Aller au contenu

Béarn (Québec)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 juillet 2022 à 21:37 et modifiée en dernier par 24.212.122.25 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Béarn
Béarn (Québec)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Abitibi-Témiscamingue
Subdivision régionale Témiscamingue
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Luc Lalonde
2021-2025
Code postal J0Z 1G0
Constitution
Démographie
Gentilé Béarnais, aise
Population 708 hab.[1] ()
Densité 1,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 00″ nord, 79° 20′ 00″ ouest
Superficie 50 179 ha = 501,79 km2
Divers
Code géographique 2485020
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Abitibi-Témiscamingue
Voir sur la carte administrative d'Abitibi-Témiscamingue
Béarn
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Béarn
Géolocalisation sur la carte : Canada
Voir sur la carte administrative du Canada
Béarn
Liens
Site web Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Béarn est une municipalité du Québec (Canada), située dans la MRC de Témiscamingue en Abitibi-Témiscamingue[2].

Toponymie

Le nom de Béarn vient du régiment de Béarn, un détachement militaire ayant pris part à divers conflits dont la Bataille de Fort Carillon en 1758 avec le général Montcalm. Le régiment a été créé dans la région du Béarn (aujourd'hui inclus dans les Pyrénées-Atlantiques) au sud-ouest de la France en 1684 et dissout en 1762[3].

Géographie

Carte
Dans la MRC : Témiscamingue.

La municipalité de Béarn couvre plus de 500 km2. Dans ce territoire on retrouve de nombreux lacs et un relief typique du bouclier canadien oscillant entre 150 et 350 m d'altitude. Sur le territoire municipal, la région écoforestière présente est l'érablière à bouleau jaune.

Municipalités limitrophes

Parcs et espaces verts

La municipalité a créé un jardin communautaire sur le terrain du pionnier fondateur de Béarn (M. Bellehumeur). Il est accessible via la cour de la salle municipale. La construction a débuté en 2008. Le jardin a été agrandi en 2009 et sa clôture en bois finalisée[4].

Histoire

Église Saint-Placide-de-Béarn

Le défrichement de la région débute en 1886 alors que se développent parallèlement les villes de Ville-Marie et de Témiscaming. Deux pionniers partiront de Saint-Côme dans le comté de Joliette pour s'établir dans la région, il s'agit de Dieudonné Bellehumeur et de son fils Lactance[5]. Ils construiront une maison en 1896 qui, en 2016, est toujours présente.

C'est en 1889 qu'on commence la mission catholique. En 1910, le premier prêtre résidant arrive, l'abbé Joseph Lachapelle. Il conserve ce rôle pour cinquante années avant d'être remplacé par J. Adrien Pleyer suivi de Michel Vezeau[5].

La paroisse religieuse de St-Placide-de-Béarn est officiellement fondée en 1912. La municipalité est fondée la même année, soit le 3 octobre 1912. L'industrie à l'époque est principalement axée sur la foresterie et l'agriculture[5].

L'industrie ferroviaire viendra donner un bond en 1923 et sera abandonnée au milieu des années 1980[6]. Une mine d'or, la mine Montclerc, sera également exploitée entre 1938 et 1945 à la suite de sa découverte par Ambroise Bellehumeur.

Chronologie

  • 1886 : Arrivée des premiers colons.
  • 1910 : Arrivée du premier prêtre résidant.
  • 3 octobre 1912 : Fondation de la municipalité de Saint-Placide.
  • 1923 : Construction du chemin de fer.
  • 1956 : La municipalité de Saint-Placide devient la municipalité de Saint-Placide-de-Béarn.
  • 1983 : La municipalité de Saint-Placide-de-Béarn devient la municipalité de Béarn.
  • 2012: La municipalité fête ses 100 ans avec diverses activités, dont une messe de minuit avec une partie en latin. Les festivités principales ont eu lieu lors de la fête nationale (24 juin).

Démographie

Évolution démographique
1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016
1 0501 014973942883783720
(Sources : [7],[8],[9])
  • Nombre de logements privés occupés par des résidents habituels (2006[10]) : 385
  • Langue maternelle (2006) :
    Français : 99,4 %
    Anglais : 0,6 %
  • Population ayant une identité autochtone (2006) : 15
  • Revenu médian - Personnes de 15 ans et plus (2006) : 21 896 CAD
  • Taux de chômage (2006) : 17 %

Administration

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[11].

Béarn
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Raynald Gaudet Voir
2005 Luc Lalonde Voir
2009 Voir
2013 Voir
2017 Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Économie

Encore aujourd'hui Béarn possède une économie dominée par le secteur de l'agriculture et le secteur forestier. Sur la cinquantaine d'entreprises qui y sont établies, une quinzaine sont liées à l'agriculture[13].

Une importante scierie opérée par la compagnie RYAM Bois d’œuvre[14], une filiale de Rayonier Advanced Matérials, (autre fois Tembec ) est également située à Béarn. Avec près de 150 employés[5], il s'agit de l'un des principaux employeurs de la MRC de Témiscamingue.

Culture

On retrouve à Béarn une bibliothèque affiliée au Réseau Biblio qui est située à l'école Notre-Dame de Béarn.

Tourisme

Chaque année, la municipalité célèbre la Fête nationale du Québec. Depuis le début des années 2000, elle participe également à l'organisation de courses automobiles de type stock cars[5].

Plusieurs sites de chasse et de pêche sont accessibles sur le territoire de Béarn. Le lac Petite Prairie a été ensemencé de truites pour les pratiquants de la pêche sportive ou de loisir. On trouve également à l'est la Zec de Kipawa créée en 1989 et accessible à partir de la municipalité[13].

Béarn possède deux sites d'intérêt historique : l'emprise ferroviaire abandonnée et l'ancienne mine d'or Montclerc. Elle ne possède toutefois pas de sites touristiques sur son territoire municipal[5].

Sports

Parmi les aménagements, on compte :

  • Un parc de jeux ;
  • Un terrain de balle éclairé ;
  • Un court de tennis éclairé (sert aussi à l'occasion pour le patin à roulettes et la planche à roulettes) ;
  • Une patinoire intérieure avec glace naturelle.

Notes et références

  1. Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », sur MAMH.gouv.qc.ca, (consulté le )
  2. Répertoire des municipalités : Municipalité de Béarn (Témiscamingue) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
  3. « Béarn », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  4. « Bienvenue au jardin communautaire de Béarn : La Terre du Pionnier », Béarn Info, no 14,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  5. a b c d e et f Municipalité régionale de comté de Témiscamingue, « Portrait de la municipalité de Béarn »,
  6. MRC de Témiscamingue, Schéma d'aménagement et de développement : Sites d'intérêt historique et culturel, (lire en ligne), Annexe 5 - p. 8 à 13
  7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Béarn, MÉ » (consulté le )
  8. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Béarn, MÉ » (consulté le )
  9. « Statistique Canada - Modifications aux chiffres de population et des logements, Recensement de 2016 » (consulté le )
  10. « Recensement 2006 : Béarn », sur Statistique Canada (consulté le )
  11. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
  12. Archives des résultats des élections municipales
  13. a et b Municipalité régionale de comté de Témiscamingue, « Portrait de la municipalité de Béarn »,
  14. « Béarn », sur RYAM, Nous embauchons ! – Tembec (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes