Évora
Évora | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | Portugal |
Région | Alentejo |
Sous-région | Alentejo central |
Ancienne province | Haut Alentejo |
District | Évora |
Maire | Carlos Pinto de Sá (pcp) |
Code postal | 7000 |
Démographie | |
Population | 56 596 hab. (2011[1]) |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 38° 33′ nord, 7° 57′ ouest |
Superficie | 130 825 ha = 1 308,25 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.cm-evora.pt |
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Évora est une ville et une municipalité du Portugal, chef-lieu du District d'Évora, dans la région de l'Alentejo et la sous-région de l'Alentejo Central. La population de la ville est d'environ 41 159 habitants en 2005[2]. La municipalité d'Évora est le siège de l'une des plus vastes communes du Portugal, avec 1 308,25 km² de superficie et 56 596 habitants (CENSOS 2011). La commune est subdivisée en 19 freguesias. Elle est limitée au nord par la commune d'Arraiolos, au nord-est par Estremoz, à l'est par Redondo, au sud-est par Reguengos de Monsaraz, au sud par Portel, au sud-ouest par Viana do Alentejo et à l'ouest par Montemor-o-Novo. Elle est le siège de l'Archidiocèse d'Évora.
Le centre ville historique d'Évora a été classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1986. En raison de sa richesse historique, Évora est appelé « ville-musée »[3]. Elle a conservé d'un riche passé de nombreux palais médiévaux et Renaissance qui en font un musée de l'architecture portugaise.
Histoire
Époque romaine
Le nom portugais d'Évora provient du latin Eburobrittium, nom probablement lié à la divinité celte Eburianus. Ce nom aurait pour racine celte *eburos, l'if commun.
Évora était, à l'époque pré-romaine, une ville fortifiée (oppidum). Elle portait, à l'époque de la République romaine, le nom d'Ebora Cerealis. Durant la guerre civile romaine opposant Jules César à Pompée, elle resta fidèle à César. Elle fut récompensée par le titre honorifique de Liberalitas Iulia.
La ville se développa rapidement. Le temple romain d'Évora est un témoignage de l'importance de la ville à cette époque. Il est construit sur un plan similaire à celui de la Maison carrée. Un podium rectangulaire de granite supporte des colonnes d'ordre corinthien, dont la base et le chapiteau en marbre de Estremoz et fût de granite, qui formaient un temple périptère hexastyle. Il est très probable que ce monument ait été dédié au culte impérial à l'époque d'Auguste.
Un autre monument romain, un arc de triomphe orné de quatre statues et de nombreuses colonnes, fut démoli en 1570, afin de permettre la construction de l'Église de Santo Antão.
Moyen Âge et Renaissance
La ville fut reprise aux Maures en 1165 par Geraldo Sem Pavor, date à laquelle le docièse fut restauré. La ville fut résidence royale pendant une longue période, essentiellement durant le règne de Jean II de Portugal, Manuel Ier de Portugal et Jean III de Portugal. Son prestige atteint son sommet au XVIe siècle, quand elle est élevée au rang de métropole ecclésiastique. L'Université d'Évora, qui se développa à partir d'un collège jésuite, fut fondée à l'instigation du premier archevêque d'Évora, le cardinal Henri Ier de Portugal.
Époque moderne
La fermeture de l'université en 1759, suite à l'expulsion des Jésuites par le Marquis de Pombal, fut un rude coup porté à Évora.
Évora fut le siège le 29 Juillet 1808 d'une des batailles les plus sanglantes de la première invasion napoléonienne au Portugal, la ville fut pillée et de nombreux habitants ayant pris les armes massacrés[4].
Démographie
Subdivisions
La municipalité de Évora groupe 19 freguesias :
- Bacelo
- Canaviais
- Horta das Figueiras
- Malagueira
- Nossa Senhora da Boa Fé
- Nossa Senhora da Graça do Divor
- Nossa Senhora da Tourega
- Nossa Senhora de Guadalupe
- Nossa Senhora de Machede
- Santo Antão
- São Bento do Mato
- São Mamede
- São Manços
- São Miguel de Machede
- São Sebastião da Giesteira
- São Vicente do Pigeiro
- Sé e São Pedro
- Senhora da Saúde
- Torre de Coelheiros
Artisanat local
La ville d'Évora a donné son nom au fromage d'Évora.
Sports
- Un club de football : Lusitano Évora
Archevêché
Éducation
- CAE Oxford Aviation Academy Évora formation de pilotes de ligne
- Université d'Évora
Économie
Un pôle de construction aéronautique a été développé autour de l'aéroport depuis quelques années. La réalisation la plus significative est l'installation de la société Embraer qui a investi, en 2010, 150 millions d'Euros dans la construction de deux lignes de fabrication de voilure (métal et composite) pour ses appareils bi-réacteurs Legacy[5]. Ces installations sont opérationnelles depuis 2012 et doivent créer à terme près de 600 emplois[6].
Vie Nocturne
Evora est une ville jeune par sa population, les ruelles de la ville regorgent de nombreux bars étudiants.
Jumelage
Chartres (France)
Tønsberg (Norvège)
Suzdal (Russie)
Angra do Heroísmo (Portugal)
Notes et références
- (pt)INE, « Résultats définitifs du recensement 2011 », (consulté le )
- « Uma população que se urbaniza, Uma avaliação recente - Cidades, 2004 », Instituto Geográfico Português (consulté le )
- Terme repris par l'UNESCO dans sa description du centre-ville historique d'Évora, Classement par l'UNESCO
- Charles Théodore Beauvais de Préau, Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français depuis 1792, Volume 9, Page 380 sur Google Livres
- Embraer's investment in Evora
- Embraer décolle à Évora
- (en) Simón, Francisco. Religion and Religious Practices of the Ancient Celts of the Iberian Peninsula