Le Fantôme de Canterville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 juillet 2021 à 21:27 et modifiée en dernier par 2a01:e0a:2:bef0:6046:9334:babe:a440 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Le Fantôme de Canterville
Image illustrative de l’article Le Fantôme de Canterville
Édition de 1887
Publication
Auteur Oscar Wilde
Titre d'origine
The Canterville Ghost
Langue Anglais
Parution 1887
dans The Court and Society Review
Intrigue
Genre fantastique humoristique
Lieux fictifs Angleterre[1]
Nouvelle précédente/suivante

Le Fantôme de Canterville (The Canterville Ghost) est une nouvelle d'Oscar Wilde publiée en 1887 dans The Court and Society Review, et maintes fois rééditée et adaptée depuis.

Résumé

Le Fantôme de Canterville met en scène un fantôme nommé sir Simon et un ministre américain, M. Otis, accompagné de sa famille. À l'arrivée de ces derniers, Lord Canterville, l'ancien propriétaire des lieux, prévient M. Otis et sa famille que le fantôme de sir Simon hante le château depuis que ce dernier a tué sa femme Eleanore voilà quelques siècles. Or, ce fantôme, qui a toujours fait peur à toutes les personnes ayant habité ce château, n'arrive pas à effrayer cette famille américaine qui affiche une attitude résolument moderne et pragmatique.

Le fantôme épuise ainsi tout son arsenal de techniques. Par exemple, quand il accapare la peinture de Virginia, la fille de M. Otis, pour faire peur - sans succès - aux membres de la famille Otis en leur faisant croire qu'il s'agit du sang de sa femme Eleanore. Finalement, il abandonne tout espoir de les effrayer quand soudain Virginia parle au fantôme et devient son amie. Grâce à elle, le fantôme repose en paix, laissant derrière lui une boîte de beaux bijoux pour son amie.

Adaptations

Cinéma

Télévision

Autres

Traductions françaises

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Le Fantôme de Canterville, traduit par Albert Savine, Paris, P.-V. Stock Éditeurs, 1906
  • Le Fantôme de Canterville, traduit par Léo Lack, Paris, Mercure de France, 1939
  • Le Fantôme de Canterville, traduit par Jules Castier, Paris, Nelson, 1954
  • Le Fantôme de Canterville, traduit par Henri Robillot, Paris, Gallimard, 1994
  • Le Fantôme des Canterville, traduit par Bernard Hœpffner, Paris, Éditions Mille et Une Nuits, 1997
  • Le Fantôme des Canterville, traduit par François Dupuigrenet Desroussilles, dans Œuvres, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1998
  • Le Fantôme de Canterville, traduit par Édith Fourtanier, Paris, Bertrand-Lacoste, 1998

Notes et références

  1. Agathe Brun, L'émergence de l'individualisme et le questionnement de la vérité dans la littérature victorienne, 1830-1900 : crise du moi, crise de la vérité, , 432 p. (lire en ligne), p. 272.
  2. https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/la-nuit-des-fantomes-910-le-fantome-de-canterville-doscar-wilde

Liens externes