La Chapelle-du-Bois-des-Faulx

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La Chapelle-du-Bois-des-Faulx
La Chapelle-du-Bois-des-Faulx
Le château.
Blason de La Chapelle-du-Bois-des-Faulx
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Évreux Portes de Normandie
Maire
Mandat
Christian Ronné
2020-2026
Code postal 27930
Code commune 27147
Démographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
675 hab. (2021 en augmentation de 14,21 % par rapport à 2015)
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 37″ nord, 1° 10′ 06″ est
Superficie km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Évreux-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.lachapelleduboisdesfaulx.fr

La Chapelle-du-Bois-des-Faulx est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans l'aire urbaine d'Évreux

Voisine des communes de Normanville et d'Aviron. Une des plus grandes villes à proximité de La Chapelle-du-Bois-des-Faulx est la ville d'Évreux, située au sud de la commune à 14 km.

Communes limitrophes de La Chapelle-du-Bois-des-Faulx[1]
La Vacherie Heudreville-sur-Eure
Émalleville La Chapelle-du-Bois-des-Faulx[1]
Le Boulay-Morin Irreville

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Huest à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 600,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle-du-Bois-des-Faulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), terres arables (43,3 %), zones urbanisées (10,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Nicholaus de Bosco, (« Saint Nicolas du Bois ») au début du XIIIe siècle[Note 3] ; Nemore de fagis au XIIIe siècle, du vieux français fau fou, du latin fagus[15], désigne un bois de hêtres[16] ; pour la première fois en 1584, « La Chapelle du Bois des Faulx »[Note 4], « La chapelle du bois des hêtres »[15].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de La Chapelle-du-Bois-des-Faulx se blasonnent ainsi :

Parti : au 1er d'azur à la chapelle d'argent ouverte et ajourée de sable ; au 2e d'or à la branche de hêtre feuillée de neuf pièces de sinople et fruitée de quatre pièces au naturel ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'un léopard d'or armé et lampassé d'azur.

Création Jean-François Binon. Adopté le 19 janvier 2015.

Le léopard d'or des armoiries de La Chapelle-du-Bois-des-Faux rappelle les armoiries de la Normandie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vestiges préhistoriques et antiques.

Site de l'âge du Bronze.

Ancienne partie du domaine d'Acquigny donnée au XIIe siècle à l'abbaye de la Croix qui y fonda une chapelle. Les registres de Philippe-Auguste font état de Sanctus Nicholaus de Bosco. Un acte de 1286 mentionne le Bois des Faulx sous la forme Nemus des Faux[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1862 1870 Vicomte Edouard de Blosville    
1870 1872 Stanislas Duval    
1872 1877 Hippolyte-Arsène Sene    
1877 1887 Louis-Palmyre Lecoeur    
1887 1891 Stanislas Duval    
1892 1914 Marie-Appolinaire Chevalier    
1914 1924 Vicomte Armand-Henri-Joseph de La Barre de Nanteuil   Retraité militaire
1925 1945 Kléber Leroux   Cultivateur
1945 1951 Maurice Tinette   Professeur d'électricité
1951 1963 Vicomte Bernard de La Barre de Nanteuil   Retraité militaire
1963 1989 Comte Henri-Marie-Joseph d'Aubigny   Cultivateur
1989 2014 Gérard Dupard Sans étiquette Fonctionnaire
2014 2020 Patrick Castel Sans étiquette Fonctionnaire
2020 En cours Christian Ronné Sans étiquette Retraité EDF
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 675 habitants[Note 5], en augmentation de 14,21 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
231267270261260246251242247
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
222190174162155145148164155
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
139139141157140139157146133
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
142143213355410460474476543
2017 2021 - - - - - - -
653675-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Nicolas, élevée entre 1783 et 1785, à la veille de la Révolution de 1789, à l'emplacement d'une ancienne église (un curé est mentionné dès 1492). Elle est remarquable par son mobilier provenant de l'église Notre-Dame-de-la-Ronde d’Évreux, supprimée en 1792 : un autel de style Louis XV et un lutrin. A noter également, un statuaire des XVIe siècle et XVIIe siècle, fonts baptismaux du XVIe siècle.
  • Château de la Chapelle, reconstruit entre 1870 et 1883 par la famille de La Barre de Nanteuil, qui en est toujours propriétaire. Les écuries, les bâtiments de la ferme et le pigeonnier remontent au XVIIIe siècle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans des registres de Philippe-Auguste.
  4. Dans un aveu de Henri de Silly.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre La Chapelle-du-Bois-des-Faulx et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Évreux-Huest » (commune de Huest) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Évreux-Huest » (commune de Huest) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur. Les noms des communes de Normandie: Supplément aux Annales de Normandie. 18e année, n°2, 1968. Les noms des communes de Normandie (suite) page 4.
  16. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, A. et J. Picard, , p. 89.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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