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World Brain

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World Brain
Couverture de l'édition londonienne de 1938.
Titre original
(en) World BrainVoir et modifier les données sur Wikidata
Format
Compilation (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Auteur
Genre
Sujet
Encyclopédie mondiale permanente (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Date de parution

World Brain (Le Cerveau mondial) est une compilation d'essais et de discours de l'écrivain britannique de science-fiction H. G. Wells, publiée en 1938 alors que l'auteur était âgé de 72 ans. Un de ces essais, le troisième dans l'ordre des chapitres, intitulé The Idea of a permanent World Encyclopedia présente la vision d'une « encyclopédie mondiale permanente » qui a plus tard été rapprochée du projet Wikipédia par certains auteurs du début du XXIe siècle. Une version française du texte de ce troisième chapitre a été publiée dans le tome XVIII de l'Encyclopédie française en sous le titre : Rêverie sur un thème encyclopédique, au moment où avait lieu, à Paris, le Congrès mondial de la documentation universelle où Wells donnait en français une conférence à ce sujet dont un court extrait (transcrit en anglais) fait l'objet du quatrième chapitre. Il n'existe pas de traduction française publiée des autres textes composant l'ouvrage, soit les premier, deuxième et cinquième chapitres.

Contexte

Wells n'est pas le premier à proposer l'idée d'un réseau mondial des connaissances. En 1737 le chevalier André-Michel Ramsay décrit en ces termes l'un des objectifs de la franc-maçonnerie :

« ... on réunira les lumières de toutes les nations dans un seul ouvrage, qui sera comme un magasin général, et une Bibliothèque universelle de tout ce qu'il y a de beau, de grand, de lumineux, de solide et d'utile dans toutes les sciences naturelles et dans tous les arts nobles. Cet ouvrage augmentera chaque siècle, selon l'augmentation des lumières »[1].

Peu après, les encyclopédistes tentent d'adapter cette philosophie, mais les efforts visant à englober toutes les connaissances s'épuisent devant l'extension exponentielle du corpus disponible[2].

En 1926, faisant un rapprochement entre télégraphie et système nerveux, l'inventeur américain Nikola Tesla émet l'hypothèse suivante[3] :

« When wireless is perfectly applied the whole earth will be converted into a huge brain [...] Not only this, but through television and telephony we shall see and hear one another as perfectly as though we were face to face, despite intervening distances of thousands of miles; and the instruments through which we shall be able to do his will be amazingly simple compared with our present telephone. A man will be able to carry one in his vest pocket ».


« Quand le [télégraphe] sans fil sera parfaitement mis en œuvre, la terre entière sera convertie en un énorme cerveau [...] Mais il y a plus : grâce à la télévision et à la téléphonie, nous nous verrons et nous entendrons aussi parfaitement que si nous étions face à face, malgré des distances de plusieurs milliers de kilomètres ; et l'instrument qui nous en rendra capables sera étonnamment simple à côté du téléphone que nous connaissons : n'importe qui pourra le transporter dans la poche de son veston. »

photographie en tons sépia d'un homme âgé entouré de documents empilés
Paul Otlet à son bureau : photographie de 1937, année du congrès mondial de la documentation universelle.

Un peu plus tard, Paul Otlet, contemporain de Wells et pionnier des sciences de l'information, relance ce mouvement[4]. Il écrit en 1935, dans Monde, essai d'universalisme : « L'homme n'aurait plus besoin de documentation s'il était assimilé à un être devenu omniscient, à la manière de Dieu lui-même »[5]. Otlet, comme Wells, soutient les efforts internationalistes de la Société des Nations et de son Institut international de coopération intellectuelle[2],[6].

Lorsque paraît World Brain, Wells pour sa part prône un gouvernement mondial depuis déjà au moins une décennie, plaidant dans des ouvrages tels que La Conspiration au grand jour pour le contrôle de l'éducation par une élite scientifique[7].

Synopsis

Au lendemain de la première Guerre mondiale, Wells estime que les gens ont besoin d'être plus éduqués et en prise avec les événements et le savoir autour d'eux. Pour ce faire il met en avant l'idée d'un système de savoir, le « cerveau mondial » auquel tous les humains pourraient avoir accès[8]:564. Le recueil de textes World Brain est composé d'une préface, de cinq chapitres et de cinq appendices. Les chapitres sont dans l'ordre :

I. L'Encyclopédie mondiale (« World Encyclopedia »)

Ce premier chapitre est la transcription d'une conférence donnée par Wells à l'une des soirées hebdomadaires de la Royal Institution le vendredi 20 novembre 1936.

Wells commence par signaler sa préférence pour des visions du monde cohérentes plutôt que des faits isolés. Il souhaite par conséquent que le monde dans son ensemble soit aussi cohérent et solide que possible. Il mentionne son livre The Work, Wealth and Happiness of Mankind (1931), l'une de ses propres tentatives de synthèse intellectuelle, en regrettant qu'elle soit restée lettre morte.

Il exprime ensuite sa consternation devant l'ignorance des sciences sociales par les concepteurs du Traité de Versailles et de la Société des Nations. Il mentionne quelques travaux récents sur le rôle de la science dans la société en énonçant ainsi son problème principal :

« We want the intellectual worker to become a more definitely organised factor in the human scheme. How is that factor to be organised? Is there any way of implementing knowledge for ready and universal effect? »

« Nous voulons que les intellectuels deviennent un agent plus solidement organisé du plan de collaboration humain. Comment doit-il être organisé ? Existe-t-il un moyen d'implémenter la connaissance pour qu'elle puisse avoir un effet immédiat et universel ? »

image en couleurs montrant un moine occupé à écrire
Vincent de Beauvais (vers 1190- vers 1264) fut l'un des encyclopédistes du Moyen-Âge. Illustration d’une traduction française du XVe siècle de son œuvre.

Pour répondre à cette question, il formule la doctrine d'un nouvel encyclopédisme comme cadre pour intégrer les intellectuels en un tout organique. Pour un individu ordinaire, qui serait nécessairement un citoyen éduqué au sein de l'état moderne :

« [...] the World Encyclopaedia would be a row of volumes in his own home or in some neighbouring house or in a convenient public library or in any school or college, and in this row of volumes he would, without any great toil or difficulty, find in clear understandable language, and kept up to date, the ruling concepts of our social order, the outlines and main particulars in all fields of knowledge, an exact and reasonably detailed picture of our universe, a general history of the world, and if by any chance he wanted to pursue a question into its ultimate detail, a trustworthy and complete system of reference to primary sources of knowledge. In fields where wide varieties of method and opinion existed, he would find, not casual summaries of opinions, but very carefully chosen and correlated statements and arguments. [...] This World Encyclopaedia would be the mental background of every intelligent man in the world. It would be alive and growing and changing continually under revision, extension and replacement from the original thinkers in the world everywhere. Every university and research institution should be feeding it. Every fresh mind should be brought into contact with its standing editorial organisation. And on the other hand its contents would be the standard source of material for the instructional side of school and college work, for the verification of facts and the testing of statements—everywhere in the world. Even journalists would deign to use it; even newspaper proprietors might be made to respect it. »

« [...] l'Encyclopédie mondiale serait comme une rangée de volumes accessibles chez lui, chez un voisin, dans une bibliothèque publique commode ou dans n'importe quelle école ou collège. Dans cette rangée de volumes il trouverait, sans grand travail ni difficulté, dans un langage clair, compréhensible et mis à jour, les concepts fondamentaux de notre ordre social, les grandes lignes et les principales particularités de tous les domaines de la connaissance, une image exacte et raisonnablement détaillée de notre univers, une histoire générale du monde et, si par hasard il voulait approfondir une question jusqu'au dernier détail, un système fiable et complet de références aux sources primaires de la connaissance. Dans les domaines où il existe une grande variété de méthodes et d'opinions, il trouverait, non pas des résumés d'opinions, mais des déclarations et des arguments soigneusement choisis et corrélés. [...] Cette encyclopédie mondiale serait le fonds mental de tout individu intelligent dans le monde. Elle serait vivante, elle grandirait et changerait continuellement sous l'effet de la révision, de l'extension et du remplacement par les penseurs originaux du monde entier. Chaque université et institution de recherche devrait l'alimenter. Chaque esprit nouveau devrait être mis en contact avec son organisation éditoriale permanente. Et d'autre part, son contenu serait la source standard pour l'enseignement scolaire et universitaire, pour la vérification des faits et l'examen des déclarations, partout dans le monde. Même les journalistes daigneraient l'utiliser ; même les propriétaires de journaux la respecteraient. »

Ainsi, une telle encyclopédie serait comme une bible laïque universellement acceptée en raison de la similitude fondamentale des cerveaux humains. Pour les spécialistes et les intellectuels, l'encyclopédie mondiale permettrait de se coordonner avec leurs pairs travaillant dans les mêmes domaines.

Wells appelle à la formation d'une « Société de l'Encyclopédie » pour promouvoir le projet et le défendre contre l'exploitation (par exemple par un « éditeur entreprenant » qui tenterait d'en tirer profit). Cette société organiserait également des départements pour la production. Bien sûr, l'existence d'une société comporterait ses propres risques :

« And there will be a constant danger that some of the early promoters may feel and attempt to realise a sort of proprietorship in the organisation, to make a group or a gang of it. But to recognise that danger is half-way to averting it »

« Et il y aura un danger constant que certains des promoteurs initiaux tentent de s'approprier l'organisation, d'en faire un groupe ou une bande. Mais reconnaître ce danger, c'est faire la moitié du chemin pour l'éviter ».

La langue de l'encyclopédie mondiale serait l'anglais en raison de sa plus grande portée, précision et subtilité. Les travailleurs intellectuels du monde entier seraient de plus en plus liés par leur participation. Wells souhaite que des citoyens avisés du monde assurent la paix mondiale : pour ce faire un projet intellectuel mondial aurait plus d'impact positif que tout mouvement politique tel que le communisme, le fascisme, l'impérialisme, le pacifisme, etc.

Adepte du communalisme et du contextualisme, il termine sa conférence comme suit :

« [W]hat I am saying ... is this, that without a World Encyclopaedia to hold men's minds together in something like a common interpretation of reality, there is no hope whatever of anything but an accidental and transitory alleviation of any of our world troubles »

« [C]e que je veux dire... c'est que, sans une encyclopédie mondiale pour rassembler les esprits des hommes dans une sorte d'interprétation commune de la réalité, il n'y a aucun espoir, si ce n'est une atténuation accidentelle et transitoire de l'un quelconque de nos problèmes mondiaux[9]. »

II. L'organisation du monde moderne à la manière d'un cerveau (« The Brain Organization of the Modern World »)

Lignes brillantes et taches de lumière vive entremêlées sur fond noir
Une représentation des nœuds et connexions du réseau Internet au niveau planétaire rappelant le connectome. Les différentes couleurs sont attribuées selon les noms de domaines géographiques.

Il s'agit du texte d’une conférence donnée quelque part « en Amérique », en octobre ou novembre 1937 (le lieu et la date précise de cet événement n'étant pas indiqués), dans laquelle est exposée et défendue la doctrine du « Nouvel Encyclopédisme » décrite précédemment. Wells relève tout d’abord que le monde est devenu une seule communauté interconnectée grâce à l'augmentation considérable de la vitesse des télécommunications. Ensuite, il affirme que l'énergie est devenue disponible à une nouvelle échelle, permettant, entre autres, la capacité de destructions massives. Par conséquent, l'établissement d'un nouvel ordre politique mondial est impératif :

« One needs an exceptional stupidity even to question the urgency we are under to establish some effective World Pax, before gathering disaster overwhelms us. The problem of reshaping human affairs on a world-scale, this World problem, is drawing together an ever-increasing multitude of minds »

« Il faut être d'une stupidité exceptionnelle pour s'interroger sur l'urgence d'établir une Pax mondiale efficace, avant que la catastrophe ne nous submerge. Le problème du remodelage des affaires humaines à l'échelle mondiale, ce problème mondial, rassemble une multitude toujours plus grande d'esprits »

Ni le christianisme ni le socialisme ne peuvent résoudre le problème mondial. La solution est un « Appareil de connaissance du monde modernisé - l'Encyclopédie mondiale », une sorte de centre d'échange mental pour l'esprit, un dépôt où les connaissances et les idées sont reçues, triées, résumées, digérées, clarifiées et comparées[10]. Wells pensait que des progrès technologiques comme le microfilm pourraient être utilisés à cette fin, de sorte que « n'importe quel étudiant, dans n'importe quelle partie du monde, pourra s'asseoir avec son projecteur dans son propre bureau, à sa convenance, pour examiner une réplique exacte de n'importe quel livre ou document »[11].

Dans cette conférence, Wells développe l'analogie de l'encyclopédie avec un cerveau : « elle serait un centre d'échange d'informations pour les universités et les institutions de recherche ; elle jouerait le rôle d'un cortex cérébral pour ces ganglions essentiels ».

Il mentionne la commission internationale de coopération intellectuelle, une branche consultative de la Société des Nations, et le Congrès mondial de la documentation universelle de 1937 comme étant de précurseurs contemporains du cerveau mondial.

III. L'idée d'une encyclopédie mondiale permanente (« The idea of a permanent World Encyclopedia »)

Cet article a été publié pour la première fois en anglais dans Harper's Magazine en avril 1937 puis en français dans la nouvelle Encyclopédie française d'août 1937 sous le titre : Rêverie sur un thème encyclopédique[12].

Dans cet essai, Wells explique comment les encyclopédies actuelles n'ont pas réussi à s'adapter à la fois à l'augmentation croissante des connaissances enregistrées et à l'expansion du nombre de personnes ayant besoin d'informations précises et facilement accessibles. Il affirme que ces encyclopédies du XIXe siècle continuent de suivre le modèle, l'organisation et l'échelle du XVIIIe siècle : « nos encyclopédies contemporaines » dit-il, « correspondent, par rapport à nos besoins, à l'âge de la diligence plutôt qu'à celui de l'auto et de l'avion »[13].

Wells entrevoyait l'impact potentiel que pourrait avoir cette technologie sur le monde. Il pensait que la création de l'encyclopédie pourrait ramener les jours de paix du passé, grâce à une « compréhension mutuelle et [à] la conception d'une fin commune et d'un intérêt commun tel que nous osons à peine en rêver »[14].

Wells anticipe aussi l'influence que son cerveau mondial aurait également sur le système universitaire[8]:561. Il voulait voir les universités y contribuer, l'aider à se développer, et alimenter sa recherche d'informations holistiques. « Chaque université et institution de recherche devrait l'alimenter » (p. 14). Ailleurs, il écrit : « Il deviendrait le noyau logique des universités de recherche et des études supérieures du monde entier »[15]. Selon lui l'organisation qu'il propose « dépasserait en taille et en influence toutes les universités existantes, et prendrait inévitablement la place du système universitaire mondial en ce qui concerne la concentration de la recherche et de la pensée et la direction de l'éducation générale de l'humanité »[16]. En fait, le nouvel encyclopédisme qu'il préconise est « la seule méthode possible que je puisse imaginer pour amener les universités et les établissements de recherche du monde entier à coopérer efficacement et à créer une autorité intellectuelle suffisante pour contrôler et diriger la vie collective »[17]. En fin de compte, l'Encyclopédie mondiale serait « une institution permanente, une puissante super-université, qui regrouperait, utiliserait et dominerait toutes les organisations d'enseignement et de recherche existant actuellement »[18].

IV. Passage d'un discours au congrès mondial de la documentation universelle (« Passage from a speech to the Congrès Mondial de la Documentation Universelle »)

Cette section est un bref extrait du discours de Wells au Congrès mondial de la documentation universelle, le 20 août 1937. Il s'adresse directement aux participants qui sont déjà, selon lui en train de créer un cerveau mondial leur disant :

« Je parle d'un processus d'organisation mentale à travers le monde que je crois être aussi inévitable que tout ce qui peut l'être dans les affaires humaines. Le monde doit rassembler son esprit, et ceci [ce congrès] est le début de son effort. Le monde est un phénix. Il périt dans les flammes et même s'il meurt, il renaît. Cette synthèse des connaissances est le début nécessaire du nouveau monde ».

V. Le contenu informatif de l'éducation (« The Informative Content of Education »)

Cette section est composée du texte d'un discours prononcé en tant que président de séance à la section des sciences de l'éducation de la British Association for the Advancement of Science, le 2 septembre 1937.

Wells exprime sa consternation face à l'état général d'ignorance du public, même parmi les personnes instruites, et demande à ses auditeurs de se concentrer sur le contenu global des connaissances transmises :

« For this year I suggest we give the questions of drill, skills, art, music, the teaching of languages, mathematics and other symbols, physical, aesthetic, moral and religious training and development, a rest, and that we concentrate on the inquiry: What are we telling young people directly about the world in which they are to live? »

« Cette année, je propose que nous mettions de côté les exercices, les compétences, l'art, la musique, les langues, les mathématiques et autres symboles, la formation et le développement physique, esthétique, moral et religieux pour nous concentrer sur cette seule question : que dire aux jeunes, concrètement et de manière directe sur le monde dans lequel ils vont devoir vivre ? »

Se demandant comment le « minimum irréductible de connaissances » pourrait être transmis à tous en dix ans d'éducation - ce qui, selon lui, équivaut à 2400 heures d'enseignement en classe, il suggère de réduire au minimum l'enseignement des noms et des dates dans l'histoire britannique et de se concentrer plutôt sur les informations nouvellement disponibles sur la préhistoire, les débuts de la civilisation (sans l'accent traditionnellement mis sur la Palestine et les Israélites), et les grands contours de l'histoire mondiale. Il suggère une meilleure éducation en géographie, avec un inventaire des ressources naturelles du monde, et un meilleur programme en monnaie et économie. Il appelle à un « type d'enseignant modernisé », mieux payé, mieux équipé et dont la formation est constamment mise à jour.

Influence

Années 1930 : le Congrès mondial de la documentation universelle

L'un des buts déclarés de ce congrès, qui a lieu à Paris en 1937, était de discuter des méthodes à adopter pour mettre en œuvre les idées de « cerveau mondial » exposées par Wells. Ce dernier donne lui-même à ce sujet une conférence dont le texte est immédiatement publié dans l'Encyclopédie française[19].

Quatre ans plus tard, Reginald Arthur Smith reprend et développe les thèmes de Wells dans un livre intitulé A Living Encyclopædia: A Contribution to Mr. Wells's New Encyclopædism (London: Andrew Dakers Ltd., 1941).


Bibliographie

  • (en) H. G. Wells, World Brain, London, Methuen & Co., Ltd.; Garden City, NY: Doubleday, Doran & Co., Inc., (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • H. G. Wells, « Rêverie sur un thème encyclopédique », Encyclopédie française,‎ , p. 1-3 (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Joseph Michael Reagle Jr., Good Faith Collaboration : The Culture of Wikipedia, Cambridge, MA, The MIT Press, coll. « History and Foundations of Information Science », , 264 p. (ISBN 9780262014472, OCLC 496282188, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Julien Levrel, « Wikipedia, un dispositif médiatique de publics participant », Réseaux, vol. 4, no 138,‎ , p. 185-218 (lire en ligne).
  • Thomas Michaud, De la fiction à l'innovation : Ces visionnaires qui ont changé le monde, Iggybook, , 264 p. (ISBN 2304052762 et 9782304052763, lire en ligne).
  • (en) Barry Pomeroy, H.G. Wells' World Brain: Annotated with an Introduction by Barry Pomeroy, PhD (Scholarly Editions Book 1) : Introduction, Bear's Carvery, , 280 p. (présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) W. Boyd Rayward, « H.G. Wells’s Idea of a World Brain : A Critical Re-Assessment », Journal of the American Society for Information Science, vol. 50,‎ , p. 557-579 (lire en ligne).

Références

  1. André-Michel de Ramsay, Discours de Ramsay : Première partie : Des qualités requises pour devenir franc-maçon et des buts que se propose l'ordre, (lire en ligne)
  2. a et b (en) Francis Heylighen, Conceptions of a Global Brain: An Historical Review. In : Evolution: Cosmic, Biological, and Social, H. Barry et al. ed., Volgograd, Uchitel, (lire en ligne)
  3. (en) Nikola Tesla, « When woman is boss », Collier's,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Olivier Le Deuff, « Paul Otlet et Monde, essai d'universalisme », sur hyperotlet.hypotheses.org, (consulté le )
  5. Paul Otlet, Monde : Essai d'universalisme. Connaissance du monde, sentiment du monde, action organisée et plan du monde, Bruxelles, Mundaneum, (lire sur Wikisource)
  6. Reagle Jr. 2010, p. 21-24.
  7. Reagle Jr. 2010, p. 24.
  8. a et b W. Boyd Rayward, « H.G. Wells's idea of a World Brain: a critical reassessment », Journal of the American Society for Information Science, vol. 50, no 7,‎ , p. 557–573 (DOI 10.1002/(SICI)1097-4571(1999)50:7<557::AID-ASI2>3.0.CO;2-M, lire en ligne)
  9. Wells 1938, p. 34-35.
  10. Wells 1938, p. 49.
  11. Wells 1938, p. 54.
  12. N Duplain, « Rêverie sur un thème encyclopédique », sur be-virtual.ch, (consulté le )
  13. Wells 1937, p. 1.
  14. Wells 1937, p. 3.
  15. Wells, H.G. (1931a) The Work, Wealth and Happiness of Mankind, New York : Greenwood. p. 796
  16. Wells 1938, p. 95.
  17. Wells 1938, p. 48.
  18. Wells, H.G. (1942a) Science and the World Mind, London: New Europe Publishing Co. p. 59.
  19. « Documentation Congress Step toward Making 'World Brain », The Science News-Letter, vol. 32, no 861,‎ , p. 228–9 (DOI 10.2307/3913334, JSTOR 3913334)

Lien externe

  • (en) Texte anglais de World Brain dans l'édition Garden City, N.Y., Doubleday, Doran (1938), sur l'Internet Archive (fourni par la Thomas Fisher Rare Book Library de l'Université de Toronto)

Voir aussi