Sainte-Marie-la-Blanche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte-Marie-la-Blanche
Sainte-Marie-la-Blanche
Église de Sainte-Marie-la-Blanche.
Blason de Sainte-Marie-la-Blanche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
Maire
Mandat
Michel Quinet
2020-2026
Code postal 21200
Code commune 21558
Démographie
Population
municipale
907 hab. (2021 en augmentation de 4,98 % par rapport à 2015)
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 43″ nord, 4° 53′ 31″ est
Altitude Min. 186 m
Max. 212 m
Superficie 6,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Beaune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ladoix-Serrigny
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Marie-la-Blanche
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Marie-la-Blanche
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Sainte-Marie-la-Blanche
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Sainte-Marie-la-Blanche
Liens
Site web www.mairie-sainte-marie-la-blanche.fr

Sainte-Marie-la-Blanche est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Les habitants du village sont appelés les Sanmaritains et les Sanmaritaines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie-la-Blanche est un village situé à 7 kilomètres de la ville de Beaune, entre Dijon à 48,9 et Chalon-sur-Saône à 30 kilomètres.

Accès[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny Les Bea », sur la commune de Savigny-lès-Beaune à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie-la-Blanche est une commune rurale, elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,3 %), forêts (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), zones urbanisées (15,1 %), prairies (14,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Montagne-Unie[13].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1957 1977 Maurice Tartarin    
1977 1995 Michel Veaux DVD  
1995 en cours Michel Quinet    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

En 2021, la commune comptait 907 habitants[Note 3], en augmentation de 4,98 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
413498509497531474500496497
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
509533548530532556516471469
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
459437390406414404398403425
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
443484696693672766779825882
2021 - - - - - - - -
907--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune dispose donc d'une église catholique, d'une salle polyvalente toujours animée, d'une mairie entièrement rénovée, d'une cave coopérative ainsi qu'une coopérative laitière, de nombreux vignerons tels que Roger et Joël Rémy, Marcel Dechaume ou encore André Poifol, d'une usine de recyclage des matières plastiques (AMCOR), d'une usine de stockage et de traitement des produits frais (France Frais), d'une école maternelle et d'une école primaire, et aussi d'un hôtel-restaurant : Le relais de Sainte Marie la Blanche. C'est un ancien relais.

Au sein du cimetière qui entoure l'église, un monument aux morts est dédié aux victimes sanmaritaines des 2 guerres (1914-1918 et 1939-1945) et où sont célébrés chaque année le et le .

Le village est animé principalement grâce aux nombreuses associations telles que le club de lutte, d'aïkido, de tennis, de danse, de théâtre ou encore de patchwork pour les personnes un peu plus âgées.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'abbé Jean-Baptiste Delacollonge a connu, avant sa déportation au bagne de Brest, une existence des plus sulfureuses. Dès son ordination, il s'avère incapable de résister à la tentation et entretien des liaisons d'abord avec des maîtresses, puis avec des prostituées. Muté à plusieurs reprises dans le diocèse de Lyon, il est finalement envoyé dans le village de Sainte-Marie-la-Blanche, où le rejoint Fanny Besson, sa jeune maîtresse lyonnaise, qui est présentée comme sa cousine. Mais cette relation fait du bruit, et Fanny part un temps s'installer à Chalon-sur-Saône, puis à Dijon, où le prêtre la rejoint dès qu'il le peut. Après un accouchement d'un enfant mort-né, elle revient s'installer avec lui à Sainte-Marie, dans le presbytère. Une nouvelle qui n'est pas du goût des paroissiens : sous la pression, Fanny doit à nouveau partir. Pensant qu'ils seraient plus heureux morts, le prêtre étrangle celle qu'il aime le , puis, voulant faire croire au départ précipité de la jeune femme, la découpe, jette ses viscères dans les toilettes, et met les restes de son corps dans un sac qu'il va jeter dans un étang. Quand le sac est découvert, Jean-Baptiste Delacollonge tente de fuir en Suisse mais est rattrapé peu avant de franchir la frontière. En 1836, son procès dure deux jours et fait grand bruit. Il est condamné aux travaux forcés à perpétuité, et meurt au bagne de Brest où, semble-t-il, il jouissait d'une très bonne réputation.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
« D'azur à la Vierge et l'Enfant Jésus d'argent, nimbés d'or, posés sur un croissant du même ; chapé-ployé d'hermine ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Sainte-Marie-la-Blanche et Savigny-lès-Beaune », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Savigny Les Bea », sur la commune de Savigny-lès-Beaune - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Savigny Les Bea », sur la commune de Savigny-lès-Beaune - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Marie-la-Blanche », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :