Waga Energy
| Waga Energy | |
 Logo de la société Waga Energy | |
| Création | |
|---|---|
| Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1] |
| Siège social | Meylan France
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| Direction | Directeur industriel Nicolas Paget Directeur R&D Guénaël Prince Directeur commercial Marco Venturini Directeur des opérations Guillaume Piechaczyk Directrice administrative et financière Marie-Amélie Richel |
| Directeurs | Mathieu Lefebvre |
| Activité | Ingénierie, études techniques (d)[1] |
| Effectif | ~100 début 2022, ~170 prévu fin 2022[2] |
| SIREN | 809233471[1] |
| TVA européenne | FR42809233471 |
| Site web | waga-energy.com |
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Waga Energy est une entreprise française (basée à Meylan) du domaine des Énergies renouvelables, spécialisée dans l’épuration du biogaz, particulièrement celui issu des décharges, en biométhane.
Technologie
La technologie a été développée au sein d'Air liquide, qui est actionnaire minoritaire de l’entreprise.Elle traite le biogaz en utilisant une filtration sur membrane et une distillation fractionnée cryogénique. Les impuretés (principalement du CO2) du biogaz sont extraites, jusqu’à obtenir du méthane presque pur, qui peut ainsi être injecté dans le réseau de gaz naturel, ce qui permet généralement une meilleure valorisation. L'installation est intégrée dans un conteneur (appelé commercialement Wagabox), ce qui facilite son déploiement[3].
Waga est une spin-off créé par Air Liquide, en 2015[4],[5] pour commercialiser cette technologie.
Modèle économique
Le biogaz de décharge est une énergie fatale : les décharges produisent spontanément du méthane. Le capturer pour le valoriser réduit ainsi les émissions de méthane, en plus de fournir une source d’énergie renouvelable[6]. Le potentiel de réchauffement global d’une molécule de méthane correspond à 28 molécules de CO2. Une unité peut traiter jusqu’à 35 GWh de gaz par an[7].
L’entreprise ne vend pas les Wagabox : elle les installe à ses frais et tire ses revenus de la vente du méthane, dans le cadre d’un accord à moyen ou à long terme[8]. La fabrication est assurée par des sous-traitants à Grenoble[4].
Développement
La première Wagabox a été installée en avril 2017 à Saint-Florentin dans l’Yonne[6]. Début 2022, onze unités étaient opérationnelles (toutes en France), et onze autres étaient en construction, six à en France et cinq à l'export. En effet, en 2021, les premiers contrats à l'étranger ont été signés, en Espagne[8] et au Canada[9]. Début 2022, un nouveau contrat aux Etats-Unis s'y ajoute[10].
L'entreprise a été introduite en bourse en octobre 2021. Elle compte construire une centaine de Wagabox à l'échéance 2026[11].
Références
- Sirene, (base de données)
- « La nouvelle éco en Isère : Waga energy prend son envol sur le marché du biogaz de décharges », sur France Bleu, (consulté le )
- « Entretien avec Waga Energy, la start up militante du biométhane français », sur Selectra, (consulté le )
- Aurélie Barbaux, « Waga Energy injecte du gaz de décharge », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
- « Gaspillage d'essence, batteries électriques... ces 25 start-up nous font économiser de l'énergie », sur capital.fr (consulté le ).
- « Wagabox, l’innovation mondiale qui transforme le biogaz en biométhane », sur www.cerdd.org (consulté le )
- « WAGA ENERGY - Club ADEME International », sur clubinternational.ademe.fr (consulté le )
- « signe-un-premier-contrat-international-pour-son-6eme-anniversaire / Waga Energy signe un premier contrat international pour son 6ème anniversaire ! », sur inovallée, (consulté le )
- « Isère. L'entreprise meylanaise Waga Energy va produire du biométhane au Québec », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « Premier projet aux États-Unis pour Waga Energy », sur www.constructioncayola.com (consulté le )
- « Waga Energy s'introduit en Bourse », sur Waga Energy, (consulté le )
