. Cifuentes, and M. Villegas. 1984. Contribution to the knowledge of Amanita subgenus Amanita in Mexico. Bol. Soc. Mex. Micol. 19: 93-105.
  • Santiago-Marti'nez, G., A. Kong-Luz, A. Montoya Esquivel, and A. Estrada-Torres. 1990. Micobiota del Estado de Tlaxcala. Rev. Mex. Micol. 6: 227-243.
  • Sathe, A. V. and J. Daniel. 1980. Agaricales (Mushrooms) of Kerala State in Agaricales of South West India. A. V. Sathe, S. Deshpande, S. M. Kulkarni and J. Daniel, eds. (Maharashtra Assoc. for the Cultivation of Science, Pune): 75-108.
  • Sathe, A. V.and S. Deshpande. 1979?. Agaricales of Maharashtra. Advances Mycol. Pl. Pathol. ?: 81-88.
  • Sathe, A. V.and S. Deshpande.1980. Agaricales (Mushrooms) of Maharashtra State in Agaricales of South West India. A. V. Sathe, S. Deshpande, S. M. Kulkarni and J. Daniel, eds. (Maharashtra Assoc. for the Cultivation of Science, Pune): 9-42. [n.v.]
  • Sathe, A. V.and S. M. Kulkarni. 1980. Agaricales (Mushrooms) of Karnataka State in Agaricales of South West India. A. V. Sathe, S. Deshpande, S. M. Kulkarni and J. Daniel, eds. (Maharashtra Assoc. for the Cultivation of Science, Pune): 43-73. [n.v.]
  • Sathe, A. V.and K. C. Sasangan. 1977. Agaricales from South West India\III. Biovigyanam 3: 119-121.
  • Sazanova, N. A. 1993. On the macromycetes flora of the Anadyr River Basin. Mikol. Fitopatol. 27(3): 7-16. [In Russian]
  • Schalkwijk-Barendsen, H. M. E. 1991. Mushrooms of western Canada. (Lone Pine, Edmonton, Alberta). 415 pp.
  • Shao Li-p'ing, Shen Jui-hsiang, Chang Su-hsua"n, Hsiang Ts'un-t'i and T'anm Sung-shan eds. 1984. Chen chu"n fen lei hsueh (Classification of mycology). Pei-ching: Chung-kuo lin yeh ch'u pan she. 370 pp. [In Chinese.]
  • Simmons, C., T. Henkel and C. Bas. 2002. The genus Amanita in the Pakaraima Mountains of Guyana. Persoonia 17(4): 563-582.
  • Singer, R. 1957. Fungi mexicani, series prima--Agaricales. Sydowia 11(1-6): 354-374.
  • Singer, R. 1959a. Basidiomycetes from Masatierra. Ark. Bot. N. S. 4(9): 371-400.
  • Singer, R. 1959b. New and interesting species of basidiomycetes. VI. Mycologia 51(3): 375-400.
  • Smith, H. V. 1945 [g1944h]. The genus Limacella in North America. Pap. Michigan Acad. Sci. 30: 125-147, pl. I.
  • Smits,W. T. M. 1994. Dipterocarpaceae: Mycorrhizae and regeneration (thesis). Tropenbos Ser. 9: 1-243.
  • Stevenson, G. 1962. The Agaricales of New Zealand 2. Amanitaceae. Kew Bulletin 16: 65-74.
  • Tan, H.-C. and R.-J. Wu. 1986. The ecological and geographical distribution of 108 species of macromycetes from the subtropical, evergreen, broad-leaved forests in China. Mycotaxon 25: 183-194.
  • Tan, T. K. 1990. A guide to tropical fungi. Singapore Science Centre. 144 pp.
  • Teng, S. C. 1936. Additional fungi from China III. Sinensia 7(5): 529-569.
  • Thiers, H. D. 1982. The Agaricales of California. 1. Amanitaceae, (Mad River, Eureka). pp. + unnumbered plates.
  • Thiers, H. D.and J. F. Ammirati, Jr. 1982. New species of Amanita from western North America. Mycotaxon 15: 155-166.
  • Traverso, M. 1999. Il genere Amanita in Italia.(Assoc. Micol. Ecol. Romana). 182 pp.
  • Tulloss, R. E. 1984. Distribution and taxonomic notes on Amanita mutabilis. Mycologia 76: 555-558.
  • Tulloss, R. E. 1988. Amanita sinicoflava: A new species from eastern North America. Mycotaxon 32: 421-431.
  • Tulloss, R. E. 1989. Amanita ristichii: a new species from New England with basidia dominantly 2-spored. Mycotaxon 35: 363-369.
  • Tulloss, R. E. 1989a. Amanita eburnea\a new species from Central America. Mycotaxon 36: 1-7.
  • Tulloss, R. E. 1990. Amanita salmonescens\a new species from the southeastern United States. Mycotaxon 38: 125-132.
  • Tulloss, R. E. 1990a. Amanita crenulata\History, taxonomy, distribution, and poisonings. Mycotaxon 39: 393-405.
  • Tulloss, R. E. 1991. Amanita morrisii\history, taxonomy, and distribution. Mycotaxon 40: 281-286.
  • Tulloss, R. E. 1993. Amanita pachysperma, Amanita subvirginiana, and Amanita virginiana (taxonomy and distribution) with notes on description of the lamella trama in Amanita. Mycotaxon 49: 449-475.
  • Tulloss, R. E. 1993a. A curatorial problem with certain amanitas. Inoculum 43(3): 7.
  • Tulloss, R. E. 1994. Type studies in Amanita section Vaginatae I: Some taxa described in this Century (studies 1-23) with notes on description of spores and refractive hyphae in Amanita. Mycotaxon 52: 305-396.
  • Tulloss, R. E. 1994a. Seminario sobre Amanita (Supporting Materials for a Seminar on Amanita). (Univ. Auto'n. Tlaxcala). 127 pp.
  • Tulloss, R. E. 1998 [g1997h]. Provisional world key to species closely related to Amanita hemibapha with notes on the slender Caesarfs mushrooms of eastern North America. McIlvainea 13(1): 46-53.
  • Tulloss, R. E. 1998a. Notes on Amanita crocea and phenetically related taxa and preliminary findings concerning some material determined as Amanita crocea in Mexico and the U.S.A. Boll. Gruppo Micol. G. Bresadola 40(2-3): 447-455.
  • Tulloss, R. E. 1998b. Syllabus for a seminar on Amanita, 4th ed. (N. Amer. Mycol. Assoc. & Mycol. Soc. San Francisco). vi+184+ii pp.
  • Tulloss, R. E. 2000. Nomenclatural changes in Amanita. Mycotaxon 75: 329-332.
  • Tulloss, R. E. 2000a. Le Amanita nel mondo: belleza, pericolo e diversita`. Boll. Gruppo Micol. G. Bresadola 43(2): 13-21. [In Italian]
  • Tulloss, R. E. 2000b. Note sulla metodologia per lo studio del genere Amanita (Agaricales). Boll. Gruppo Micol. G. Bresadola 43(2): 41-58. [In Italian]
  • Tulloss, R. E. 2001. Amanita olivaceogrisea a little-known species found in Britain. Field Mycologist 2(3): 99-100.
  • Tulloss, R. E. 2005a. Amaniteae: Amanita, Limacella and Torrendia. Mycotaxon 92: 474-484 [Book Review]
  • Tulloss, R. E. 2005b. Amanita -- distribution in the Americas with comparison to eastern and southern Asia and notes on spore character variation with latitude and ecology. Mycotaxon 93: 189-231.
  • Tulloss, R. E. and T. Borgen. 1996. Amanita mortenii\a correction. Emendation was inappropriate. Mycotaxon 59: 419-425.
  • Tulloss, R. E. and A. Gminder. 2000. Amanita lactea: stato attuale delle conoscenze su una specie relativamente isolata della sezione Vaginatae. Boll. Gruppo Micol. G. Bresadola 43(2): 279-285. [In Italian]
  • Tulloss, R. E. and G. Gulden. 1999. Fluesopper i Norge. Blekksoppen 27(79): 3-12. [In Norwegian]
  • Tulloss, R. E. and R. E. Halling. 1997. Type studies of Amanita morenoi and Amanita pseudospreta and a reinterpretation of crassospores in Amanita. Mycologia 89: 278-288.
  • Tulloss, R. E., S. H. Iqbal, A. N. Khalid, R. P. Bhatt and V. K. Bhatt. 2001. Studies in Amanita (Amanitaceae) from southern Asia. I. Some species of Pakistanfs Northwest Frontier Province. Mycotaxon 77: 455-490.
  • Tulloss, R. E. and D. T. Jenkins. 1985. Validation of Amanita longipes. Mycotaxon 22: 439-442.
  • Tulloss, R. E. and D. T. Jenkins. 1986. Notes on distribution of Amanita albocreata. Mycotaxon 26: 81-83.
  • Tulloss, R. E. and D. P. Lewis. 1994. Amanita westii\taxonomy and distribution. a rare species from states bordering on the Gulf of Mexico. Mycotaxon 50: 131-138.
  • Tulloss, R. E. and J. E. Lindgren. 1992. Amanita smithiana\taxonomy, distribution, and poisonings. Mycotaxon 45: 373-387.
  • Tulloss, R. E. and J. E. Lindgren. 1994. Amanita novinupta\a rubescent, white species from the western United States and southwestern Canada. Mycotaxon 51: 179-190.
  • Tulloss, R. E. and F. Massart. 1998. Quelques observations courtes et preliminaires sur Amanita asteropus and Amanita aestivalis. Doc. Mycol. 27(109-110): 73-76, 119, pl. 5(figs. A-D). [In French.]
  • Tulloss, R. E. and E. Moses. 1995. Amanita populiphila\a new species from the central United States. Mycotaxon 53: 455-466.
  • Tulloss, R. E., C. L. Ovrebo, and R. E. Halling. 1992. Studies on Amanita (Agaricales) from Andean Colombia. Mem. New York Bot. Gard. 66: 1-46.
  • Tulloss, R. E., E. Pe'rez-Silva, and T. Herrera. 1995. Amanita longitibiale\a new species of Amanita section Phalloideae from central Mexico and southeastern U.S.A. Mycotaxon 54: 195-202.
  • Tulloss, R. E., Stephenson, S. L., R. P. Bhatt, and A. Kumar. 1995. Studies of Amanita (Amanitaceae) in West Virginia and adjacent areas of the mid-Appalachians. Preliminary results. Mycotaxon 56: 243-293.
  • Tulloss, R. E. and M. Traverso. 2000. Illustrazioni di una nuova specie di Amanita dedicata al dr. Cornelis Bas di Leiden. Boll. Gruppo Micol. G. Bresadola 43(2): 151-153. [In Italian]
  • Tulloss, R. E. and M. Traverso. 2001. Amanita basiana\a new species from pure Pinus forest and resembling the Alnus-associated species Amanita friabilis. Mycotaxon 77: 47-55.
  • Tulloss, R. E. and G. Wright. 1989. Amanita protecta\a new species from coastal Southern California. Mycotaxon 34: 615-622.
  • Tulloss, R. E., A. M. Young, and A. E. Wood. 1995. Amanita murinoflammeum\a new species from dry forests of eastern Australia. Mycotaxon 56: 295-302.
  • Villarreal, L. and G. Guzma'n. 1986. Production of the wild edible mushrooms in the forests of Mexico (part III). Rev. Mex. Micol. 2: 259-277.
  • Wal     leyn, R. 1996. Notes on Amanitopsis pudica Beeli. Bull. Jard. Bot. Belg. 65: 215-218.
  • Wang, Y.-C. 1973. Two new species of Agaricales. Acta Microbiol. Sin. 13: 7-10.
  • Wasson, R. G. 1968. Soma: divine mushroom of immortality. Harcourt Brace Jovanovich, New York. xiv + 381 pp.
  • Wasson, R. G. 1971. The Soma of the Rig Veda: What Was It? J. Amer. Orient. Soc. 91(2): 169-187.
  • Watling, R. 1971. Chemical tests in agaricology. in: Booth, C. ed. Methods in microbiology. (Academic Press, London) 4: 567-597.
  • Watling, R. and N. M. Gregory. 1980. Larger fungi from Kashmir. Nova Hedwigia 33: 493-564.
  • Weber, N. S. and Smith, A. H. 1985. A field guide to southern mushrooms, (Univ. Michigan, Ann Arbor). viii+280 pp.
  • Wood, A. E. 1997. Studies in the genus Amanita (Agaricales) in Australia. Austral. Syst. Bot. 10: 723-854.
  • Xie, Zhixi, Wang Yun and Wang Bai. 1986. Illustrations of agarics of Changbai Mountains, China. Jinlin Scientific and Technological Press. 288 pp.
  • Yang, C. L. 1992. Amanita caesarea (Scop.:Fr.) Pers. ex Schw. Edible Fungi of China 11(6): front cover illustration.
  • Yang, Z. L. 1994. Studies of the genus Amanita from southwestern China (I). Mycotaxon 51: 459-470.
  • Yang, Z. L. 1997. Die Amanita-Arten von Su"dwestchina. Biblioth. Mycol. 170: i-ii, 1-240.
  • Yang, Z. L. 2000. Revision of the Chinese Amanita collections deposited in BPI and CUP. Mycotaxon 75: 117-130.
  • Yang, Z. L. 2000a. Species diversity of the genus Amanita (Basidiomycetes) in China. Acta Bot. Yunnan. 22(2): 135-142.
  • Yang, Z. L. 2001. Amanita pallidocarnea, a species of Amanita section Vaginatae with pink lamellae from southeast Asia. Mycotaxon 80: 281-284.
  • Yang, Z. L. 2002. Amanita eijii -- a new name for Amanita cokeri f. roseotincta. J. Jilin Agric. Univ. 24(2): 32=34.
  • Yang, Z. L. 2002a. Revision of Amanita collections from Jilin Province, northeastern China. Mycotaxon 80: 67-76.
  • Yang, Z. L. and C. M. Chen. 2003. Amanita yenii, a new species of Amanita section Lepidella. Mycotaxon 88: 455-462..
  • Yang, Z. L. and W. N. Chou. 2002. Limacella taiwanensis, a new species of Agricales. Mycotaxon 80: 77-88.
  • Yang, Z. L. and Y. Doi. 1999. A contribution to the knowledge of Amanita (Amanitaceae, Agaricales) in Japan. Bull. Natl. Sci. Mus. Tokyo B 25(3): 108-130.
  • Yang, Z. L. and L. F. Zhang. 2002. Revisions of collections of Amanita (Agaricales) from Hunan Province, central China. Acta Bot. Yunnanica 24(6): 715-722.

Additional References not Strictly Relating to Amanita

  • Hayek, L. C. 1994. Analysis of amphibian biodiversity data. In: Heyer, W. R. et al., eds. Measuring and monitoring biological diversity. Standard methods for amphibians. (Smithsonian Inst., Washington): 207-269.
  • Rossman, A. Y., R. E. Tulloss, T. E. OfDell, R. G. Thorn. 1998. Protocols for an All Taxa Biodiversity Inventory of a Costa Rican Conservation Area. (Parkway Publishers, Boone, North Carolina). xviii+195.
  • Tulloss, R. E. 1997. Assessment of similarity indices for undesirable properties and a new tripartite similarity index based on cost functions. In: Mycology in Sustainable Development: Expanding Concepts, Vanishing Borders. M. E. Palm and I. H. Chapela, eds. (Parkway Publishers, Boone, North Carolina): 122-143.
  • Tulloss, R. E. and D. C. Tulloss. 2004. An on-line tripartite similarity metric. Inoculum 55(1): 1-4.
  • J. Guillemin, Les Amanites, in Bull. Féd. Myc. Dauphiné-Savoie 1998, 151 : 41-43.
  • Régis Courtecuisse et Bernard Duhem (illustrations), Guide des champignons de France et d'Europe : 1752 espèces décrites et illustrées, Paris, Delachaux et Niestlé, coll. « Les Guides du Naturaliste », , 544 p. (ISBN 978-2-603-01691-6)
  • Marcel Bon : Champignons de France et d'Europe occidentale (Flammarion, 2004, 2012), 368 p. - (ISBN 978-2-0812-8821-8)
  • Dr Ewaldt Gerhardt : Guide Vigot des champignons (Vigot, 1999) - (ISBN 2-7114-1413-2)
  • Roger Phillips : Les champignons (Solar, 1981) - (ISBN 2-263-00640-0)
  • Thomas Laessoe, Anna Del Conte : L'Encyclopédie des champignons (Bordas, 1996) - (ISBN 2-04-027177-5)
  • Peter Jordan, Steven Wheeler : Larousse saveurs - Les champignons (Larousse, 1996) - (ISBN 2-03-516003-0)
  • G. Becker, L. Giacomoni, J. Nicot, S. Pautot, G. Redeuihl, G. Branchu, D. Hartog, A. Herubel, H. Marxmuller, U. Millot et C. Schaeffner : Le guide des champignons (Reader's Digest, 1982) - (ISBN 2-7098-0031-4)
  • Henri Romagnesi : Petit atlas des champignons (Bordas, 1970) - (ISBN 2-04-007940-8)
  • Larousse des champignons édition 2004 sous la direction de Guy Redeuilh - (ISBN 2-03-560338-2)

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Japon : Quelques Amanites indigènes trompeuses

Noms vernaculaires anglais

[modifier | modifier le code]
  1. gemmed mushroom, jewelled amanita
  2. umber-zoned ringless amanita
  3. Cecilia's ringless amanita, snakeskin Grisette
  4. saffron ringless amanita
  5. tawny grisette, orange-brown ringless amanita
  6. snow ringless amanita
  7. Stuntz' great ringless amanita, western grisette
  8. Maori's sack ringless Amanita
  9. springtime amanita, bittersweet orange ringless amanita
  10. Royal Amanite
  11. half-dyed slender Caesar
  12. Jackson's slender caesar
  13. hated amanita
  14. Zambian slender caesar
  15. Barefoot Amanita, Vittadini's Lepidella
  16. White-veiled Lepidella
  17. Carrot-foot Lepidella, turnip-foot Amanita
  18. Unexpected Guest Lepidella
  19. Great-warted Lepidella
  20. Loaded Lepidella, gunpowder Lepidella
  21. Pinecone Lepidella
  22. Smith's Lepidella
  23. European solitary Lepidella
  24. Thiers' Lepidella
  25. bearded amanita, European egg amidella
  26. death cap
  27. Latin American death cap
  28. Guangzhou destroying angel
  29. great felt skirt destroying angel
  30. marbled death cap
  31. Chiu's false death cap
  32. destroying angel, death angel
  33. Hongo'sfalse death cap
  34. East Asian death cap
  35. fool's mushroom
  36. destroying angel
  37. narrow-spored destroying angel
  38. grey-spotted amanita, European false blusher
  39. white American star-footed Amanita
  40. far south Amanita
  41. brown American star-footed Amanita, cleft-footed amanita
  42. false death cap
  43. orange Amanita, Australien yellow-dust amanita
  44. yellow patches, yellow wart, American yellow-dust amanita
  45. yellow blusher
  46. yellow-veiled amanita
  47. southern beech Amanita
  48. western blusher, blushing bride
  49. purple-brown Amanita, porphyry amanita
  50. European blusher