Simon Goldberg

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Simon Goldberg
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Simon Goldberg, né le à Paris et mort le à Paris, est un sculpteur et graveur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Simon Goldberg naît dans le 11e arrondissement de Paris le [1],[2]. Son père, né en Autriche, est ferblantier, et sa mère, née en Algérie, est tapissière. En 1926, à l’âge de 13 ans, il entre dans l’atelier du sculpteur Élisée Cavaillon, ancien membre de la Bande à Schnegg, chez lequel il apprend le dessin et la sculpture, et l’année suivante, il est initié à la sculpture sur bois par Louis Rueff. À partir de 1931, il étudie à l’Ecole des Arts Appliqués, suivant le cours de modelage de Robert Wlérick et le cours de dessin de Charles Malfray.

En 1938, il organise une exposition de ses œuvres avec son ami Raymond Corbin. Durant la seconde guerre mondiale, il se réfugie en Ardèche, à Saint-Martin-de-Valamas. En 1948, il est chargé de la réalisation d’un Monument à la mémoire de la Résistance près de la Charité sur Loire et en 1951, d’un monument en pierre pour la ville de Saint-Étienne, représentant un Homme couché.

À la fin des années 1960, la Monnaie de Paris lui commande vingt-trois médailles, dont la réalisation s’étend sur une dizaine d’années : Georges Bizet, Jean-Baptiste Boussingault, Camille Corot, Honoré Daumier, Federico Fellini, Jean Renoir, etc[3].

Il travaille aussi la gravure, et illustre plusieurs livres, notamment Les Philippe de Jules Renard[4] (1947), Les Petits poèmes en prose de Charles Baudelaire (1955), La pension Mary Stuart de Pierre Mac Orlan (1957)[5], L’Enfant et la Rivière d’Henri Bosco (1960), Les amours de Pierre de Ronsard (1966).

En 1955, il obtient une bourse pour passer huit mois à la maison Descartes à Amsterdam, séjour dont il profite pour créer un ensemble de monotypes. À la même période, une exposition particulière de ses monotypes est organisée dans la capitale hollandaise.

Dans les années 1970, des prix viennent récompenser son travail, dont le prix d’Aumale, décerné par l’Institut de France (1978).

Il meurt à l’âge de 71 ans le dans le 10e arrondissement de Paris[2].

Prix[modifier | modifier le code]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Salons[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1938, Paris, Cours de Rohan[6]
  • 1949, Paris, Galerie Edmond Guérin, Dessins de sculpteurs
  • 1953, Paris, Musée d’art juif, Graveurs juifs contemporains, estampes – livres
  • 1954, Paris, Galerie de l’Institut
  • 1955, Amsterdam, Galerie Le Canard
  • 1961, Paris, Foyer du Théâtre de Champs-Elysées, Par les chemins et les sentiers
  • 1961, Paris, Institut Néerlandais
  • 1974, Paris, Le VIe vu par ses peintres, et hommage à son président d’honneur André Dunoyer de Segonzac
  • 1974, Paris, Musée de la Monnaie, L’animal dans la médaille moderne
  • 2011, Paris, Galerie Malaquais[7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Simon Goldberg », sur rkd.nl (consulté le ).
  2. a et b « Le fichier INSEE des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  3. Catalogues du Club français de la Médaille de 1975 à 1987.
  4. BNF 32564234
  5. BNF 32405527
  6. « Goldberg, Simon », sur ledelarge.fr.
  7. Simon Goldberg (1913-1985), communiqué de presse pour l'exposition tenue à la galerie Malaquais en 2011.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Travail et banlieue, Regards d’artistes, 1880-1980, Château de Sceaux, musée de l’Île-de-France, -, Paris : Somogy, 2001.

Liens externes[modifier | modifier le code]