Famille de Foudras
Famille de Foudras | |
Armes de la famille de Foudras | |
Blasonnement | D'azur, à trois fasces d'argent |
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Devise | "Sunt mihi in custodiam" (Je les ai en garde) |
Période | XIe siècle-XXe siècle |
Pays ou province d’origine | Forez, Beaujolais, Bourgogne. |
Allégeance | Royaume de France |
Fiefs tenus | Courcenay, Rontalon, Ornaison, Souternon, Chaudenay, Morlan, Beaulieu, Châteautiers, Saint-Huruge, Demigny, Marigny, Bragny, Bissy, etc. |
Demeures | Château de Demigny Château de Contenson Château de Saint-Huruge Château de Crary Château d'Ecot-la-Combe Château-Couvert Commanderie de Thors Commanderie du Corgebin. |
Fonctions militaires | Officiers |
Fonctions ecclésiastiques | Evêques, archevêque de Lyon, chanoines-comtes de Lyon, etc. |
Récompenses civiles | Grand maréchal de l'ordre de Malte Chevalier de l'ordre de Saint-Michel Salles des Croisades |
Preuves de noblesse | |
Réformation de la noblesse | 1667 |
Admis aux honneurs de la Cour | 1782 |
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La famille de Foudras est une famille noble d'extraction chevaleresque originaire du Forez, de Bourgogne et du Beaujolais, éteinte en 1914[1],[2].
La famille de Parseval a relevé le nom et le titre de la famille de Foudras en 1914.
Histoire
Origine
Ce nom de famille est écrit dans les anciens titres Fudra Fodra Feydra Foldras Fouldras et ensuite Foudras. On trouve un Foudras qui fit une donation à l'abbaye de Savigny, diocèse de Lyon, en 953[3]. Un autre, nommé Fuldradus en latin, donna en 976 à cette même abbaye un champ, une vicairerie, un pré et des vignes. En l'absence de liens prouvés ces personnages ne sont pas rattachés à la filiation.
Filiation[4]
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que son premier auteur connu est Hugues de Foudras, qualifié de miles, qui vendit en 1080 des dîmes aux chanoines de Saint-Vincent de Macon[1],[5]. Il ajoute que la filiation est rigoureusement établie depuis 1294[1].
- Vitelain de Foudras, 1070, tué à la bataille de Saint-Omer,
- Jean et Dieudonné de Foudras, 1096, croisés, morts de la peste à Constantinople[6],
- Girard et Vitelain de Foudras, 1098, tués au siège d'Antioche,
- Bozon de Foudras, 1159, tué au siège de Toulouse,
- Hugues de Foudras, 1214, tué à la bataille de Bouvine,
- Dalmas et Huges de Foudras, 1242, tués à la bataille de Taillebourg,
- Bozon de Foudras, 1296, tué à la bataille de Furnes,
- Charles de Foudras, 1304, tué à la bataille de Mons-en-Pévèle,
- Guérin et Josserand de Foudras, 1328, tués à la bataille de Cassel,
- Jean de Foudras, 1356, fut fait prisonnier à la bataille de Poitier,
- Antoine de Foudras, 1382, tué à la bataille de Rosbecque,
- Antoine de Foudras, 1515, tué à la bataille de Marignan,
- Antoine de Foudras, 1544, tué a la bataille de Cérisoles,
- Charles et Pierre de Foudras, 1712, tués au siège de Douai,
- Jean-Jacques de Foudras, 1712, tué à la bataille de Denain,
- Jean-Paul et Claude-Agrippa de Foudras, 1779, tués à la bataille de Rosbach,
- Eléonore de Foudras, 1779, tué dans la guerre d'indépendance aux Etats-Unis,
La famille de Foudras s'est éteinte le avec Roland dit le marquis de Foudras, sous-lieutenant au 38e régiment d'infanterie, mort au combat à Compiègne durant la Première Guerre mondiale[2]. La famille de Foudras fut maintenue noble en 1667 et admise aux Honneurs de la Cour en 1782.
Elle a fourni un archevêque de Lyon en 1113, un évêque de Poitiers, décédé en 1748, plusieurs chevaliers de l'Ordre du roi, des chevaliers et des chanoines-comtes de Lyon, des chanoines de Macon, des chanoinesses d'Alix et de Neuville, des pages du roi, des demoiselles de Saint-Cyr, de nombreux officiers, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi, etc.[1].
Le nom et le titre ont été relevés par une branche de la famille de Parseval qui porte depuis de Parseval de Foudras[7]
Fiefs et branches
La famille de Foudras donna plusieurs branches toutes éteintes qui furent seigneurs de Courcenay, Rontalon, Ornaison, Souternon, Chaudenay, Morlan, Beaulieu, Châteautiers, Saint-Huruge, Demigny, Marigny, Bragny, Bissy, etc[3],[8].. avant d'être relevée par une branche de la famille de Parseval à la suite d'une alliance.
Une branche éteinte au XVIIIe siècle obtint par lettres de 1680 I'érection de comté de la terre de Châteautiers[3],[8].
Illustrations familiales
- Gosserand de Foudras, archevêque de Lyon en 1113[3].
- Antoine de Foudras, gouverneur d'Amiens, capitaine de 100 arquebusiers.
- Jean de Foudras, chevalier, seigneur de Courcenay, Souternon, Contençon, chevalier de l'Ordre de Saint Michel, maître d'Hôtel du roi.
- Jean de Foudras, seigneur de Courcenay, gouverneur de Paray-le-Monial, capitaine de 50 chevaux leger, chevalier de l'Ordre du Roi, marié en 1538 à Jeanne de Choiseul-Traves.
- Jérôme-Louis de Foudras de Courcenay évêque de Poitiers de 1732 à 1748.
- Théodore de Foudras (1800-1872), romancier, créateur d'un nouveau genre romanesque : le roman cynégétique.
Blasonnement
Image | Blasonnement |
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Famille de Foudras :
D'azur à trois fasces d'argent. Titre porté : Marquis. | |
Famille de Parseval de Foudras :
Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent à un pal de sable chargé de trois étoiles du champ ; aux 2 et 3, d'azur à trois fasces d'argent . Titre porté : Marquis. |
Alliances
Principales alliances : d'Ogerolles, de Sallinard, de Saint-Nectaire, de Beaujeu, de Vichy, de La Guiche, d'Agrain, de Laye, de Monteynard, des Serpent, d'Amanzé, de La Poype, de Choiseul-Traves, de Champetières, de La Rochefoucauld, du Peloux, de Fougerade, de Mincey, de Sirvinges, de La Mure, Garnier des Garets, de Thoisy, de Thiard, de Damas, d'Andelot, de Berbis, de Capizucchi-Bologne, d'Albon, de Schelegemberg, de Faulong, Tillette de Clermont-Tonnerre, de Roquefeuil, de Fallois, de Nompère, Hersart de la Villemarqué, de Parseval.
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XIX, pages 84 à 87.
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, p. 447.
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, t. 6, 1773, p. 593.
- Indicateur héraldique et généalogique du Mâconnais, Adrien Arcelin, 1865
- Du Mesnil 1872, p. 268.
- La noblesse de France aux croisades, Paul André Roger, Paul Roger, 1845
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, supplément, 1977, p. 304.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4, p. 46.
Sources et bibliographie
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, t. 6, 1773, p. 593.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XIX, pp. 84 à 87.
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française (1975) p. 447.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4, p. 46.
- [Du Mesnil 1872] Clément-Edmond Révérend Du Mesnil, Armorial historique de Bresse, Bugey, Dombes, Pays de Gex, Valromey et Franc-Lyonnais, d'après les travaux de Guichenon, d'Hozier… les archives et les manuscrits, etc. avec les Remarques critiques de Philibert Collet, vol. 1, Lyon, impr. Aimé Vingtrinier, , 714 p., sur gallica (lire en ligne), p. 268. .
- Antoine Vachez, Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux Croisades, 1875.
- Adrine Arcelin, Indicateur Héraldique et Généalogique du Mâconnais, Mâcon, Durand, 1865.
- J. Beyosac, Les chanoines de l'Église de Lyon, 1914, Lyon.