Vérines

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Vérines
Vérines
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Maire
Mandat
Line Meode
2020-2026
Code postal 17540
Code commune 17466
Démographie
Gentilé Vérinois
Population
municipale
2 339 hab. (2021 en augmentation de 6,85 % par rapport à 2015)
Densité 175 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 41″ nord, 0° 57′ 56″ ouest
Altitude 37 m
Min. 4 m
Max. 39 m
Superficie 13,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Jarrie
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vérines
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Vérines
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Vérines
Liens
Site web www.verines.fr

Vérines est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Vérinois et les Vérinoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg, la commune comprend le village de Loiré et la majeure partie de celui de Fontpatour, le quartier du Pontreau étant partagé entre les communes de Sainte-Soulle et Saint-Médard-d'Aunis.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vérines est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), prairies (1,4 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vérines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vérines.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 935 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 231 sont en aléa moyen ou fort, soit 25 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Verines en 1269[16].

L'origine du toponyme n'est pas éclaircie avec certitude :

  • Du bas latin *vitr-ina, dérivé hypothétique en -ina de vitrium « verre », signalant un atelier de verrerie[16];
  • Du latin veterinae « bêtes de somme »[17] (comprendre sans doute veterinas accusatif féminin pluriel de veterinus, dérivé de vetus, -eris « vieux », le sens étymologique est « qui n'est propre qu'à porter les fardeaux » en parlant d'« animaux vieillis, de bêtes de somme »). Il a pu se dire d’écuries ou de relais de poste le long d’une route, où on logeait chevaux, ânes, mulets, etc.[17] ou *veterinas (*terras) pris au sens hypothétique d'« anciennes terres, abandonnées », pouvant être passé de manière conjecturelle par le latin veteretum « friche, terrain abandonné »[18].

Remarque : Albert Dauzat et Ernest Nègre rapprochent Vérines des toponymes situés pour l'essentiel dans le croissant et dans le domaine d'oc Verrines (Deux-Sèvres, Vedrina 1269); Veyrines (Dordogne, Vitrini 1269); Védrines (Cantal, Vedrinae 1224); Védrines (Lorlanges, Haute-Loire, Vidrinas XIe siècle) + noms d'une vingtaine de hameaux du Massif central, etc.[16],[17].

Concernant le nom du hameau de Loiré, il provient de l'anthroponyme gallo-romain Lorius, suivi du suffixe -acum[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1977 juin 1995 François Métayer    
juin 1995 mars 2008 Alain Auteffe    
mars 2008 mai 2020 Line Lafougère DVG Conseillère départementale du canton de La Jarrie (2015 → 2021)
mai 2020 en cours Line Méode DVG Professeure retraitée

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 2 339 habitants[Note 3], en augmentation de 6,85 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9188761 0621 1261 2641 3281 2941 3261 341
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4141 4301 3531 2721 2601 2121 118974980
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
914919877745784730766708766
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7587297851 0221 1661 3771 6121 6421 857
2014 2019 2021 - - - - - -
2 1842 2962 339------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame de l'Assomption.
  • L'église Notre-Dame de l'Assomption.
  • Le château de Fontpatour, qui ressemble à un petit manoir du XIXe siècle.
  • L'ancienne laiterie industrielle et caséinerie de Fontpatour, construite au début du XXe siècle et située à l'extérieur du village.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Alexandre de Labadie d'Aurnay militaire renommé du XVIIIe siècle, né à Vérines en 1687

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Vérines », sur Géorisques (consulté le )
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vérines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  16. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 703a
  17. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1, Droz, , p. 359 (lire en ligne) [1]
  18. « À boire et à manger », sur Vous voyez le topo, (consulté le )
  19. Pierre Gauthier, « Toponymie spécifique du Marais poitevin », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, vol. 9, no 1,‎ , p. 75–100 (lire en ligne, consulté le )
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]