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« Utilisateur:Racconish/neps » : différence entre les versions

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Cette demande d'arbitrage présente plusieurs caractéristiques particulières qu'il me semble nécessaire de commencer par souligner.
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*Tout d'abord, la demande a été introduite et estimée recevable sur la base d'une reprise de l'argumentation d'{{u-|Atonabel}} lors d'une [[Wikipédia:Comité d'arbitrage/Arbitrage/Atonabel-Omar-toons|précédente demande d'arbitrage]] clôturée {{cita|sans examen autre que superficiel du problème soulevé}} pour des raisons sur lesquelles il n'est pas utile de revenir ici. Dans les propres termes de {{u-|Buxlifa}} : {{cita|les arguments sont les même du 1er arbitrage}}.
*Tout d'abord, la demande a été introduite et estimée recevable sur la base d'une reprise de l'argumentation d'{{u-|Atonabel}} lors d'une [[Wikipédia:Comité d'arbitrage/Arbitrage/Atonabel-Omar-toons|précédente demande d'arbitrage]] clôturée {{cita|sans examen autre que superficiel du problème soulevé}} pour des raisons sur lesquelles il n'est pas utile de revenir ici. Dans les propres termes de {{u-|Buxlifa}} : {{cita|les arguments sont les même du 1er arbitrage}}.
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La plainte de {{u-|Buxlifa}} porte principalement sur 3 articles, où j'ai examiné ses arguments sur le comportement d'{{u-|Omar-toons}}.
La plainte de {{u-|Buxlifa}} porte principalement sur 3 articles, où j'ai examiné ses arguments sur le comportement d'{{u-|Omar-toons}}.
*[[Sahraoui (peuple)]]. Selon Buxlifa,Omar-toons entretient sur cet article une {{cita|guerre d'édition}} et viole la [[WP:R3R|R3R]]. De fait, entre le 18 juillet 2016 et le 23 août 2016, il a supprimé 9 fois la mention {{cita|camp de réfugiés de Dakhla en Algérie}} ({{diff-|127936124|18/7}}, {{diff-|127939439|18/7}}, {{diff-|127982962|19/7}}, {{diff-|128027520|21/7}}, {{diff-|128029722|21/7}}, {{diff-|128047824|22/7}}, {{diff-|128069181|23/7}}, {{diff-|128080491|23/7}} et {{diff-|128080821|23/7}}, cette dernière révocation violant ''stricto sensu'' la [[WP:R3R|R3R]]). Or, la précision litigieuse datait de {{diff-|102313878|plus de deux ans}}, Omar-toons l'avait lui même rétablie à la suite d'un vandalisme en {{diff-|109935514|décembre 2014}} et sa 1ère suppression de juillet 2016 n'était assortie d'aucun commentaire de diff explicatif, ni d'aucune explication en pdd : ce n'est qu'après la 6ème suppression qu'Omar-toons ouvre une discussion sur la pdd. L'argumentation qu'il finit par développer consiste à estimer que la précision de lieu dans la légende de la photo est un « {{diff-|127982962|POV dissimulé}} ». Considérer une donnée de fait, relative à un seul individu, comme une {{diff-|128048104|allégation sur les membres du groupe auquel appartient cet individu}} est à mon sens un paralogisme, manifesté le 25 juillet par l'emploi d'un {{diff-|128131600|conditionnel}}. Enfin, en {{diff-|137382683|mars 2017}}, il change d'argument, en arguant que la précision de lieu dans la légende est non plus partiale, mais non pertinente et non prouvée [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sahraoui_(peuple)&diff=&oldid=137381331], sans expliquer pourquoi, selon lui, cette précision de lieu ne serait pas pertinente dans l'article, ni pourquoi il serait douteux que la photo a bien été prise à cet endroit, alors que son auteur la classe sur Flickr dans un album intitulé {{cita|Dajla festival cine '07}} et relative au festival [[:en:Sahara International Film Festival|FiSahara]].
*[[Sahraoui (peuple)]]. Selon Buxlifa,Omar-toons entretient sur cet article une {{cita|guerre d'édition}} et viole la [[WP:R3R|R3R]]. De fait, entre le 18 juillet 2016 et le 23 août 2016, il a supprimé 9 fois la mention {{cita|camp de réfugiés de Dakhla en Algérie}} ({{diff-|127936124|18/7}}, {{diff-|127939439|18/7}}, {{diff-|127982962|19/7}}, {{diff-|128027520|21/7}}, {{diff-|128029722|21/7}}, {{diff-|128047824|22/7}}, {{diff-|128069181|23/7}}, {{diff-|128080491|23/7}} et {{diff-|128080821|23/7}}, cette dernière révocation violant ''stricto sensu'' la [[WP:R3R|R3R]]). Or, la précision litigieuse datait de {{diff-|102313878|plus de deux ans}}, Omar-toons l'avait lui même rétablie à la suite d'un vandalisme en {{diff-|109935514|décembre 2014}} et sa 1ère suppression de juillet 2016 n'était assortie d'aucun commentaire de diff explicatif, ni d'aucune explication en pdd : ce n'est qu'après la 6ème suppression qu'Omar-toons ouvre une discussion sur la pdd. L'argumentation qu'il finit par développer consiste à estimer que la précision de lieu dans la légende de la photo est un « {{diff-|127982962|POV dissimulé}} ». Considérer une donnée de fait, relative à un seul individu, comme une {{diff-|128048104|allégation sur les membres du groupe auquel appartient cet individu}} est à mon sens un paralogisme, manifesté le 25 juillet par l'emploi d'un {{diff-|128131600|conditionnel}}. Enfin, en {{diff-|137382683|mars 2017}}, il change d'argument, en arguant que la précision de lieu dans la légende est non plus partiale, mais non pertinente et non prouvée [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sahraoui_(peuple)&diff=&oldid=137381331], sans expliquer pourquoi, selon lui, cette précision de lieu ne serait pas pertinente dans l'article, ni pourquoi il serait douteux que la photo a bien été prise à cet endroit, alors que son auteur la classe sur Flickr dans un album intitulé {{cita|Dajla festival cine '07}} et relative au festival [[:en:Sahara International Film Festival|FiSahara]].
*[[Frontière entre l'Algérie et le Maroc]]. Sur cet article qui a fait l'objet de plusieurs désaccords éditoriaux, celui dont il est question est circonscrit à la période postérieure au 21 avril 2017. Afin de ne pas compliquer l'analyse, je m'en tiens donc à cette période et à un seul point, la modification introduite le 21 avril par {{u-|Randisept}}, à propos de la {{diff-|136660915|longueur de cette frontière}}, en s'appuyant sur une revue de l'armée algérienne et qu'Omar-toons annule pour « {{diff-|136663605|passage en force}} ». La notion de passage en force donne à croire qu'il s'agirait d'une rédaction dont l'auteur aurait dû savoir qu'elle n'était pas acceptable, soit parce qu'elle aurait été précédemment révoquée dans l'article, soit parce qu'elle aurait fait l'objet d'une opposition sur une page de discussion. Or, pour autant que j'ai pu m'en rendre compte, tel n'est pas le cas ici, le fait qu'un article fasse l'objet d'un bandeau {{m|R3R}} ne signifiant pas que toute forme d'ajout est conditionnée à un accord préalable, mais qu'une contribution dont on ne saurait ignorer qu'elle est litigieuse doit faire l'objet d'une recherche de consensus. Il me semble donc excessif de parler de passage en force dans cette situation. L'apport litigieux de Randisept vient modifier une valeur de 1559 ou 1601 km, selon que l'on inclut ou non le Sahara occidental qui figurait dans l'article depuis février 2010 mais sans source [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fronti%C3%A8re_entre_l%27Alg%C3%A9rie_et_le_Maroc&diff=next&oldid=49492754], en s'appuyant sur une publication de l'armée algérienne, qui donne respectivement 1739 et 1778 km. Après un échange de plusieurs révocations, Randisept engage une discussion sur la pdd, en faisant valoir qu'il produit une source. Omar-toons lui oppose un consensus antérieur qui pourtant, comme il le rappelle lui-même, portait sur la situation antérieure à la colonisation française de l'Algérie et non sur celle résultant de l'accord frontalier de 1972. Les révocations réciproques continuant, Omar-toons supprime le 2 mai la précision kilométrique de Randisept et la remplace, sans discussion, par une nouvelle valeur de 1900 ou 1941 km, en s'appuyant sur le site de la CIA [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fronti%C3%A8re_entre_l%27Alg%C3%A9rie_et_le_Maroc&diff=137006790&oldid=137006486]. Il lance ensuite, le 5 mai, sans en parler sur la pdd de l'article et sans contextualiser sa demande, une [[Wikipédia:Le Bistro/5 mai 2017#Petite question de source primaire ou secondaire|demande d'avis extérieur au bistrot]] sur la source de Randisept, qui ne lui permet pas de confirmer sa position. Au final, la mention insérée par Omar-toons, sans aucune concertation, alors même que c'est le manque de concertation qu'il reproche à ses contradicteurs, conduit à figer l'article sur une erreur du site de la CIA qui contredit ses propres publications [http://www.ciaworldfactbook.us/africa/algeria.html] [https://books.google.fr/books?id=xutfBgAAQBAJ&pg=PT3365] et des sources de qualité [http://www.economist.com/node/16219845] [https://books.google.fr/books?id=E7-menNPxREC&pg=PA563].
*[[Frontière entre l'Algérie et le Maroc]]. La plainte de Buxlifa, au vu des diffs qu'il produit, est circonscrite à la guerre d'édition relative à la longueur de la frontière. Buxlifa fait valoir que, sur ce point, Omar-toons a procédé en 2017 à n révocations ({{diff-|134223498|3/2}}, {{diff-|134427169|10/2}}, {{diff-|136663605|21/4}}, {{diff-|136846274|27/4}}, {{diff-|136875849|28/4}}, {{diff-|136997673|2/5}}, {{diff-|137006486|2/5}} Afin de ne pas compliquer l'analyse, je m'en tiens donc à cette période et à un seul point, la modification introduite le 21 avril par {{u-|Randisept}}, à propos de la {{diff-|136660915|longueur de cette frontière}}, qu'Omar-toons annule pour « {{diff-|136663605|passage en force}} ». La notion de passage en force donne à croire qu'il s'agirait d'une rédaction dont l'auteur aurait dû savoir qu'elle n'était pas acceptable, soit parce qu'elle aurait été précédemment révoquée dans l'article, soit parce qu'elle aurait fait l'objet d'une opposition sur une page de discussion. Or, pour autant que j'ai pu m'en rendre compte, tel n'est pas le cas ici, le fait qu'un article fasse l'objet d'un bandeau {{m|R3R}} ne signifiant pas que toute forme d'ajout est conditionnée à un accord préalable, mais qu'une contribution dont on ne saurait ignorer qu'elle est litigieuse doit faire l'objet d'une recherche de consensus. Il me semble donc excessif de parler de passage en force dans cette situation. L'apport litigieux de Randisept vient modifier une valeur de 1559 ou 1601 km, selon que l'on inclut ou non le Sahara occidental qui figurait dans l'article depuis {{diff-|49492858|février 2010}} mais sans source, en s'appuyant sur une publication de l'armée algérienne, qui donne respectivement 1739 et 1778 km. Après un échange de plusieurs révocations, Randisept engage une discussion sur la pdd, en faisant valoir qu'il produit une source. Omar-toons lui oppose un consensus antérieur qui pourtant, comme il le rappelle lui-même, portait sur la situation antérieure à la colonisation française de l'Algérie et non sur celle résultant de l'accord frontalier de 1972. Les révocations réciproques continuant, Omar-toons supprime le 2 mai la précision kilométrique de Randisept et la {{diff-|137006790|remplace}}, sans discussion, par une nouvelle valeur de 1900 ou 1941 km, en s'appuyant sur le site de la CIA. Il lance ensuite, le 5 mai, sans en parler sur la pdd de l'article et sans contextualiser sa demande, une [[Wikipédia:Le Bistro/5 mai 2017#Petite question de source primaire ou secondaire|demande d'avis extérieur au bistrot]] sur la source de Randisept, qui ne lui permet pas de confirmer sa position. Au final, la mention insérée par Omar-toons, sans aucune concertation, alors même que c'est le manque de concertation qu'il reproche à ses contradicteurs, conduit à figer l'article sur une erreur du site de la CIA qui contredit ses propres publications [http://www.ciaworldfactbook.us/africa/algeria.html] [https://books.google.fr/books?id=xutfBgAAQBAJ&pg=PT3365] et des sources de qualité [http://www.economist.com/node/16219845] [https://books.google.fr/books?id=E7-menNPxREC&pg=PA563].
*[[Empire chérifien]]. Sur cet article, Omar-toons engage le 25 mai 2017 une guerre d'édition avec {{u-|Kabyle20}} [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137657687&oldid=137651241]. Bien que son commentaire de diff ne se réfère qu'au mésemploi allégué de la source Boudahrain, il supprime également un passage appuyé sur la source Fougère. Il se réfère ensuite à [[Wp:SYNTH]] pour arguer que le seul emploi de la source Fougère, pour étayer le qualificatif de coutumier pour le qu'il estime interprétatif, ne tiendrait pas compte de sources contradictoires, qu'il ne nomme cependant pas [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=next&oldid=137658171], puis que la source est détournée [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137658284&oldid=137658262], puis qu'il s'agit d'un introduction intentionnelle de TI [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137658542&oldid=137658520]. La discussion qui en suit sur la pdd, où Omar-toons répète à plusieurs reprises qu'il ne comprend pas les explications que lui donne Kabyle20 [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Discussion:Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137659879&oldid=137659501] [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Discussion:Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137678733&oldid=137661966] sans argumenter clairement ses reproches ne me semble pas être conforme à ce qu'on peut attendre d'un contributeur expérimenté en matière de résolution de désaccord. Par ailleurs, le fait de qualifier ledit TI allégué d'intentionnel ne me semble pas conforme à PAP.
*[[Empire chérifien]]. Sur cet article, Omar-toons engage le 25 mai 2017 une guerre d'édition avec {{u-|Kabyle20}} [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137657687&oldid=137651241]. Bien que son commentaire de diff ne se réfère qu'au mésemploi allégué de la source Boudahrain, il supprime également un passage appuyé sur la source Fougère. Il se réfère ensuite à [[Wp:SYNTH]] pour arguer que le seul emploi de la source Fougère, pour étayer le qualificatif de coutumier pour le qu'il estime interprétatif, ne tiendrait pas compte de sources contradictoires, qu'il ne nomme cependant pas [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=next&oldid=137658171], puis que la source est détournée [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137658284&oldid=137658262], puis qu'il s'agit d'un introduction intentionnelle de TI [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137658542&oldid=137658520]. La discussion qui en suit sur la pdd, où Omar-toons répète à plusieurs reprises qu'il ne comprend pas les explications que lui donne Kabyle20 [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Discussion:Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137659879&oldid=137659501] [https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Discussion:Empire_ch%C3%A9rifien&diff=137678733&oldid=137661966] sans argumenter clairement ses reproches ne me semble pas être conforme à ce qu'on peut attendre d'un contributeur expérimenté en matière de résolution de désaccord. Par ailleurs, le fait de qualifier ledit TI allégué d'intentionnel ne me semble pas conforme à PAP.



Version du 17 août 2017 à 17:34

includeonly> Cette demande d'arbitrage présente plusieurs caractéristiques particulières qu'il me semble nécessaire de commencer par souligner.

  • Tout d'abord, la demande a été introduite et estimée recevable sur la base d'une reprise de l'argumentation d'Atonabel lors d'une précédente demande d'arbitrage clôturée « sans examen autre que superficiel du problème soulevé » pour des raisons sur lesquelles il n'est pas utile de revenir ici. Dans les propres termes de Buxlifa : « les arguments sont les même du 1er arbitrage ».
  • Toutefois, Buxlifa a assorti cette reprise à son compte d'une liste non ou peu argumentée de diffs, parfois manifestement erronés. Cette présentation très sommaire a eu pour effet deux types de réaction de mes collègues.
    • D'une part, Ruyblas13 a demandé à Buxlifa de préciser les questions sur lesquelles « lui seul » {{incise|puis « lui même » en conflit avec Omar-toons.
    • D'autre part, Ruyblas13 et H4stings ont souligné le caractère insuffisamment détaillé de l'argumentation de Buxlifa.
  • J'ai exposé à plusieurs reprises [1] [2] [3] pourquoi, selon moi, le fait que cet arbitrage soit réputé « personnel » et non pas « communautaire » ne saurait avoir pour effet de limiter les arguments du plaignant.
  • En revanche, je constate qu'à la suite de ces remarques, Buxlifa s'est appliqué à proposer une reformulation complète « à sa sauce », qui ne me semble pas formulée d'une manière aussi claire, sur les mêmes points que l'argumentation préalable d'Atonabel, sans pour autant que Buxlifa ait démenti son affirmation liminaire de reprise de la plainte du premier. Ceci s'explique peut-être par les circonstances matérielles évoquées (chaleur, panne de modem, etc.). Quoi qu'il en soit, cela me pose un problème : quand, sur le même point, l'argumentation d'Atonabel est plus claire ou plus pertinente que celle de Buxlifa, devons-nous ignorer la première au motif qu'elle n'a pas été formulée aussi clairement par le second ? Je ne le crois pas. Je considère donc que, sur l'ensemble des points évoqués par le seul Buxlifa, et sur eux seuls, il convient de prendre en considération l'ensemble des arguments des deux plaignants.
  • Un autre aspect liminaire qu'il convient de souligner est que cette demande, tout comme celle d'Atonabel, touche à des aspects éditoriaux, certes pris sous l'angle d'un comportement dont il est argué qu'il causerait une « gêne importante au fonctionnement du projet ». Or, s'il est bien clair que la communauté a donné mandat aux arbitres d'évaluer de tels comportements problématiques, c'est sous la réserve qu'ils ne prennent pas position sur les aspects éditoriaux, leur rôle n'étant « pas de fixer les normes à suivre, mais de faire respecter les décisions prises par la communauté ».
  • Dernier point préalable : quand bien même le fait que l'arbitrage ait été estimé recevable non à titre communautaire mais à titre personnel, il se trouve qu'Omar-toons n'a présenté aucun argument à la charge de Buxlifa. Les arbitres n'étant pas des procureurs, le comportement de Buxlifa ne me semble donc pas devoir être examiné ici, quand bien même il a été partie prenante aux conflits qu'il évoque.

La plainte de Buxlifa porte principalement sur 3 articles, où j'ai examiné ses arguments sur le comportement d'Omar-toons.

  • Sahraoui (peuple). Selon Buxlifa,Omar-toons entretient sur cet article une « guerre d'édition » et viole la R3R. De fait, entre le 18 juillet 2016 et le 23 août 2016, il a supprimé 9 fois la mention « camp de réfugiés de Dakhla en Algérie » (18/7, 18/7, 19/7, 21/7, 21/7, 22/7, 23/7, 23/7 et 23/7, cette dernière révocation violant stricto sensu la R3R). Or, la précision litigieuse datait de plus de deux ans, Omar-toons l'avait lui même rétablie à la suite d'un vandalisme en décembre 2014 et sa 1ère suppression de juillet 2016 n'était assortie d'aucun commentaire de diff explicatif, ni d'aucune explication en pdd : ce n'est qu'après la 6ème suppression qu'Omar-toons ouvre une discussion sur la pdd. L'argumentation qu'il finit par développer consiste à estimer que la précision de lieu dans la légende de la photo est un « POV dissimulé ». Considérer une donnée de fait, relative à un seul individu, comme une allégation sur les membres du groupe auquel appartient cet individu est à mon sens un paralogisme, manifesté le 25 juillet par l'emploi d'un conditionnel. Enfin, en mars 2017, il change d'argument, en arguant que la précision de lieu dans la légende est non plus partiale, mais non pertinente et non prouvée [4], sans expliquer pourquoi, selon lui, cette précision de lieu ne serait pas pertinente dans l'article, ni pourquoi il serait douteux que la photo a bien été prise à cet endroit, alors que son auteur la classe sur Flickr dans un album intitulé « Dajla festival cine '07 » et relative au festival FiSahara.
  • Frontière entre l'Algérie et le Maroc. La plainte de Buxlifa, au vu des diffs qu'il produit, est circonscrite à la guerre d'édition relative à la longueur de la frontière. Buxlifa fait valoir que, sur ce point, Omar-toons a procédé en 2017 à n révocations (3/2, 10/2, 21/4, 27/4, 28/4, 2/5, 2/5 Afin de ne pas compliquer l'analyse, je m'en tiens donc à cette période et à un seul point, la modification introduite le 21 avril par Randisept, à propos de la longueur de cette frontière, qu'Omar-toons annule pour « passage en force ». La notion de passage en force donne à croire qu'il s'agirait d'une rédaction dont l'auteur aurait dû savoir qu'elle n'était pas acceptable, soit parce qu'elle aurait été précédemment révoquée dans l'article, soit parce qu'elle aurait fait l'objet d'une opposition sur une page de discussion. Or, pour autant que j'ai pu m'en rendre compte, tel n'est pas le cas ici, le fait qu'un article fasse l'objet d'un bandeau {{R3R}} ne signifiant pas que toute forme d'ajout est conditionnée à un accord préalable, mais qu'une contribution dont on ne saurait ignorer qu'elle est litigieuse doit faire l'objet d'une recherche de consensus. Il me semble donc excessif de parler de passage en force dans cette situation. L'apport litigieux de Randisept vient modifier une valeur de 1559 ou 1601 km, selon que l'on inclut ou non le Sahara occidental qui figurait dans l'article depuis février 2010 mais sans source, en s'appuyant sur une publication de l'armée algérienne, qui donne respectivement 1739 et 1778 km. Après un échange de plusieurs révocations, Randisept engage une discussion sur la pdd, en faisant valoir qu'il produit une source. Omar-toons lui oppose un consensus antérieur qui pourtant, comme il le rappelle lui-même, portait sur la situation antérieure à la colonisation française de l'Algérie et non sur celle résultant de l'accord frontalier de 1972. Les révocations réciproques continuant, Omar-toons supprime le 2 mai la précision kilométrique de Randisept et la remplace, sans discussion, par une nouvelle valeur de 1900 ou 1941 km, en s'appuyant sur le site de la CIA. Il lance ensuite, le 5 mai, sans en parler sur la pdd de l'article et sans contextualiser sa demande, une demande d'avis extérieur au bistrot sur la source de Randisept, qui ne lui permet pas de confirmer sa position. Au final, la mention insérée par Omar-toons, sans aucune concertation, alors même que c'est le manque de concertation qu'il reproche à ses contradicteurs, conduit à figer l'article sur une erreur du site de la CIA qui contredit ses propres publications [5] [6] et des sources de qualité [7] [8].
  • Empire chérifien. Sur cet article, Omar-toons engage le 25 mai 2017 une guerre d'édition avec Kabyle20 [9]. Bien que son commentaire de diff ne se réfère qu'au mésemploi allégué de la source Boudahrain, il supprime également un passage appuyé sur la source Fougère. Il se réfère ensuite à Wp:SYNTH pour arguer que le seul emploi de la source Fougère, pour étayer le qualificatif de coutumier pour le qu'il estime interprétatif, ne tiendrait pas compte de sources contradictoires, qu'il ne nomme cependant pas [10], puis que la source est détournée [11], puis qu'il s'agit d'un introduction intentionnelle de TI [12]. La discussion qui en suit sur la pdd, où Omar-toons répète à plusieurs reprises qu'il ne comprend pas les explications que lui donne Kabyle20 [13] [14] sans argumenter clairement ses reproches ne me semble pas être conforme à ce qu'on peut attendre d'un contributeur expérimenté en matière de résolution de désaccord. Par ailleurs, le fait de qualifier ledit TI allégué d'intentionnel ne me semble pas conforme à PAP.


RH


  • (en) Catherine Z Elgin, « The Epistemic Efficacy of Stupidity », Synthese, vol. 74, no 3,‎ (JSTOR 20116504).
  • Pascal Engel et Kevin Mulligan, « Normes éthiques et normes cognitives », Cités, no 15,‎ (DOI 10.3917/cite.015.0171).
  • Pascal Engel, « L'avenir du crétinisme », dans Anne Reboul, Mind, Values, and Metaphysics: Philosophical Essays in Honor of Kevin Mulligan, t. 2, Springer, (lire en ligne).
  • (en) Pascal Engel, « The Epistemology of Stupidity », dans Miguel Ángel Fernández Vargas, Performance Epistemology: Foundations and Applications, Oxford University Press, (DOI 10.1093/acprof:oso/9780198746942.003.0013).
  • (en) Kevin Mulligan, « Ironie, valeurs cognitives et bêtise », Philosophiques, vol. 35, no 1,‎ (DOI 10.7202/018237ar).
  • (en) Kevin Mulligan, « Foolishness, Stupidity, and Cognitive Values », The Monist, vol. 97, no 1,‎ (DOI 10.5840/monist20149715).
  • (en) Kevin Mulligan, « Anatomies of Foolishness 1927-1937 », dans Kungl. Vitterhets Historie och Antikvitets Akademiens årsbok, Kungl. Vitterhets, historie och antikvitets akademien, (lire en ligne).
  • (en) Emer O'Hagan, « Self-Knowledge and Moral Stupidity », Ratio, vol. 25, no 3,‎ (DOI 10.1111/j.1467-9329.2012.00543.x).

AUB

Ce regroupement se fait sur la base de ce que Serge Fauchereau décrit comme un programme minimum, le mécontentement de l'état de la société et la critique des responsables présumés, en particulier « ces trois parasites, le prêtre, le juge, le soldat »[N 1], qui fédère des artistes que l'affaire Dreyfus avait opposés, tels les dreyfusards Hermann-Paul et Ibels et les anti-dreyfusards Forain et Caran d'Ache[1]. Il rassemble des artistes qui « pour la plus grande partie »[2] sont nés entre 1874 et 1879, tels Camara, Cappiello, Carlègle, Delannoy, Florès, Galanis, Grandjouan, Naudin[N 2] ou Poulbot, à côté de quelques « maîtres » comme Forain, Willette, Caran d'Ache et Steinlen, nés dans les années 1850, ou Vallotton et Jossot, nés durant la décennie suivante, et de nouveaux venus, des peintres « qui pratiquent le dessin satirique autant par conviction que par nécessité financière »[2], tels Jacques Villon, Van Dongen[N 3], Soffici et Kupka[N 4] Ce n'est cependant que dans les dernières années de la revue qu'ils seront rejoints par de plus jeunes gens, tels Marcoussis, Valensi ou Gris[2][N 5]. Certains des dessinateurs de L'Assiette au beurre lui donnent l'essentiel de leur production dessinée, tels Grandjouan[N 6] ou d'Ostoya, aucun d'entre eux n'en est un collaborateur exclusif[2]. Quelques-uns parmi eux publient des dessins dans des journaux comiques, tels Jacques Villon[N 7], Roubille, Van Dongen, Marcoussis ou Juan Gris, tandis que d'autres artistes, tels Delannoy[N 8], Hermann-Paul, Grandjouan ou Jossot sont plus sensibles à la qualité du message et collaborent à des publications anarchistes ou anarchisantes[2].

Notes

  1. La formule, citée par Serge Fauchereau, est de Victor Hugo dans Quatrevingt-treize.
  2. Naudin expose en 1900 et 1904 au Salon des artistes français, puis prend en 1904 la décision de cesser la peinture et de se consacrer à l'imprimé[3]. Entre 1904 et 1909, il publie des caricatures dans L’Assiette au beurre, Le Témoin et Le Cri de Paris[3]. Patricia Leighten, qui estime par ailleurs que « pour certains des anarchistes les plus convaincus, tels Bernard Naudin, Aristide Delannoy et Jules Grandjouan, l'implication dans l'œuvre graphique imprimée destinée à un public ouvrier était en elle-même une prise de position politique »[4], et rapprochant l'exemple de Naudin de celui de Grandjouan, estime que cet abandon de la peinture, quand bien même extrême, soulève les mêmes questions de medium et d'audience que se posaient à l'époque nombre d'artistes concernés par les relations de la politique et de l'art[3].
  3. Van Dongen est à l'époque un anarchiste convaincu. Il déclarera en 1960 : « Nous étions tous anarchistes, mais sans lancer des bombes ; nous avions ce genre d'idées là »[5]. Il participe à L'Assiette au beurre dès 1901, ne peint pratiquement pas entre 1896 et 1903, préférant à la peinture « l'art démocratique de l'imprimé[4] », qu'il s'agisse de L'Assiette ou d'autres publications auxquelles il donne des contributions plus édulcorées, comme Le Frou-Frou, Le Rab'lais, Le Rire ou L'Indiscret. Ainsi, il écrit à un ami en 1901 : « À quoi cela sert-il de produire des tableaux qui ne servent qu'au luxe, quand nous sommes entourés partout de pauvreté ? Je préfère travailler autant que possible pour le bien commun, plutôt que pour quelques fripons délibérés ou involontaires. C'est pourquoi je dessine pour des magazines et j'ai abandonné la peinture ; je n'en fais qu'un peu, de temps en temps, et pour moi-même »[6].
  4. František Kupka est, lui aussi, anarchiste. Il correspond chaleureusement avec Jean Grave et lui donne quelques dessins pour Les Temps nouveaux[7]. Serge Fauchereau note cependant qu'à cette exception près, il ne collabore guère qu'à Cocorico, un autre périodique qui attache beaucoup d'importance à la qualité technique de l'exécution[2]. Kupka juge estime que la publication dans des périodiques est « plus démocratique » que la peinture[8]. Il expliquera en 1905 avoir cessé de contribuer à L'Assiette au beurre « parce que le nouveau propriétaire [Joncières] veut seulement des illustrations qui ne troublent pas la digestion du lecteur[9]. » Sa contribution à L'Assiette au beurre soulève une question qui divise les historiens. Michel Dixmier estime que des recherches avant-gardistes n'avaient pas leur place dans L'Assiette au beurre ; Patricia Leighten souligne au contraire chez Kupka, tout comme chez Van Dongen, la cohérence « entre la caricature politique et un avant-gardisme faisant scandale »[3] ; Serge Fauchereau, de son côté, remarque que l'avant-garde picturale des premières années du xxe siècle est « chez les nabis, les néo-impressionistes, puis dans le fauvisme dont le public a la première révélation en 1905. Or, tous ces mouvements restent figuratifs ; ils n'innovent que dans leur pratique particulière de la couleur. La figuration, plus ou moins simplifiée, stylisée, trouve un parfait terrain dans le dessin de presse »[2]. Ralph Shikes, quant à lui, juge que les contributions de Kupka à la revue vont « de l'art nouveau à la représentation ou à la distorsion visant à un effet dramatique »[7].
  5. Arrivé d'Espagne en 1906 à 19 ans, Gris fréquente le cercle de Picasso, lui-même anarchiste. Si Picasso a, jusqu'en 1903, vendu quelques dessins à des journaux comme Le Frou-frou, il connaît depuis 1905 un certain succès qui lui permet de refuser la proposition qui lui est faite d'illustrer tout un numéro de L'Assiette au beurre[10] pour ne pas « sortir de lui-même, se banaliser »[11]. Gris, lui, n'hésite pas et publie entre 1908 et 1911 environ 125 dessins dans L'Assiette au beurre, dont 4 numéros complets[12]. Selon Patricia Leighten, ces contributions de Gris « constituent un exemple paradigmatique de technique anarchiste de satire par l'inversion pour esquiver la censure »[4]. Selon elle : « Au plan stylistique, Gris s'appuie spécifiquement [dans L'Assiette au beurre] sur des dispositifs formels qu'il utilisera en développant son cubisme au cours des années suivantes : l'aplatissement, la planéité, la linéarité, la géométrisation, la répétition de lignes, le contraste extrême et la complémentarité entre l'abstraction et le réalisme. Tous sont développés dans le laboratoire de la satire politique et tous continueront dans sa peinture »[4].
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Grandjouan
  7. Entre 1897 et 1890, Jacques Villon collabore principalement au Courrier français[13], à propos duquel il dira plus tard : « À cette époque, l'influence de la presse sur l'art était incontestable. Elle a permis d'accélérer la libération de la peinture des académiciens [...] Et disons clairement que la presse de cette époque ne peut être comparée aux journaux d'aujourd'hui. La presse avait alors un esprit plus avancé et les caricatures étaient faites avec amour et non bâclées comme aujourd'hui »[14]. Ralph Shikes, qui rapporte ce propos, estime qu'il s'applique « également à ses dessins dans L'Assiette au beurre »[13]. Notant que Villon cesse de contribuer à L'Assiette en 1902, il conjecture que c'est peut-être par fidélité au Courrier français, mais peut-être aussi parce qu'il est plus à l'aise dans une « publication moins idéologique » et note que Villon est beaucoup moins proche des positions politiques anarchistes que ses amis Kupka et Gris[13].
  8. Delannoy est, après Grandjouan, l'un des principaux collaborateurs de L'Assiette au beurre où il publie, entre 1902 et 1910, plus de 300 dessins, y compris dans plusieurs numéros sous sa seule signature (8 selon Shikes, 12 selon Poulaille) [15],[7]. Entre 1900 et 1907, il publie près de 500 dessins dans des périodiques humoristiques, tels Le Frou-Frou, Le Pêle-Mêle, Le Petit Illustré amusant, Le Rire, Le Sourire, Le Bon Vivant et Le Journal pour tous[16]. En 1903 et 1904, il présente des tableaux au Salon des indépendants, mais son œuvre picturale ne suscite guère d'intérêt de son vivant[13]. Anarchiste convaincu, il écrit en 1905 à Jean Grave : « Nous ne sommes pas assez d'anarchistes parmi les dessinateurs »[13]. À partir de 1907, son engagement militant devient prépondérant et il collabore, outre L'Assiette au beurre, à L'Humanité, La Guerre sociale, Les Temps nouveaux, Le Libertaire, La Barricade et surtout Les Hommes du jour, dont il réalise pendant 150 semaines la première de couverture[16]. De santé fragile, aggravée par un séjour d'un an en prison pour insulte à l'armée suite à la publication dans les Hommes du jour d'une caricature en boucher du général D'Amade, le « pacificateur du Maroc », il meurt en 1911 et L'Assiette au beurre invite ses lecteurs à contribuer au soutien financier de sa veuve et de sa fille en achetant ses peintures et ses dessins[16],[7].

Références

  1. Fauchereau 1998, p. 46
  2. a b c d e f et g Fauchereau 1998, p. 47
  3. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées salon
  4. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Leighten
  5. (en) Kees Van Dongen, « Bums, Madmen, Monsters », Life,‎ (lire en ligne)
  6. Cité par Jean-Michel Bouhours, Nathalie Bondil, Martine d'Astier et Anita Hopmans, Van Dongen, Hazan, , p. 112.
  7. a b c et d Shikes 1978, p. 167
  8. (en) Emily Hage, « A democratic medium: František Kupka's Call for Social Change in the Money issue of L'Assiette au beurre », dans Susan Dixon et Klare Scarborough, Art and Social Change, La Salle University Museum, (lire en ligne), p. 93-95.
  9. (en) Patricia Leighten, The Liberation of Painting: Modernism and Anarchism in Avant-Guerre Paris, University of Chicago Press, (lire en ligne), p. 201.
  10. Josep Palau i Fabre, Picasso vivant, Albin Michel, , p. 260
  11. Serge Fauchereau, Hommes et mouvements esthétiques du XXe siècle, Cercle d'Art, , p. 33
  12. Shikes 1978, p. 178
  13. a b c d et e Shikes 1978, p. 166
  14. Jacques Villon : œuvres de 1897 à 1956, Éditions Cahiers d'Art, , p. 116
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Poulaille
  16. a b et c Jean-Claude Richard, « Les peintres, les dessinateurs et l'anarchie », dans Art et Anarchie : Colloque Les dix ans de Radio libertaire, La Vache folle : Via Valeriano, , p. 98-99

Serge Fauchereau, « L'Assiette au beurre et son époque », dans Jean-Louis Bodinier, Jules Grandjouan, Éditions Memo,

Proto-état

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  • (ro) Iulian Chifu, « Identităţi post-comuniste în Republica Moldova », Sfera Politicii, no 165,‎ (lire en ligne)
  • Henri-Paul Francfort et Olivier Lecomte, « Irrigation et société en Asie centrale des origines à l'époque achéménide », Annales, no 3,‎ (http//www.cairn.info/revue-annales-2002-3-page-625.htm) :

    « Par proto-État, nous entendons ici une entité culturelle et vraisemblablement politique qui offre certains des critères d’identification de l’État comme par exemple la centralisation du pouvoir, l’extension territoriale, les grandes concentrations de population ou l’écriture, et donc l’administration correspondante. »

  • Michel Galy, « Politologie d’une rébellion. Une « gouvernance par la violence » au Nord de la Côte d’Ivoire ? » », Cultures & Conflits, no 65,‎ (lire en ligne)
  • (en) Vere Gordon Childe, « The Urban Revolution », Town Planning Review, vol. 21, no 1,‎ (JSTOR 40102108)
  • Mathieu Guidère, « Daech ou le Califat pour tous », Outre-Terre, no 44,‎ (DOI 10.3917/oute1.044.0149) :

    « Cette déclaration demeurait néanmoins un acte symbolique et n’a pas fait de Daech un État. Ce sont les victoires militaires qui vont l’ériger en proto-État auquel ne manque plus que la reconnaissance internationale. En effet, à l’été 2015 Daech affiche tous les attributs d’un État : continuité territoriale entre la Syrie et l’Irak et un territoire équivalant presque à celui de la Grande-Bretagne ; une population de plus de huit millions d’habitants : des formes de gouvernement aux niveaux local et régional qui administrent des villes aussi importantes que Mossoul en Irak (deux millions d’habitants), Raqqa en Syrie (un demi-million d’habitants) et plus récemment Palmyre. Sur tous ces territoires, les « gouverneurs » de Daech ne vivent pas clandestinement mais sont connus de la population et gèrent tous les services publics : administration, état civil, eau, gaz, électricité, internet, etc. »

  • (en) Eric Hobsbawm, « Popular proto-nationalism », dans Nations and Nationalism since 1780: Programme, Myth, Reality, Cambridge University Press, (lire en ligne)
  • (en) O.I. Kurto, « Zheltuga Republic: The Case of Social Development at the Chinese-Russian Border », Archaeology, Ethnology and Anthropology of Eurasia, vol. 39, no 3,‎ (DOI 10.1016/j.aeae.2011.11.012)
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    «  In this work, Professor Diamond explicitly addresses the following issues which arise in the formation of "proto-states": (1) the nature of "embryonic bureaucracy," (2) "property rights," (3) the nature of the meaning of "personal despotism," and (4) the functions of "institutionalized friendship." The general thesis is that all of the institutions in Dahomey that related to these four categories can be explained in terms of the dialectical struggle between patrilineal descent groups and associated kinship structures on the one hand, and the rise of "civil power" and authority on the other [...] The crucial point made by his examination of the Dahomean proto-state is that contradictions and conflicts in these states may not be traceable to overt class antagonisms, but rather to the antithetical nature of the two structural principles underlying political action in this social formation: kinship organization and civil power [...] For example, early on in his analysis, Diamond notes, "As a proto-state, Dahomey is not merely in transition from kin to civil structure; it is a society in conflict. A fundamental antagonism exists between the emerging civil power and the kin base . . . The civil power must, in one way or another, subvert kin solidarity and deflect that esprit de corps towards itself, in order to extend its authority throughout the social structure." »

  • (en) Eric Tagliacozzo, « Smuggling in Southeast Asia: History and its Contemporary Vectors in an Unbounded Region », Critical Asian studies, vol. 34, no 2,‎ (DOI 10.1080/14672710220146205)
  • (es) María Mercedes Tenti, « El proto-Estado Taboadista, Santiago del Estero (1852-1875) », Andes, vol. 23, no 2,‎ (lire en ligne)

Alger 1541

  • (en) Jamil M. Abun-Nasr, A History of the Maghrib in the Islamic Period, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 151 :

    « After Khayr al-Din recovered control of Algiers in 1525 it became the principal centre of Ottoman authority in the Maghrib and the main base from which the Turks carried out their war against the Christians in the western Mediterranean. »

  • (en) Marc Aymes, A Provincial History of the Ottoman Empire: Cyprus and the Eastern Mediterranean in the Nineteenth Century, Routledge, (lire en ligne), p. 179-180
  • (en) Karen Barkey, Empire of Difference: The Ottomans in Comparative Perspective, Cambridge University Press,
    • Olivier Bouquet, « Karen Barkey, Empire of Difference. The Ottomans in Comparative Perspective », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 58, no 1,‎ (lire en ligne)
    • Jean-François Bayart, « Karen Barkey, Empire of Difference », European Journal of Turkish Studies,‎ (lire en ligne)
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  • René Basset, « Documents musulmans sur le siège d'Alger par Charles Quint », Bulletin trimestriel de géographie et d'archéologie, vol. 10,‎ (lire en ligne)
  • (en) Michael K. Beauchamp, « Spanish-Algerian Wars », dans Alexander Mikaberidze, Conflict and Conquest in the Islamic World: A Historical Encyclopedia, vol. 1, ABC-CLIO, (lire en ligne), p. 847 :

    « In 1541, as part of the larger Hapsburg conflict with the Ottoman Empire, the Holy Roman Emperor Charles V launched another expedition against Algiers, which ended in a Spanish defeat in part because of a major storm that hit the expedition and made it impossible to bring artillery, against the city. Charles V's defeat then led to the independence of Hasan of the Hafsi sultanate and Mohammed VI of the Zayyanid. »

  • (en) Mohamed Benrabah, Language Conflict in Algeria: From Colonialism to Post-Independence, Multilingual Matters, (lire en ligne), p. 1945 :

    « When the French conquered Algeria in July 1830, they used the term 'Algerian' to refer to an inhabitant of Algiers. In October 1839, the Minister of War officially adopted the name 'Algeria' for what they had called 'French Possessions in North Africa' or 'Former Regency of Algiers'. From the end of the 19th century until the beginning of the 1950s, the term 'Algerian', in its modem sense, singled out all European settlers born in Algeria. And between the conquest of this country and the 1944 and 1947 edicts, Muslims were called indigenes. »

  • Nicolas Bibesco, « Les Kabyles du Djurdjura », Revue des Deux Mondes, vol. 56,‎ (lire en ligne) :

    « En 1541, lors de la grande expédition conduite par Charles-Quint contre Alger, le roi de Koukou envoie à l’empereur un secours de deux mille hommes qui ne rebroussent chemin qu’à la nouvelle du désastre de l’armée espagnole ; puis, par une contradiction soudaine, ce Charles-Quint, l’allié de la veille, les montagnards lui deviennent hostiles aussitôt qu’ils le voient, jeté par la tourmente sur la côte de Bougie, atterrir trop près de leurs montagnes. Les papiers d’état du cardinal de Granvelle caractérisent la situation en quelques lignes saisissantes : « sa majesté, débarquée à Bougie, fit ordonner un bastion triangulaire pour fortification de la ville, car elle estoit tout environnée de Maures ennemis jusques aux portes. Pendant trois jours se firent processions générales où ladite majesté fut en personne, estant chacun confessé et ayant receu son Créateur, luy demandant miséricorde et le priant de vouloir envoyer le temps propice pour partir dudit lieu. » Khaïr-ed-Din ne défendit pas lui-même sa capitale contre Charles-Quint. Nommé grand-amiral par le sultan, il avait déjà quitté Alger pour Constantinople, confiant à Hassan-Agha son héritage, qui valait bien une couronne, et laissant le gouvernement de la régence définitivement constitué. Le chef en devait être désormais un pacha vassal de la Porte et désigné par elle, ayant pour conseil un divan composé des chefs militaires et pour instrument principal de domination la milice turque connue sous le nom générique d’odjack. »

  • (en) Jeremy Black, European Warfare, 1494-1660, Psychology Press, (lire en ligne), p. 177 :

    « After 1540, the focus [of the naval war between Charles V and the Ottomans] shifted from Greek waters and the Adriatic to the waters between Italy and North Africa. In 1541, Charles V led a crusade against Algiers, a major amphibious expedition that was a considerable logistic achievment. However, attacking late in the year, his fleet was badly damaged by an autumnal storm and the expedition failed. »

  • Salvatore Bono, « Le Maghreb dans l'histoire de la Méditerranée à l'époque barbaresque (XVI e siècle - 1830) », Africa: Rivista trimestrale di studi e documentazione dell'Istituto italiano per l'Africa e l'Oriente, vol. 54, no 2,‎ (JSTOR 40761372)
  • (en) Kâtip Çelebi, The history of the maritime wars of the Turks, Oriental Translation Fund, (lire en ligne), p. 68
  • Pierre Boyer, « Introduction à une Histoire intérieure de la Régence d'Alger », Revue Historique, vol. 235, no 2,‎ (JSTOR 40952734)
  • Pierre Boyer, « Des Pachas Triennaux à la révolution d'Ali Khodja Dey (1571-1817) », Revue Historique, vol. 244, no 1,‎ (JSTOR 40951507)
  • Boyer, « Le problème Kouloughli dans la régence d'Alger [article]prénom1=Pierre », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 8, no 1,‎ (lire en ligne)
  • Pierre Boyer, « La révolution dite des "Aghas" dans la régence d'Alger (1659-1671) », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 13, no 1,‎ (lire en ligne)
  • Fernand Braudel, « Les Espagnols et l'Afrique du Nord de 1402 à 1577 », Revue africaine,‎ (lire en ligne)
  • Federico Cresti, « Description et iconographie de la ville d'Alger au XVIe siècle », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 34, no 1,‎ (lire en ligne)
  • Federico Cresti, « Alger à la période turque. Observations et hypothèses sur sa population et sa structure sociale », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 44, no 1,‎ (lire en ligne)
  • Federico Cresti, « La Population D'alger Et Son Évolution Durant L'époque Ottomane: Un État Des Connaissances Controversé », Arabica, vol. 52, no 4,‎ (JSTOR 4057603) :

    « Comme on le sait, après la prise du pouvoir de Hayr al-Din "Barberousse" et son acte d'allégeance au sultan de Constantinople (1518), la ville vit le renforcement de ses fortifications et l'agrandissement de leur périmètre (La chronique de cet épisode relate que Hasan Aga, le successeur de Hayr al-Din au gouvernement d'Alger, fit reconstruire les murailles et réparer ses parties endommagées en les dotant de canons) [...] On considère généralement que l'accroissement de la population d'Alger à cette époque résulte surtout de l'immigration de populations musulmanes ayant fui l'Espagne lors de la phase finale de la reconquista chrétienne. Le phénomène avait sûrement commencé avant l'arrivée des Turcs à Alger, mais il se serait accentué à l'époque de la prise de la ville par `Arùg' et Hayr ou, en tout cas, au cours des deux premières décennies du siècle [...] Selon Haedo, c'étaient les Turcs qui à son époque formaient le noyau le plus nombreux de la population locale. Rappelons que sous cette dénomination l'auteur considère d'une part ceux qui sont, "eux ou leurs pères, naturels de Turquie", et de l'autre ceux "qu'on peut appeler Turcs de profession", c'est-à-dire les nouveaux convertis, les chrétiens (souvent des anciens esclaves) qui avaient renié leur foi et s'étaient fait musulmans. Haedo arrive jusqu'à affirmer que ceux-ci constituent la majorité de la population de la ville ("ceux-ci et leurs enfants sont par eux-mêmes plus nombreux que les autres habitants Maures, Turcs et Juifs, car il n'est pas une seule nation de la chrétienté qui n'ait fourni à Alger son contingent de renégats".), et en effet, dans le chapitre qu'il leur consacre, il leur attribue six mille maisons, c'est-à-dire environ la moitié des habitations de la ville. Quant aux Turcs 'naturels', leur premier noyau avait été constitué non seulement par la milice turque de `Aug et Hayr al-Din, mais encore par les deux mille janissaires que le sultan Salîm II avait envoyés à Alger après son acte d'allégeance et par les volontaires turcs qui — à la même occasion — avaient rejoint la ville : il s'agissait en tout d'environ quatre mille personnes.. Toutes catégories confondues, les Turcs de Haedo, avec 7.600 maisons au total, constituent la partie la plus importante de la population [...] Nous voyons que l'apport de populations arrivées de l'extérieur est absolument majoritaire par rapport à l'ensemble de la population algéroise autour de la fin du XVIe siècle. »

  • Nicolas Durand de Villegagnon et Henri Delmas de Grammont (éditeur scientifique), Relation de Charles-Quint contre Alger, Aubry, (lire en ligne)
  • Henri Delmas de Grammont, Histoire d'Alger sous la domination turque, 1515-1830, E. Leroux, (lire en ligne), p. 67 :

    « Ahmed-ben-el-Kadi, gagné par les promesses du gouverneur et par les démarches d'Abdallah, fils de l'ancien roi de Bougie, qui s'était fait chrétien, et recevait une pension de l'Espagne, avait promis de rejoindre l'armée devant Alger; mais à la nouvelle du désastre, le Kabyle, toujours prudent, s'était bien gardé de quitter ses montagnes; il parait cependant à peu près prouvé qu'il envoya quelques vivres à Bougie, sans doute à prix d'or. »

  • Henri Delmas de Grammont, « Études algériennes. La course, l'esclavage et la rédemption à Alger », Revue historique, vol. 25, no 1,‎ (JSTOR 40937167)
  • (en) F. Asli Ergul, « The Ottoman Identity: Turkish, Muslim or Rum? », Middle Eastern Studies, vol. 48, no 4,‎ (DOI 10.1080/00263206.2012.683337) :

    « It is awkward for historians to depict a clear-cut portrayal of Ottoman identity. Scholarly analyses by and large lay emphasis on the Islamic and Turkish character of the Ottoman Empire. However, it would be reductionist to evaluate an empire that lasted for six centuries, on three different continents, with solely monolithic ethno-religious tools. A new approach around the term Rum may help to get rid of this reductionism and to understand the sui generis structure of the Ottoman identity. Instead of focusing on ethnic and religious aspects, this novel approach would add both a territorial dimension of Ottoman hegemony and also a social component regarding the relations between the rulers and the ruled. The Rum, with a meaning above Orthodoxy, Greek or Roman Empire, can highlight the ingredients of Ottoman identity and help to overcome the influence of modern nationalist discourses in historical readings. »

  • (es) Fernando Fernández Lanza, « El Muladí Hassan Aga (Azan Aga) y su gobierno en Argel. La consolidación de un mito mediterráneo », Studia Historica : Historia moderna, vol. 36,‎ (DOI 10.14201/shhmo2014367799)
  • Kamel Filali, « Charles Quint et sa politique nord africaine dans les «écrits» algériens », dans Maria Jesús Rubiera Mata, Carlos V. Los moriscos y el Islam, Universisad de Alicante, (lire en ligne) :

    « Les écrits algériens n'ont toujours pas eu de vues claires, neutres et étayées d'argumentations sur cette histoire du XVIe et encore moins sur l'étude des mythes et symboles jonchant son terrain. Le manque d'intérêt et la carence en écrits spécialisés et l'idéologisation à outrance de cette histoire rend parfois difficile les champs d'approches d'une étude critique d'ensemble sur la politique espagnole de cette première moitié du XVIe encore moins sur ses acteurs. La vérité historique sacrifiée et les questions les plus saillantes se trouvent déplacées de leurs contextes réels. Un terrain qui s'annonce dès le départ miné de passions et de jugements de valeurs. Des images estompées par les discours apologétiques qui n'ont cessé de susciter l'incompréhension et noircir encore plus le tableau de cette histoire de la politique espagnole en Afrique du Nord. Enfin, des écrits qui à mon avis ne répondent pas loyalement à cet immense besoin d'une mémoire qui souffre notamment dans les moments de crises [...] En dehors des problèmes documentaires et des considérations méthodologiques qui s'imposent, l'élément psychologique et politique se dresse de taille quant il s'agit de traiter des sujets plus ou moins sensibles malgré leur ancienneté. »

  • Fatima Zohra Guechi, « Constantine au XIXe siècle : du beylik ottoman à la province coloniale », ENS Lyon,
    Beylerbeys, aghas ou deys, les gouverneurs de la régence d’Alger portaient le titre de pacha. Pendant toute la période ottomane, la régence d’Alger a connu des aménagements de son administration. Cette politique consistait à construire des alliances politiques confortées par des alliances matrimoniales, des reconnaissances réciproques de pouvoir sur des territoires ou des apanages fiscaux aussi bien aux tribus alliées qu’à certains chefs de zawiya. Le système était hiérarchisé et décentralisé.
  • (en) George Hagerman, « High Admiral of the Ottoman Empire », Military History,‎
  • Salma Hargal, Les Ottomans au Maghreb: Le cas de la Prise de Tunis en 1574, EPHE, (lire en ligne)
  • (en) Jane Hathaway et Karl K. Barbir, The Arab Lands Under Ottoman Rule, 1516-1800, Pearson Education, (lire en ligne), p. 27 :

    « Before the advent of Islam in the early seventh century CE, Arabs lived in the Arabian peninsula and along the caravan routes that extended from the peninsula into Syria and Iraq. As a result of the Muslim conquest of the Middle East, their numbers in the region increased exponentially. During the Ottoman period, the word 'Arab' did not have the cthno-national connotations it does today but instead was a somewhat dero-gatory term used by speakers of both Arabic and Ottoman Turkish to refer to a nomadic or semi-nomadic inhabitant of the desert or the rural hinterlands of towns. (In Ottoman Turkish, furthermore, 'Arab' also frequently connoted a sub-Saharan African.) On the other hand, cities, towns and villages in the Ottoman Arab provinces were inhabited by Arabic speakers who tended to identify themselves by their places of residence and/or by the confessional communities to which they belonged. »

  • (en) Andrew C. Hess, The Forgotten Frontier: A History of the Sixteenth-century Ibero-African Frontier, University of Chicago Press, (lire en ligne)
  • (en) Colin Imber, The Ottoman Empire, 1300-1650: The Structure of Power, Palgrave Macmillan, (lire en ligne), p. 46 :

    « In 1541, to coincide with Ferdinand's siege of Buda, his brother, Charles V, attacked Algiers, an enterprise which ended in disaster, when Hasan Agha repulsed the besiegers and a storm destroyed the Spanish fleet. »

  • (en) Tony Jaques, Dictionary of Battles and Sieges: A-E, Greenwood Publishing Group, (lire en ligne), p. 32 :

    « A great storm wrecked over 150 ships, and the Emperor's attempted siege was heavily dri-ven off by a bloody counter-attack by Algerian Turks and Arab tribesmen. »

  • (en) Harry H. Johnston, A History of the Colonization of Africa by Alien Races, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 118 :

    « The apogee of Spanish power in North Africa was reached about 1535, at which time the Spaniards alternately with the Turks dominated the Barbary States. Then, owing to victory inclining to the Turkish corsairs', the Spaniards' hold over the country began to decline. A resolute attempt was made by Charles V in x 54r to take and hold the town of Algiers, the Spanish having lost Peiion, a rock fortress overlooking part of the town. This attempt of 1541 (only less serious than the French expedition of 188o) would probably have succeeded but for a torrential downpour of rain, which made the surrounding country impassable to the Spanish guns and cavalry, and led to a terrible rout. Had Algiers fallen at this time, its capture might have resulted in a Spanish empire over North Africa. As it was, this twenty-four hours' downpour of rain changed the future of the northern part of the continent, or rather prevented a change which might have had very far-reaching results. »

Farid Khiari, Vivre et mourir en Alger - L'Algérie ottomane aux XVIe-XVIIe siècles : un destin confisqué, L'Harmattan, (lire en ligne)

  • Nora Lafi, « Rattachement et autonomie locale : réflexions sur la ville ottomane », dans Denise Turrel, Villes rattachées, Presses Universitaires François Rabelais, (lire en ligne)
  • Nora Lafi, « L’Empire ottoman en Afrique : perspectives d’histoire critique », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, no 128,‎ (lire en ligne) :

    « La nature partiellement africaine de l’Empire ottoman a longtemps été minimisée, voire déniée, par différents courants de l’historiographie. Pour les tenants de l’impérialisme colonial français en Afrique du Nord, et ceux qui parfois en reprennent les concepts sans remise en question fondamentale, la période ottomane n’a été qu’une période de rattachement lâche, de faible intégration et de simple domination militaire [...] Cette lecture tend paradoxalement à reprendre les paradigmes coloniaux sur l’époque ottomane, sa périodisation et l’examen de sa nature. Aujourd’hui encore, les réflexions tant sur l’histoire de la région que sur la notion d’empire peinent à revenir sur l’inertie de telles visions. La dimension africaine de l’impérialité ottomane continue d’être absente des discussions sur la notion d’empire comme sur l’histoire de la région [...] Des études sur les origines de la dynastie ottomane et sur l’extension du territoire de son État ont montré combien, entre fin du Moyen Âge et période moderne, les processus avaient été complexes et avaient fait place à des dimensions de négociation et de reconnaissance des acquis antérieurs, pour les villes et provinces incluses peu à peu dans l’Empire [...] La parution en 2008 de l’ouvrage de Karen Barkey, Empire of Difference, a formalisé sur ces points une perspective d’interprétation que de plus en plus de chercheurs partageaient [...] Dans une certaine mesure, on commence à se rendre compte [...] en Algérie [...] des impasses interprétatives induites par une vision caricaturale de la période ottomane en Afrique [...] Les provinces côtières d’Afrique du Nord sont intégrées à l’Empire ottoman au début du xvie siècle. Il s’agit pour l’Empire [...] de contrer l’avancée chrétienne dans la péninsule ibérique, qui met fin à plusieurs siècles de prospérité musulmane en Occident. Les relations entre les ports de Méditerranée méridionale et Istanbul sont intenses dès ce moment où l’Empire s’affirme davantage sur la scène méditerranéenne. Face à la menace espagnole essentiellement, les élites marchandes d’Afrique du Nord voient l’intégration à l’Empire comme à la fois une solution de protection dans le cadre d’une identité musulmane partagée et un débouché économique. L’intégration à l’Empire n’est ainsi pas uniquement un acte militaire. Elle est surtout le résultat d’une négociation, dont les termes sont l’objet de la rédaction de chartes détaillant les droits et devoirs des nouvelles provinces. Les ports de Méditerranée septentrionale, mais aussi d’autres lieux de l’Empire, deviennent rapidement le refuge de populations persécutées en Europe chrétienne [...] Alger est intégrée au domaine impérial dès 1516. S’ensuivent plusieurs décennies d’affrontement de l’Empire avec la flotte de Charles Quint pour le contrôle effectif de la ville. Au plan local, les factions de notables s’organisent et font appel au corsaire ottoman Barberousse, qui agit pour le compte de l’Empire en Méditerranée occidentale. Malgré le siège par l’Espagne en 1541, la ville et sa province sont pleinement intégrées à l’Empire à partir de cette période. »

  • (en) Stanley Lane-Poole et J. D. Jerrold Kelley, « Charles at Algiers », dans The Story of the Barbary Corsairs, Putnam, (lire en ligne) :

    « The Berbers and Arabs, who had lined the shore and defied the invaders, hastily retired before the guns of the galleys, and the Spaniards landed unopposed [...] Hasan Aga, within, with only eight hundred Turks, and perhaps five thousand Arabs and Moors, must almost have regretted the proud reply he had just made to the Emperor’s summons to surrender [...] When morning dawned they could scarcely bear up against the blustering gale; their powder was wet; and a sudden sally of the Turks spread a panic in the sodden ranks which needed all the courage and coolness of the Knights of Malta to compose [...] Hasan then led out his best horsemen from the gate, and driving their heels into their horses’ flanks, the cloud of Moslems poured down the hill [...] The rowers of the galleys, worn out with toiling at the oar, at last succumbed, and fifteen of the vessels ran on shore, only to be received by the Berbers of the hills, who ran their spears through the miserable shipwrecked sailors as soon as they gained the land [...] Hasan and a multitude of Turks and Arabs hung forever on their flanks. »

  • Henry Laurens, John Tolan et Gilles Veinstein, L'Europe et l’Islam : Quinze siècles d’histoire, Odile Jacob, (lire en ligne), p. 126 :

    « L'intégration à l'Empire ottoman s'accentue quand Barberousse devient en 1533 le grand amiral de la flotte de Soliman le Magnifique. En même temps, le loup de mer est un artisan essentiel du rapprochement franco-ottoman - un aspect complémentaire de sa politique antiespagnole. L'Algérie est désormais une province ottomane, le Djeza'ir beylerbeyiligi, mais celle-ci prendra rapidement une forme spécifique, d'ailleurs commune aux autres provinces ottomanes du Maghreb - une forme qui met ces provinces à part du reste de l'empire. Le pouvoir du gouverneur, beylerbey puis pacha, représentant de l'État central ottoman, ne tarde pas à s'effacer devant celui du corps des janissaires locaux (dont les éléments continuent d'ailleurs à être recrutés dans les provinces centrales de l'Empire) et de son chef, l'agha. Un autre corps codirige cette sorte de principauté (les Européens parleront de « régences barbaresques ») : la corporation des capitaines corsai-res (ta'ifat al-ru'asâ'). À partir de 1671, une autorité supérieure s'imposera, celle du dey, qui subsistera jusqu'à la conquête française de 1830. Toutefois, le lien d'allégeance avec Istanbul n'a jamais été rompu. »

  • Benjamin Lellouch, « Qu’est-ce qu’un Turc ? (Égypte, Syrie, xvie siècle) », European Journal of Turkish Studies,‎ (lire en ligne) :

    « La distinction d’avec les « Arabes » fut déterminante dans la construction de l’identité « turque » dans les provinces arabes de l’Empire ottoman. »

  • M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Mauke, (lire en ligne), p. XX
  • Claude Liauzu, « Mots et migrants méditerranéens », Cahiers de la Méditerranée, vol. 54, no 1,‎ (lire en ligne) :

    « Si le maître de la science démographique algérienne, Victor Demontès, choisit d'appeler son essai Le peuple algérien (1906), c'est qu'il pense aussi que ce peuple est en train de se constituer. La conscience d'une spécificité "algérienne" s'affirme à la fin du XIXe siècle dans la population coloniale, à travers l'opposition entre civils et militaires. colons et tenants de la politique de Napoléon III. avec la "Commune d'Alger", la colonisation de peuplement qui suit la chute du Second Empire et la "crise anti-juive". Celle-ci a été la première manifestation importante de cette conscience créole, commune à ceux qui sont originaires de métropole et de l'étranger, et plus encore, à ceux qui sont nés sur le sol algérien. Les particularités de ce "peuple" tiennent pour une part à la diversité de ses origines. »

Robert Mantran, « L’évolution des relations politiques entre le gouvernement ottoman et les odjaks de l'ouest du XVIe au XIXe siecle », Tarih arastirmalari dergisi, no 22,‎ (lire en ligne)

  • Lemnouar Merouche, « Difficultés d’une histoire critique de la période ottomane », ENS Lyon,
    Pratiquement monopole français pendant plus d’un siècle après 1830, l’histoire de l’Algérie ottomane n’a pas échappé à ce qu’on appelle aujourd’hui les conflits de mémoires. Le thème de « nid de pirates » qu’on croyait oublié dans les poubelles de l’histoire ressurgit à l’occasion des polémiques suscitées par la loi du 23 février 2005 [...] Plus fondamentalement et à quelques exceptions près, les travaux de caractère général sur cette période restent prisonniers des thèmes développés par l’historiographie française de l’époque coloniale.l est vrai que le monopole colonial français sur l’histoire de l’Algérie continue à marquer de ses empreintes parfois négatives la recherche sur la période ottomane. Par exemple, on répète partout depuis plus d’un siècle que l’Algérie de cette époque a connu quatre systèmes successifs, les beylerbeys puis les pachas, etc. Il se trouve que tous les pachas d’Alger étaient des beylerbeys de 1552 à 1830. Beylerbey étant un poste de gouverneur de province et pacha un titre attribué à différents dignitaires dans l’empire ottoman - gouverneurs de province, généraux, amiraux, ministres, etc. Il n’y a pas d’équivoque ni de sujet de contestation là-dessus. Tous les documents officiels ottomans le prouvent et les ottomanistes le savent bien. Mais les auteurs d’ouvrages français les plus connus et les plus influents sur l’Algérie sous la domination turque ne connaissaient ni l’arabe ni le turc ottoman. Le thème du conflit permanent pour le pouvoir entre janissaires et corsaires a été critiqué récemment mais reste largement dominant dans les écrits de langue française.
  • Lemnouar Merouche, Recherches sur l’Algérie à l'époque ottomane : La course, mythes et réalités, Bouchene, (lire en ligne)
  • Gilbert Meynier, « Problématique historique de la nation algérienne », NAQD, nos 14-15,‎ (lire en ligne)
  • Odile Moreau, « La connaissance entre Ottomans et Tunisiens au XIXe siècle », dans Jean-Louis Bacqué-Grammont, Angel Pino, Samaha Khoury, 'un Orient l'autre: actes des troisièmes journées de l'Orient, Peeters, (lire en ligne), p. 205 :

    « La vision coloniale de l'histoire du Maghreb a prétendu que ses Régences n'appartenaient que nominalement à l'Empire ottoman. Les historiographies nationales ont repris à leur compte cette approche et elles ont présenté l'histoire de ces provinces comme singulière et relevant uniquement de dynamiques locales. Or l'enchevêtrement de ces histoires semble beaucoup plus complexe. En effet, l'histoire du Maghreb était aussi un élément d'un ensemble plus vaste, l'Empire ottoman. La resituer dans le contexte des dynamiques en action dans d'autres régions de cet Empire pourra ouvrir des perspectives de questionnements nouveaux tant sur le Maghreb que les autres provinces ottomanes. De là toute l'importance d'envisager le Maghreb dans sa dimension ottomane. La nouvelle recherche relative aux provinces arabes de l'Empire ottoman préfère étudier ces provinces en tant que parties intégrantes de l'Empire et non plus comme des entités séparées regardées rétrospectivement ayant évolué vers l'émergence d’États natrons modernes. Cette approche permet de porter un regard neuf tant sur le centre de l'Empire que sur ses provinces. [...] Cette nouvelle recherche permet d'étudier des dynamiques en action eu niveau provincial et de sortir du simpliste paradigme du déclin de l'Empire ottoman. L'historiographie du Maghreb ottoman n'a pas encore suivi cette tendance. Nous citerons cependant les travaux précurseurs de Tal Shuval relatifs à l'Algérie ottomane. »

  • (en) Phillip C. Naylor, North Africa, Revised Edition: A History from Antiquity to the Present, University of Texas Press, (lire en ligne), p. 119 :

    « Hassan Agha, whom Khayr al-Din recruited to govern in his absence, resolutedly defended the city and, with the help of a fortuitous gale, defeated the Habsburg task force. »

  • (en) Phillip C. Naylor, Historical Dictionary of Algeria, Rowman & Littlefield, (lire en ligne), p. 70 :

    « Charles V ordered an invasion of Algiers. Nevertheless, the Ottoman and their allies repelled the invaders, who were also beset by stormy weather. »

  • (en) Hammood Khalid Obaid, Topicality and Representation: Islam and Muslims in two Renaissance Plays, Cambridge Scholars Publishing, (lire en ligne), p. 12 :

    « The Turkish threat was felt so deep that Englishmen actually travelled "to fight against the Ottomans, whether in Crete (1522) or in Algiers (1541)". »

  • (en) Roland Anthony Oliver et Anthony Atmore, Medieval Africa, 1250-1800, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 40 :

    « The successful defence of Algiers in 1541 marked the high point of Ottoman naval power in the Mediterranean. It marked also the beginnings of Ottoman imperial rule in North Africa. It meant that beylerbeys were henceforth regularly appointed from Istanbul to command the Algiers government in succession to the more personal and territorially indeterminate command given to Khayr al-Din. It meant the steady development of Algiers into a capital city which rapidly eclipsed that of the Zayyanid sultans of Tlemcen, who now became politically dependent on the Ottoman beylerbeys. Not least, it set the pattern of Ottoman overrule in the rest of their North African dependencies. »

  • (es) Ertuğrul Önalp, « La campaña militar de Carlos V contra Argel según las 'Memorias de Barbarroja' », dans Alain Servantie, Ramón Puig de la Bellacasa Alberola, Imperio Otomano en la Europa renacentista, Leuven University Press, (lire en ligne), p. 215
  • Leïla Ould Cadi Montebourg, « Histoire, population d’Alger et signes urbains », dans Alger, une cité turque au temps de l’esclavage: À travers le Journal d’Alger du père Ximénez, 1718-1720, Presses universitaires de la Méditerranée, (lire en ligne) :

    « Khaïr ed-din attaqua la forteresse du Peñon et contraignit le gouverneur Martín de Vargas à se rendre. Il aménagea un môle long de 200 mètres pour réunir la ville aux îlots, afin de transformer en port un mauvais mouillage, toujours exposé à la houle par vent d’est et de nord-ouest. Malgré tout, par sa position en Méditerranée, la ville d’Alger devenait un point stratégique. « Aussi les Turcs firent-ils de ce port de guerre, dont la position l’emportait sur le mouillage, la base fortifiée et le refuge de leur flotte » [...] Ces événements introduisaient la présence ottomane en Méditerranée occidentale, un péril plus grand pour la chrétienté méditerranéenne et conduisaient l’Espagne à renoncer au « rêve longuement caressé d’imposer par droit de conquête la civilisation chrétienne aux populations nord-africaines ». »

  • (en) James Patrick, Renaissance and Reformation: Index, Marshall Cavendish, (lire en ligne), p. 624 :

    « He had less success against Ottoman Algiers in 1541: his attack was repulsed, and afterward a storm destroyed much of the Spanish fleet. »

  • P. Patorni, « L'expédition espagnole de 1541 contre Alger », Revue africaine,‎ (lire en ligne)
  • (en) Leslie Peirce, « Changing Perceptions of the Ottoman Empire: The Early Centuries », Mediterranean Historical Review, vol. 19, no 1,‎ (DOI 10.1080/0951896042000256625) :

    « The archival turn was arguably the twentieth-century methodological shift that was most significant for the pre-1700 period. »

  • Guy Pervillé, « Comment appeler les habitants de l’Algérie avant la définition légale d’une nationalité algérienne ? », Cahiers de la Méditerranée, vol. 54, no 1,‎ (lire en ligne) :

    « Le nom français de la ville d’Alger vient de l’arabe « Al Jazaïr », « les îlots » qui protégeaient son port des vents du large, et que les Turcs relièrent à la terre ferme par une jetée en 1529. L’adjectif et nom « jazaïri » désignait un habitant d’Alger, ou un originaire de cette ville résidant ailleurs. À partir de quand vint-il à désigner également tous les habitants du territoire soumis à l’autorité d’Alger ? Cet usage est clairement attesté au moins dès le début du XXème siècle dans des sources écrites en arabe. Mais, à cette date tardive, on peut y voir une influence des mots français «  Algérie  » et «  Algériens  ». Contrairement à une affirmation courante à l’époque de la colonisation triomphante, le nom «  Algérie  » existait en français avant son adoption officielle pour désigner les « possessions françaises dans le Nord de l’Afrique » en 1838. Fontenelle aurait écrit dès 1680 un opuscule intitulé « De l’Algérie et des Algériens ». Si le premier terme est resté relativement rare avant le début de la conquête du pays, le second était d’usage courant depuis le XVIIème siècle pour désigner les membres des minorités dirigeantes de la Régence : la milice turque (l’Odjak), et la corporation des corsaires (taïfa des Raïs). Mais il n’était pas encore question de « peuple algérien », ni de « nation algérienne ». »

  • René Quatrefages, « La Proveeduría des Armadas: de l'expédition de Tunis (1535) à celle d'Alger (1541) », Mélanges de la Casa de Velázquez, vol. 14,‎ (DOI 10.3406/casa.1978.2268)
  • Alexandre Rang et Ferdinand Denis, Fondation de la régence d'Alger : histoire des Barberousse, chronique arabe du XVIe siècle, publié sur un manuscrit de la Bibliothèque royale, avec un appendice et des notes, Paris, (lire en ligne) {{commentaire biblio|« Venture de Paradis avait trouvé, lors d’un séjour à Alger en 1788-1789, une version arabe, qu’il traduisit en français : traduction publiée en 1837 par Sang [sic] et Denis, qui pensaient qu’il s’agissait d’un texte arabe original du xvie siècle dû à un proche de Barberousse »
  • (en) André Raymond, « French Studies of the Ottoman Empire's Arab Provinces », Mediterranean Historical Review, vol. 19, no 1,‎ (DOI 10.1080/0951896042000256643) :

    « Another basic element in the colonizers' disparaging attitude to the countries of the Maghreb was their ignorance of and contempt for Turkish civilization: as successors to the Ottomans, they instinctively tended to emphasize the decline of a political system which had run out of steam in the nineteenth century in an atmosphere rife with violence and decline. Belittling the Ottoman period inevitably enhanced French domination in contrast. An entire anthology could be produced of these anti-Turkish statements, which continue to reverberate down through the decades until the very last years of the colonial period [...] Unfamiliarity with local sources was a systematic state of affairs, which, like ignorance of Arabic and Turkish, would seem to indicate a fundamental distrust of documentation that was considered somewhat unreliable. In this connection, de Grammont made a significant comment in his 1887 preface to an otherwise sound book on the history of Algiers under Turkish domination: `One must never under any circumstances base oneself on native chronicles. They are extremely rare, and this is scarcely to be regretted when one sees how much those which have been preserved ramble and how full they are of errors, exaggerations, and often deliberate falsehoods.' »

  • (en) Hugh Roberts, Berber Government: The Kabyle Polity in Pre-colonial Algeria, I.B.Tauris, (lire en ligne), p. 191 :

    « Charles V's expedition, comprising over 500 ships, arrived off Algiers on 23 October 1541, but when a massive storm blew up and wrecked over a quarter of the fleet," the attack on Algiers disintegrated into chaos. On learning of the disaster that had overtaken the Spanish, Ou 1-Qadi ordered his troops about before they had fired a shot and took them home again, contenting himself with formally honouring his promise of support by sending some provisions to his unlucky and accordingly ephemeral allies." The decisive development in Koukou's relationship to Algiers occurred in the wake of these events. Having seen off the Spanish, Hassan Agha mounted a heavily armed punitive expedition into Kabylia in April 1542. Confronted with the prospect of defeat and overthrow, El-Hussein Ou l-Qadi opted to submit to the Ottomans on terms which went far beyond the 1529 treaty with Kheireddine, paying a large fine in money and kind, accepting the obligation of an annual tribute thereafter and even surrendering his son, Sidi Ahmed, as a hostage to the Turks and guarantee of good behaviour." Thus were the Atli I-Qadi reduced at last to avowed vassals of the Regency. »

  • (es) María José Rodríguez Salgado, « Daniel Nordman, Tempête sur Alger. L’expédition de Charles Quint en 1541 », Mélanges de la Casa de Velázquez, vol. 43, no 2,‎ (lire en ligne) :

    « Es interesante añadir, pues, que hace poco la página de Wikipedia en francés que trata la empresa de Carlos V en 1541 tuvo que ser suspendida por la «guerra» que estalló entre varios contributores, cuyo comportamiento fue criticado como «poco colegial» por los editores. »

  • Charles de Rotalier, Histoire d'Alger et de la piraterie des Turcs dans la Méditerranée a dater du seizième siècle, Paulin, (lire en ligne)
    cité par Bono (1999:183)
  • Louis Pierre Eugene Amelie Sedillot, Histoire des arabes, Hachette, (lire en ligne), p. 309 :

    « Contrariée dans son débarquement par une tempête effroyable, assaillie à propos par les tribus arabes, dont on avait réveillé le fanatisme religieux, et par les Turcs d'Alger, l'armée impériale essuya le désastre le plus complet [...] Cette malheureuse entreprise rendit aux Turcs leur prépondérance. »

  • (en) Kenneth Meyer Setton, The Papacy and the Levant, 1204-1571: The sixteenth century to the reign of Julius III, American Philosophical Society, (lire en ligne), p. 396
  • (en) Ahmet Şeyhun, Islamist Thinkers in the Late Ottoman Empire and Early Turkish Republic, Brill, (lire en ligne), p. 113 :

    « Since the reign of Sultan Selim I (r. 1515-1520), three categories of sanjak were formed in some provinces. These were called 1) Osmanli sancagi (Ottoman Sanjak), 2) Yurtluk ye Ocakhk (estates and domains) and 3) Hiikumet (local government). However, before the reign of Sultan Selim all sanjaks were exclusively Ottoman Sanjaks, and Sanjak Beys [administrators of the Sanjaks] were the bureaucrats [servants of the sultan] and therefore had no hereditary rights. This new administrative reform introduced decentralization to the Ottoman system. The provinces were divided into two categories: a) Hasli and b) Salyaneli. In the Salyaneli provinces the governors' expenditure was first deducted from the general of the provinces. In Hash provinces the income was assigned to three offices a) the sultan, b) the central bureaucracy, and c) the local administrators. Prior to Sultan Selim I, there was only Hasli province. The Salyaneli provinces were those that were conquered during and after the reign of Sultan Selim I. They were: Egypt, Baghdad, Yemen, Eritrea [Habesh], Basra, Eastern Arabia, Libya [Tripolitanial, Tunisia and Algeria. . »

  • (en) Tal Shuval, « The Ottoman Algerian Elite and Its Ideology », International Journal of Middle East Studies, vol. 32-numéro=3,‎ (JSTOR 259512)
  • (en) Tal Shuval, « Households in Ottoman Algeria », Turkish Studies Association Bulletin, vol. 24, no 1,‎ (JSTOR 43384749)
  • Tal Shuval, « Remettre l'Algérie à l'heure ottomane. Questions d'historiographie », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée,‎ 2002url texte=http://remmm.revues.org/244
  • (en) Amy Singer, Palestinian Peasants and Ottoman Officials: Rural Administration Around Sixteenth-Century Jerusalem, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 3 :

    « Ottoman provincial administrative mechanisms did not replace existing structures of local government and taxation in conquered areas. Initially, they imposed a general framework; gradually Ottoman practices were introduced, simultaneously incorporating useful and appropriate aspects of local custom. The resulting administration was clearly Ottoman, adapted to suit local conditions. »

    cité par Aymes (2003:3)
  • François Tonic, Question d'histoire, Publibook, (lire en ligne), p. 196 :

    « L'Espagne voulait sa Croisade aux Barbaresques ! Charles Quint décida d'une campagne contre Alger, le repère corsaire de Barberousse. Deux objectifs entourent cette expédition. Il s'agit tout d'abord de soulager l'Espagne de la menace corsaire et d'empêcher toute attaque française, François Ier se retrouvant dans la même situation qu'en 1535. Le Pape réprouve le projet et préconise un effort militaire en Hongrie, où la situation est alarmante. L'expédition est arrêtée pour fin octobre 1541, dans une saison peu propice à ce type d'action. La tentative contre Alger est une suite de catastrophes et de déconvenues. La flotte subit une forte tempête empêchant le moindre débarquement durant plusieurs jours. L'empereur tente alors des négociation avec Hassan Aga, n'aboutissant qu'à une nouvelle perte de temps. Au terme de cette épreuve, Charles Quint rejète toute idée de contre-attaque proposée par Cortès et décide la retraite. La « Croisade d'Alger » efface tous les bénéfices et le prestige de celle de Tunis. Du côté français, l'échec d'Alger est vivement souhaité. »

  • Nicolas Vatin, « « Études ottomanes » », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, no 141,‎ (lire en ligne)
  • Nicolas Vatin, « « Études ottomanes » », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, no 142,‎ (lire en ligne)
  • Nicolas Vatin, « Études ottomanes », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, no 141,‎ (lire en ligne))*Nicolas Vatin, « Arabes et Turcs au Maghreb dans les années 1513-1520 d’après les Ġazavât-ı Hayrü-d-dîn Paşa », Osmanlı Araştırmaları, no 40,‎ (lire en ligne)
  • Nicolas Vatin, « « Études ottomanes » », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, no 143,‎ (lire en ligne)
  • Nicolas Vatin, « Notes sur l’entrée d’Alger sous la souveraineté ottomane (1519-1521) », Turcica, no 44,‎ 2012-2013
  • Nicolas Vatin, « « Études ottomanes » », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, no 144,‎ (lire en ligne)
  • Nicolas Vatin, « « Études ottomanes » », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, no 146,‎ (lire en ligne)
  • (en) Christine Woodhead, The Ottoman World, Routledge, (lire en ligne), p. 357 :

    « The fate of the Ottoman Algerian elite was closely linked with the importance of their province in the general framework of the province. The apex in this sense was the period between 1533 and 1580. »

De Lesquen

Avec d'autres anciens membres du GRECE, dont Yvan Blot et Jean-Yves Le Gallou, Henry de Lesquen fonde [1] le Club de l'Horloge, censé se démarquer du GRECE, dont ils critiquent le projet « méta-politique à long terme », par une aspiration à des résultats plus immédiats et l'entrisme dans des partis politiques tel que le RPR et l'UDF[2],[3]. Henry de Lesquen devient président du Club de l'Horloge le [4],[1],[5].

  1. a et b Laurent de Boissieu, « Club de l'Horloge (CDH) », sur france-politique.fr, .
  2. (en) Tom McCulloch, « The Nouvelle Droite in the 1980s and 1990s: Ideology and Entryism, the Relationship with the Front National », French Politics, no 4,‎ (DOI 10.1057/palgrave.fp.8200099) :

    « The Club was formed in 1974 by members of GRECE, notably Jean-Yves Le Gallou, Yvan Blot, and Henry de Lesquen [...] The founders were moved by political ambition and disillusionment with GRECE's long-term meta-political project for winning the battle of ideas and achieving the 'sudden metamorphosis' that would create fundamental political shift. The Club intended to force the pace and its members pursued careers in the RPR and UDF.  »

  3. Sylvain Crépon, Alexandre Dézé et Nonna Mayer, Les faux-semblants du Front national: Sociologie d'un parti politique, Presses de Sciences Po, (lire en ligne)
  4. Pierre-Emmanuel Moog, Les Groupes de réflexion et d'influence en Europe, Paris, L'Expansion, , 524 p. (ISBN 978-2-84343-540-9, lire en ligne), p. 221.
  5. Emmanuel Ratier, « Lesquen du Plessis-Casso (Henry, vicomte de) », dans Encyclopédie politique française, Paris, Faits et Documents, (ISBN 2-909-769-00-3, BNF 36658168), p. 429
  • Pierre-Zndré Taguieff, « Origines et métamorphoses de la nouvelle droite », Vingtième Siècle, vol. 40, no 1,‎ (lire en ligne) :

    « Parmi les trois fondateurs du Club de l'Horloge, Jean-Yves Le Gallou, Yvan Blot, Henry de Lesquen, les deux premiers avaient traversé le GRECE (ils avaient été membres du Cercle Pareto, à l'Institut d'études politiques de Paris, en 1972-1973). À bien des égards, le Club de l'Horloge est né d'une dissidence à l'intérieur du GRECE, conduite par ceux qui ne voulaient pas séparer leur carrière poli-tique de leur participation à une entreprise de refondation culturelle. »

  • Philippe Bezes, « Un jeu redistribué sous la cinquième République : nouvelles formes et nouveaux acteurs de la réforme de l'Etat. Publiciser et politiser la question administrative : généalogie de la réforme néo-libérale de l'Etat dans les années 1970 », Revue française d'administration publique, vol. 4, no 120,‎ (DOI 10.3917/rfap.120.0721, lire en ligne) :

    « Lorsqu’il est fondé en juillet 1974, le Club de l’Horloge  peut apparaître comme un nouveau club de hauts fonctionnaires. Ses créateurs sont d’anciens étudiants de l’Institut études politiques de Paris, tout juste sortis de l’Ena (Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et le comte Henry de Lesquen ) que réunissent initialement leur hostilité aux événements de 1968 et leur volonté de construire une « nouvelle droite ». Jouant sur la tradition des clubs de réflexion, les fondateurs du club cherchent à redonner un fondement idéologique à la droite et revendiquent pour ses adhérents, de « jeunes fonctionnaires issus des grandes écoles, universitaires, responsables du monde économique ou membres des professions libérales », de « réfléchir aux transformations nécessaires dans l’ordre politique, économique et social pour répondre aux défis du monde moderne et à la crise des sociétés européennes » . En réalité, plusieurs de ses membres sont dans l’orbite du Groupement de recherches et études sur la civilisation européenne (GRECE) d’Alain de Benoist, cette « société de pensée » d’extrême-droite dont le club reprend quelques-unes des thèses dans ses ouvrages. Les théories génétiques néo-racialistes proposées aux gouvernants dans le cadre d’une nouvelle « politique du vivant »  dénoncent ainsi l’utopie égalitaire pour mieux souligner les différences entre les peuples et les cultures. Sur le plan économique et politique, en revanche, le Club de l’Horloge se distingue du GRECE par un « national-libéralisme anti-jacobin »  qui le conduit à l’élaboration d’une doctrine néo-libérale farouchement hostile au socialisme . »

  • Mathieu Laurent, Les structures non-partisanes dans le champ politique, Université Panthéon Assas, (lire en ligne), p. 101 :

    « Le club plonge ses racines dans une des antennes du GRECE, le cercle Pareto, implanté à Sciences-Po Paris dès 1970. Un groupe de jeunes étudiants, dont Yvan Blot, Jean-Yves le Gallou et Henry de Lesquen (actuel président du club), partage l’intérêt du GRECE pour la biologie, la sociobiologie, la justification des inégalités et des hiérarchies « naturelles », la référence à Gramsci sur le rôle des intellectuels. La participation d’Yvan Blot aux activités du GRECE ainsi que les premiers travaux du CDH attestent cette proximité idéologique. Cependant, le club adopte progressivement une orientation très différente de celle du GRECE, tant sur le plan de l’analyse que de la stratégie d’action politique : il entend exercer une influence concrète sur les partis de droite ; il rejette la troisième voie prônée par le GRECE pour lui préférer un libéralisme économique fortement teinté de nationalisme. »

  • Alexandre Reynes, Les Droites nationalistes en France : Mythes et archétypes, t. 1 (Thèse pour le doctorat de sociologie), Université René Descartes - Paris V, (lire en ligne), p. 140 :

    « Le Club de l'Horloge est né en 1975, sous l'impulsion d'Yvan Blot, ancien animateur du Cercle Pareto de l'Institut d'Études Politiques de Paris et proche du GRECE, d'Alain Devaquet et de Jean-Yves le Gallou. A l'origine, le CDH n'avait pas plus d'importance que les différents cercles créés par la "nouvelle droite", comme le Club des mille, institution de financement du GRECE et dont les membres se doivent de cotiser au moins mille francs par mois au profit du GRECE, le CLOSOR, le Cercle Galilée, structure lyonnaise du GRECE, le Cercle Pareto, déjà cité, le Groupe d'étude pour une nouvelle éducation, et d'autres encore... Cependant le CDH s'affirme tout de suite comme plus modéré que le GRECE et s'en éloigne peu à peu, rompant en apparence avec l'indo-européisme et le paganisme. Le primat de l'action culturelle est également renié, au profit d'une réflexion politique profondément attachée aux valeurs de la droite, ou des droites, dans un esprit de conciliation entre ses franges les plus extrêmes et les plus modérées. Le CDH partage cependant avec le GRECE l'anti-égalitarisme et le différentialisme identitaire qu'il traduit en une "préférence nationale". Cette doctrine deviendra une des principales revendications du FN, au fur et à mesure de la pénétration des cadres du CDH au sein de ce parti. La véritable fracture avec le GRECE se situe au niveau des conceptions économiques. Son programme économique est libéral et conservateur, proche des idées les plus libérales de l'UDF. »

  • Fiammetta Venner, Extreme France, Grasset, (lire en ligne), p. 67 :

    « Quant au Club de l'Horloge, il est créé en 1974, par Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallon et Henry de Lesquen, et se définit comme « un cercle de réflexion » qui « entend défendre les valeurs républicaines en contribuant au renouvellement de la pensée ». Le Club de l'Horloge est resté jusqu'en 1979-1980 dans l'orbite du GRECE. Mais, à la suite d'une campagne de presse en 1979, le Club de l'Horloge a tenu à prendre ses distances avec la Nouvelle droite. Le Club de l'Horloge oppose, terme à terme, la liberté républicaine et l'égalitarisme, la fraternité et la lutte des classes, le nationalisme et la désagrégation de la nation, l'humanisme et le totalitarisme. »

  • (en) Jim Wolfreys, « An Iron Hand in a Velvet Glove: The Programme of the French Front National », Parliamentary Affairs, vol. 46, no 3,‎ (présentation en ligne) :

    « Between 1979 and 1981 over 2000 articles on the Nouvelle Droite appeared in the French papers. The two most influential think-tanks of the tendency were the Groupement de recherches et d,etudes pour la civilisation europeene (GRECE) and the Club de l'Horloge [...] The Club de l'Horloge, avoiding the GRECE's habit of pushing ideas to their logical conclusion, showed greater tactical awareness in this period [...] Anxious to disassociate itself from the image of the Nouvelle Droite as portrayed by a largely hostile press (elitists, fascist, anti-democratic) the Club de l'Horloge quickly sought to distance itself from the GRECE. »

Quakers

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