Templeux-la-Fosse

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Templeux-la-Fosse
Templeux-la-Fosse
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Benoît Mascré
2020-2026
Code postal 80240
Code commune 80747
Démographie
Population
municipale
135 hab. (2021 en diminution de 4,93 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 05″ nord, 3° 01′ 34″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 152 m
Superficie 7,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Péronne
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Templeux-la-Fosse
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Templeux-la-Fosse
Liens
Site web http://templeux-la-fosse.mairie.pagespro-orange.fr

Templeux-la-Fosse est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue de l'église.

Village picard du Santerre, situé à 8 km au nord-est de Péronne, à 59 km d'Amiens, à proximité de l'ancienne route nationale 17 (actuelle RD 917) et aisément accessible par les autoroutes A1 et A26.

En 2019, il est desservi par la ligne d'autocars no 748 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Templeux-la-Fosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,7 %), forêts (17 %), zones urbanisées (4,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Templois est relevé en 1174 dans un cartulaire d'Arrouaise, émanant de Baudoin, évêque de Noyon. Un dénombrement de la terre de Nesle nous fournit Templous en 1230. Templues est mentionné en 1236 dans un cartulaire de Noyon mais aussi en 1251 avec le sceau d'Adam de Templeux. La forme définitive se trouve sur une carte de Cassini en 1757[14].

Les templiers ont très probablement été présents sur le territoire.
La situation du village dans un profond vallon l'a fait nommer la Fosse[15],[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Dès 1150, Mathieu de Templeux est cité dans l'ouvrage de l'abbé Paul Decagny[16].

Au début du XVIIe siècle, la seigneurie appartient aux d'Estournel de Surville[16].

Tableau : Le poste de ravitaillement principal d'une ambulance de campagne - Templeux-la-fosse, 18 septembre 1918, par Haydn Reynolds Mackey.

L'église paroissiale de Templeux-la-Fosse est desservie de 1254 jusqu'à la Révolution française par les Trinitaires qui s’appelaient aussi Mathurins ou chanoines réguliers de la Sainte Trinité, de la Rédemption des captifs (d'où leur nom de Trinitaires). Un de ces religieux prenait le titre de curé[16].

Première Guerre mondiale

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[17] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2006 Marie-Angèle Lang SE Démissionnaire
2006 2012 Annick Henry SE Démissionnaire le 26 septembre 2012
19 novembre 2012 En cours
(au 1/6/2020)
Benoît Mascré   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 135 habitants[Note 3], en diminution de 4,93 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
506529525617690747732722736
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
738726720659675610590538699
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
708675649310327263248228209
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
238199180179164171160161145
2014 2019 2021 - - - - - -
143136135------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école de Templeux-la-Fosse fait partie en 2017 du regroupement pédagogique intercommunal de Tincourt-Boucly qui regroupe six communes :

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Templeux-la-Fosse et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2, p.330, vue 168/267, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne, sur le site des archives.
  15. Site communal.
  16. a b c et d Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 – réédition, Chaulnes et ses environs, Paris Res Universis 1992, Rassort Lorisse, 2006 (ISBN 2-87760-916-2).
  17. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  18. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  19. « Benoît Mascré candidat à sa succession à Templeux-la-Fosse », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Benoît Mascre en route pour un 3e mandat à Templeux-la-Fosse », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu une première fois en cours de mandat en 2012, après la démission d’Annick Henry, Benoît Mascre est reparti pour un 3e mandat d’édile de Templeux-la-Fosse ».
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « « Le nouveau pôle scolaire de Tincourt-Boucly est prêt » », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).