Amanita subjunquillea

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Amanita subjunquillea
Description de cette image, également commentée ci-après
Amanita subjunquillea (Japon)
Classification
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Clade Pluteoïde
Famille Amanitaceae
Genre Amanita

Espèce

Amanita subjunquillea
S. Imai, 1933[1]

Synonymes

  • Amanita subjunquillea var. alba Zhu L.Yang[2]
  • Amanitina subjunquillea (S.Imai) E.-J.Gilbert[2]

Amanita subjunquillea (en japonais Tamago-take-modoki (擬 卵 茸)) est une espèce de champignons appartenant au genre Amanita, présente en Asie de l'Est et du Sud. Proche de l'Amanite jonquille, elle provoque aussi des empoisonnements mortels.

Description[modifier | modifier le code]

Amanita subjunquillea produit un sporophore au chapeau jaune ocracé, à bord plus clair, mesurant de 3 à 7 cm, large, conique et convexe, puis plat, lisse, glabre, visqueux et rarement strié. Sa chair est blanche, fine, sans odeur ni goût. Ses lamelles sont libres et blanches. Son pied mesure de 6 à 11 cm de long. Il est épais, plein, effilé vers le haut et s'évasant vers le bas, coloré de blanchâtre à jaunâtre voire de brunâtre et fibrilleux à squamuleux. Son anneau apical est une fine membrane rayée de blanc et de jaunâtre. Sa volve membraneuse est blanche ou brune et présente 2 à 3 lobes. Ce champignon produit des spores hyalines, globuleuses à presque globuleuses, mesurant de 7 à 8 μm de long pour 7 à 7,5 μm de large[1].

Espèce proche et variété[modifier | modifier le code]

Amanita subjunquillea, proche d'Amanita junquilla qui a des spores ovoïdes, se distingue des autres Amanites du Japon par la présence de petites écailles fibreuses jaunâtres ou brunâtres sur son pied et par un anneau apical distinct[1].

Une variété totalement blanche, Amanita subjunquillea var. alba se rencontre également dans le Sud-Ouest de la Chine, au Japon et dans le Nord de l'Inde.

Écologie et répartition[modifier | modifier le code]

Amanita subjunquillea est une espèce automnale de sous-bois, solitaire ou dispersée[1]. Décrite depuis le Japon, elle est présente en Asie de l'Est et dans le sous-continent indien.

Toxicité[modifier | modifier le code]

Initialement peu reportée, la toxicité d'Amanita subjunquillea a été bien établie. Une étude coréenne révèle que ce champignon entraîne des effets similaires à l'Amanite phalloïde, c'est-à-dire des symptômes gastro-intestinaux, une hépatotoxicité et un taux de mortalité de 12,5 %[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (la + en) Sanshi Imai, « Studies on the Agaricaceae of Japan. I. Volvate Agarics in Hokkaido. », Botanical Magazine Tokyo, vol. 47,‎ , p. 423-432 (lire en ligne)
  2. a et b GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 17 décembre 2021
  3. (ko) HJ. Rho, JH. Kim, HR. Kang, MK. Lee, SH. Hyun, YM. Kang, JM. Lee, NS. Kim (2000) : « Clinical manifestations of Amanita subjunquillea poisoning ». Korean Journal of Medicine, vol. 58, n. 4, pp. 453-461 (introduction) consulté le 24 juin 2020.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Références biologiques[modifier | modifier le code]